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Cet indicateur intègre plusieurs dimensions clés, à savoir : la mise à la retraite des militaires, la démobilisation des groupes armés, ainsi que l'amélioration des conditions de vie des troupes (logement, accès aux soins de santé, rémunération). Il ressort de l’évaluation ce qui suit : - Recrutement : plus de 20 000 nouveaux militaires ont été recrutés ; - Retraite : 10 955 militaires éligibles à la retraite non désengagés, 6 769 militaires inactifs intégrés à mettre à la retraite, faute de moyens financiers ; - Rémunération : la solde des militaires a été doublée, traduisant une amélioration notable ; - Décès : aucune allocation n’a été versée pour les 11 327 décès recensés parmi les militaires ; - Protection sociale : le processus d’intégration des militaires à la CNSSAP est en cours. RECOMMANDATIONS - Déployer un système numérique centralisé de gestion ressources humaines des FARDC, interconnecté aux autres ministères (Budget, Finances, Fonction publique); - Mobiliser des ressources financières suffisantes pour permettre le désengagement effectif des militaires actifs encore en attente de retraite; - Accélérer la mise en œuvre d’un plan de départs volontaires ou progressifs, en assurant un accompagnement social et médical adéquat; - Poursuivre les efforts de revalorisation salariale, avec indexation régulière en fonction du coût de la vie. Prévoir le minimum de 500 USD pour un militaire de rang; - Payer les allocations pour les ayants droit des militaires décédés; - Accélérer les démarches administratives pour l’intégration complète des militaires à la CNSSAP. - Développer un programme de logement militaire structuré, à l’échelle nationale; - Investir dans des infrastructures de soins de santé militaire adaptées (hôpitaux, cliniques, pharmacies militaires). Au-delà de la formation et de l’entraînement des militaires – qu’il s’agisse des nouvelles recrues ou des anciens éléments, les programmes de formation régulière ciblés incluent l'instruction, la spécialisation, le perfectionnement des troupes, officiers, sous-officiers, instructeurs et formateurs a été très faiblement exécutée en raison d’un manque de financement. Il ressort de l'évaluation qu'aucune des actions ci-après a été exécutée avec succès. il s'agit notamment de (du): - recyclage de 4 000 militaires de la 31e Brigade de Réaction Rapide (RR) à Lwama ; - l'entraînement et reconditionnement de 39 600 militaires des 22 régiments ; - la remise à niveau de 6 000 éléments issus des groupes armés en reddition ; - l’entraînement de 2 763 finalistes de la Brigade RR du C.I. Mura ; - le conditionnement de 5 626 finalistes issus d'une récente vague de recrutement répartis dans six brigades RR ; - la formation du personnel naviguant des Forces d’Action Extérieure (FAE) en Afrique du Sud (100 militaires) ; - l’entraînement de 204 militaires issus de l’UCORSM, de l’UMIR, du CMOB et du CMOA. RECOMMANDATIONS - Mobiser les ressources financières nécessaires pour les formations initiale, continue et spécialisée des militaires (officiers, sous-officiers, troupes, instructeurs); - Intensifier les partenariats bilatéraux et multilatéraux pour la formation à l’étranger (ex. FAE en Afrique du Sud). Les FARDC ont bénéficié de plusieurs dotations en équipements et matériels militaires au cours de la période récente. Toutefois, ces acquisitions n’ont malheureusement pas respecté la procédure légale en vigueur, qui exige qu’elles soient effectuées par l’intermédiaire de la Direction des acquisitions et de l’approvisionnement (DAA) relevant du Ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants. En conséquence, il est aujourd’hui difficile de recenser précisément la nature et la quantité des équipements et matériels acquis au profit des FARDC. L’exclusion de la DAA dans ce processus a non seulement conduit à une inadéquation entre les acquisitions et les besoins opérationnels réels du terrain, mais elle a également eu un impact négatif sur des aspects essentiels tels que : - l’entreposage (manque de lieux sécurisés et adaptés), - la répartition (distribution non rationnelle ou déséquilibrée), - et le contrôle des armes (absence de traçabilité). L’un des exemples les plus préoccupants de cette situation reste l’abandon d’armes dans les villes de Goma et Bukavu, qui illustre les dérives et les risques liés à la gestion d’équipements militaires en dehors des circuits officiels et réglementés. RECOMMANDATIONS - Rendre obligatoire l’implication de la DAA dans tout processus d’achat, d’importation ou de réception d’équipements militaires; - Créer une base de données centralisée et sécurisée permettant