Détails de l'engagement

Engagement
Plus de pouvoir d'achat
Axe stratégique
Réduction du train de vie des institutions
Mesure phare
Limiter le Budget alloué aux frais de fonctionnement des institutions politiques et ministères à 9% des recettes courantes en réalisation
Indicateur
Frais de fonctionnement réduits à 9% des recettes courantes réalisées
Budget prévu
5,103,900,000
Budget réalisé
5,664,500,000
Cible
0.09
Réalisation
0.215
Taux ex. physique
41%
Taux ex. financier
11%
Statut
En cours
Recommandations
Localisation
Kinshasa
Structure responsable
Direction des études et programmation budgétaire
Ministère
Budget
Cellule
Ecofin
État de lieu
Les frais de fonctionnement des institutions politiques et ministères se sont chiffrés à 5.664,5 milliards de CDF à fin décembre 2024 en réalisation contre 4.003,5 milliards de CDF en 2023, soit une augmentation de 41,9% entre les deux exercices budgétaires représentant environ 18,5 millions de dollars américains au taux budgétaire moyen de 2024. Aussi, il sied de souligner que le Chef de l’Etat, lors de sa campagne électorale pour le second mandat, avait fait la promesse de limiter le Budget alloué aux frais de fonctionnement des institutions politiques et ministères à 9% des recettes courantes en réalisation. A fin décembre 2024, lesdits frais de fonctionnement se situent à 21,5% en réalisation contre 19,7% une année plutôt. La situation est quasiment restée le même durant les deux exercices budgétaires. Cependant, des mesures fortes ont été prises en termes de réduction du train de vie des institutions politiques et ministères pour effectuer des coupes par rapport aux crédits votés dans la loi des Finances 2025. Ces mesures ont permis de dégager des économies substantielles se chiffrant à 1.100,6 milliards de CDF (387 millions de USD) réparties comme suit : (i) 356,8 milliards de CDF provenant de la réduction de 30% du fonctionnement des cabinets et bureaux des institutions politiques; (ii) 48,9 milliards de CDF provenant de la réduction de 30% du fonctionnement des cabinets ministériels; (iii) 432,3 milliards de CDF provenant de la réduction de 30% sur les interventions économiques de toutes les sections budgétaires, excepté les secteurs de la défense, intérieur, sécurité et sports ; (iv) 132,8 milliards de CDF provenant de la réduction de 20% sur les rémunérations des membres des institutions politiques et mandataires publics; (v) 44,5 milliards de CDF provenant de la suspension des dépenses liées aux évacuations sanitaires non essentielles ; (vi) 85,4 milliards de CDF provenant de la suspension de l’acquisition des véhicules, excepté dans les secteurs de sécurité, santé, humanitaire, diplomatique et agricole. Ces économies ainsi dégagées ont été réallouées pour améliorer les conditions des militaires, de leurs dépendants et des policiers dans le cadre de l’effort de guerre. Recommandations : poursuivre les coupes budgétaires, impacter cette réduction du train de vie des institutions dans les prévisions budgétaires pour l’exercice 2026 et allouer une part importante des ressources mobilisées aux investissements.
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