Détails de l'engagement

Engagement
Une économie plus diversifiée et plus compétitive
Axe stratégique
Désenclavement des territoires
Mesure phare
Mise en œuvre du volet 2 (construction et réhabilitation de 40.459 km des routes de desserte agricole et des ouvrages d’arts) sur une période de 3 ans (2024-2026)
Indicateur
39. 800 km de Linéaire à réhabiliter/entretenir (0%), 431 ouvrages d’art à réaliser (0%) et étude de faisabilité réalisée et actualisée.
Budget prévu
1,255,000,000
Budget réalisé
12,000,000
Cible
40.459
Réalisation
0.0
Taux ex. physique
0%
Taux ex. financier
1%
Statut
Non démarré
Recommandations
Localisation
National
Structure responsable
Agences d'exécutionPNUDBCeCoCFEF
Ministère
Agences d'exécutionPNUDBCeCoCFEF
Cellule
Ecofin
État de lieu
Dans le cadre de la mise en œuvre du deuxième volet du programme, relatif aux routes de desserte agricole et aux ouvrages d’art, le Gouvernement a procédé au transfert de 12,41 millions USD aux trois Agences d’Exécution, afin de financer les études de faisabilité : 4,85 millions USD pour le PNUD ; 4,17 millions USD pour le BCECO et 3,84 millions USD pour le CFEF. À l’issue de ces études, le coût initial du volet 2, estimé à 261 millions USD, a été réévalué à 1,26 milliard USD. Cette hausse significative s’explique par : L’augmentation du nombre d’ouvrages d’art, incluant des ponts en béton armé et métallique, ainsi que des dalots simples et doubles ; L’introduction d’une nouvelle technique de stabilisation des routes, intégrée en collaboration avec l’Office des Voies de Desserte Agricole (OVDA). Il est important de noter que sans l’adoption de cette nouvelle technique, le coût révisé s’élèverait à 610 millions USD. Cependant, ces études ayant été réalisées il y a plus de deux ans, une actualisation technique et financière est devenue indispensable pour garantir la pertinence des données et des coûts. À ce jour, aucun démarrage effectif des travaux n’a été constaté, en raison du manque de ressources financières mobilisées. Cette situation retarde considérablement l’opérationnalisation de ce volet crucial, alors même que l’état de dégradation avancée du réseau routier dans l’arrière-pays rend l’acheminement des biens, matériels et services extrêmement difficile et onéreux. L'urgence est donc de boucler le financement de ce volet, fortement attendu par les populations rurales, dont le développement socioéconomique dépend en grande partie de l’accessibilité aux marchés, aux intrants agricoles et aux services sociaux de base.
Modifier Retour