d’enregistrer chaque acquisition, y compris la nature, la provenance, les quantités et l’affectation du matériel. Alors que la Loi de programmation militaire arrive à son terme au cours de l’année en cours, le bilan de la mise en œuvre du volet relatif aux infrastructures militaires prévoyant notamment la construction de nouvelles casernes destinées à améliorer les conditions de logement et de travail des militaires des FARDC ainsi que la réhabilitation et la construction d’infrastructures militaires essentielles (bâtiments de commandement, centres de formation, entrepôts, hôpitaux militaires, etc.) sur l’ensemble du territoire national, accuse un grand retard. Ce plan s'exécutera pour la période allant de 2025 à 2027. L’insuffisance des moyens financiers constitue le principal obstacle à la mise en œuvre effective de différents projets d'infrastructure. Cette contrainte budgétaire persistante a conduit à des retards importants, voire à des annulations de chantiers prioritaires. En l’absence de financements suffisants : - Plusieurs sites identifiés pour la construction de nouvelles casernes n’ont pu être opérationnalisés ; - La majorité des infrastructures existantes demeurent dans un état de délabrement avancé, compromettant la sécurité, l’efficacité et le moral des troupes ; - Les conditions de vie et de travail des militaires n’ont connu qu’une amélioration marginale, en contradiction avec les objectifs initiaux de la LPM. RECOMMANDATION - Mobilisation accrue et sécurisée des financements Dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi de programmation militaire, plusieurs opérations militaires ont été conduites par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), notamment dans les zones à haute insécurité de l’Est du pays. Cependant, malgré ces efforts, la situation sécuritaire demeure préoccupante, marquée par : - la perte de contrôle de vastes portions du territoire national, notamment dans les provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu ; - la prolifération persistante de groupes armés locaux et étrangers, souvent bien armés et organisés ; - la recrudescence des attaques terroristes attribuées aux ADF (Forces démocratiques alliées), parfois en lien avec des réseaux djihadistes internationaux. Ces constats suscitent de vives interrogations quant à l’efficacité réelle des opérations militaires menées dans le cadre de cette loi. Malgré les moyens engagés, les résultats sur le terrain restent mitigés, voire décevants à certains égards. Il apparaît donc impératif de dresser un diagnostic stratégique approfondi de cette situation. Une telle démarche devrait inclure : - une analyse interne avec les états-majors et les commandements militaires concernés ; - un échange structuré avec les services de renseignement afin d’évaluer la pertinence de l’anticipation, du ciblage et de la coordination interforces ; - une consultation élargie de la société civile, en particulier des communautés affectées, pour recueillir leurs perceptions, leurs alertes et leurs attentes en matière de sécurité. L’objectif de ce diagnostic n’est pas uniquement de constater les insuffisances, mais aussi d’identifier les causes profondes de cette performance opérationnelle moins élogieuse : déficits logistiques, faiblesse du renseignement, manque de coordination interarmes, moral des troupes, mauvaise préparation, infiltration, ou encore corruption dans la chaîne de commandement. RECOMMANDATIONS - Améliorer les capacités de renseignement militaire; - Renforcer le commandement opérationnel et la coordination interforces; - Renforcer la logistique et le soutien des troupes sur le terrain; - Impliquer la société civile et les communautés locales. En ce qui concerne l'axe relatif à la production militaire, il est à déplorer qu'aucun des projets planifiés dans ce domaine n’a bénéficié d’un quelconque financement, malgré leur importance stratégique pour l’autonomie logistique et opérationnelle des FARDC. Les projets de production locale d’armements, d’équipements militaires, de munitions ou encore de tenues et rations de combat, censés réduire la dépendance extérieure et renforcer la résilience des forces armées, sont restés lettre morte faute de mobilisation budgétaire. Cette situation constitue un frein majeur à la montée en puissance et à la professionnalisation de l’armée congolaise. RECOMMANDATION - Disponibiliser les fonds pour l'exécution des differents projets; - Mettre en place un comité de suivi dédié à la relance et à la coordination des projets de production militaire, en lien avec le ministère de la Défense et celui de l’Industrie.
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