Répartition des mesures phares par statut

est
Engagement Mesure phare Indicateurs associĂ©s Taux État des lieux Localisation MinistĂšre
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Intégration du Guichet Unique de création d’entreprises au sein de l’ANAPI
  • Levée une option politique et institutionnelle définitive (0%)
  • Dresser un état des lieux approfondi en identifiant les points faibles et forts (0%) ;
  • Réviser le décret créant le GUCE selon l’option politique et institutionnelle levée (0%)
0% Un tel projet d’intĂ©gration du guichet unique au sein de l’ANAPI permettra Ă  cette derniĂšre de devenir un point d’entrĂ©e unique pour les investisseurs, de rĂ©duire les dĂ©lais et coĂ»ts liĂ©s Ă  la crĂ©ation d’entreprises, d’amĂ©liorer la traçabilitĂ©, la digitalisation et le suivi post-crĂ©ation et de renforcer le rĂŽle stratĂ©gique de l’ANAPI dans le cycle complet d’investissement. En effet, le GUCE fait face Ă  plusieurs contraintes, notamment : la question Ă©pineuse liĂ©e au financement de cette structure Ă©tatique, due au fait que le dĂ©cret crĂ©ant le Guichet Unique de CrĂ©ation d’Entreprise n’a pas suffisamment rĂ©flĂ©chi sur un mode de financement pĂ©renne de cette institution. Il se pose aussi un problĂšme sur la forme juridique de cette institution, alors qu’elle avait Ă©tĂ© transformĂ©e en Ă©tablissement public, le Guichet Unique de CrĂ©ation d’Entreprise continue toujours Ă  fonctionner comme un service public plusieurs annĂ©es aprĂšs. Plusieurs voix, notamment le Projet Essor qui avait accompagnĂ© l’informatisation du GUCE pendant un moment avait entre autres dĂ©criĂ© l’effectif plĂ©thorique du GUCE. Ainsi, il faudra lever la derniĂšre option en examinant objectivement les avantages et inconvĂ©nients d’une telle mesure. Le GUCE estime avoir accumulĂ© plusieurs expĂ©riences et notre pays s’est toujours dĂ©marquĂ© dans le rapport Doing Business de la Banque Mondiale Ă  travers cet indicateur. RĂ©intĂ©grer le GUCE Ă  l’Anapi, risque de compromettre les rĂ©sultats engrangĂ©s jusqu’ici. Recommandation : rĂ©aliser une Ă©tude pour Ă©valuer les avantages et inconvenients de l'application d'une telle mesure afin de lever dĂ©finitivement une option politique Ă  ce sujet. Kinshasa Plan et Justice
Plus d'emplois Construire par des partenariats public-privé des ateliers de travail mutualisés dans les villes de plus d'un million d'habitants, en commençant par Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani
  • Nombre d'atéliers organisés sur le 8 villes de plus d'un million d'habitant (Bukavu, Goma, Kananga, Kinshasa, Kisangani, Lubumbashi, Mbuji-mayi et Tshikapa)
  • Créer 100.000 micros, petites et moyennes entreprises pouvant générer 2.000.000 d'emplois directs et 1.500.000 emplois indirects
0% Le ministĂšre de l'Économie nationale et celui de l'Industrie & du DĂ©veloppement des PME ont Ă©laborĂ© en avril 2025 une feuille de route en attente de validation pour la formalisation des TPE et PME informelles. L'ANADEC n'arrive pas Ă  jouer pleinement son rĂŽle faute des moyens financiers suffisants Ă  mettre Ă  sa disposition. Les Ă©tablissemnts de facilitation dĂ©plorent le fait d'un manque de financement pour rĂ©aliser leurs activitĂ©s. Recommandations : i) Formalisation des TPE et PME informelles ; ii) Disponibiliser les fonds nĂ©cessaires pour le financement des TPE et PME. Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani Entreprenariat
Plus d'emplois Accorder le paquet fiscal aux TPE du programme, y compris une subvention à l'embauche
  • Nombre de TPE ayant été subventionnés (100.000)
0% Manque de financement de la part du Gouvernement, retard et irrégularité du versement de la quotité par l'ARSP. Recommandations : i) le Gouvernement devrait mobiliser le fonds nécessaires pour le financement des projets; ii) l'ARSP devrait assurer la régularisation et la régularité du versement de la quotité. 26 provinces Entreprenariat
Plus d'emplois Faciliter l'accès au crédit des TPE et PME du programme via des lignes de crédit encadrés
  • Nombre de TPE et PME encadrés ayant accédé aux crédits (100.000)
  • Nombre de TPE et PME ayant bénéficié d'une facilitation au crédit - 0%
0% MalgrĂ© le nombre de jeunes formĂ©s et accompagnĂ©s (200), il n' y a eu aucun projet qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© de la facilitĂ© au crĂ©dit par manque de financement du Gouvernement et de mise Ă  disposition de la quotitĂ© de 25 % des redevances perçues sur les entreprises brassicoles, tabassicoles, des loisirs, des tĂ©lĂ©communications et de publicitĂ©. Recommandations : i) le Gouvernement devrait mobiliser le fonds nĂ©cessaires pour le financement des projets ; ii) Signature d'un ArrĂȘtĂ© interministĂ©riel fixant les % de quotitĂ© des entreprises Ă  verser pour le financement des projets de jeunes, ainsi que les modalitĂ©s de versement. 26 provinces Entreprenariat
Plus de sécurité pour tous Mise en place d'une gouvernance intégrée du système de défense et de sécurité en vue de prévenir et de répondre efficacement à toutes les menaces contre le territoire et la population
  • Institution au sein de la communauté du renseignement d'une coordinforcée et des missions bien définies -0%
  • Mise à jour de la loi sur le Conseil National de sécurité - 0%
  • Redéploiement des policiers et militaires rattachés auprès des personnalités politiques et administratives et leur retour dans leurs unités respectives - 0%
  • Mise en place d'un Comité intermistériel regroupant les ministères de la Défense, de l'Intérieur et de la Justice, afin de coordonner les actions et financements des FDS - 0%
0% S’agissant de cet axe stratĂ©gique portant sur la rĂ©forme de l’architecture du systĂšme national de dĂ©fense et de sĂ©curitĂ©, il convient de souligner qu’aucune action concrĂšte n’a encore Ă©tĂ© initiĂ©e Ă  ce jour, en dĂ©pit de son importance centrale dans la modernisation globale du secteur. Face Ă  cette inertie institutionnelle, le CPVS a officiellement saisi le Conseiller spĂ©cial du Chef de l’État en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, afin de stimuler l’impulsion politique nĂ©cessaire au lancement de cette rĂ©forme structurante. RECOMMANDATIONS - Mettre en place une cellule technique interministĂ©rielle regroupant les reprĂ©sentants de la PrĂ©sidence, du MinistĂšre de la DĂ©fense, de la SĂ©curitĂ© intĂ©rieure, du Budget, des Finances, de la Justice, ainsi que les services de renseignement et l’état-major gĂ©nĂ©ral des FARDC, afin de piloter la rĂ©forme; - CrĂ©er une ligne budgĂ©taire spĂ©ciale dans la loi de finances, et mobiliser les partenaires techniques et financiers pour soutenir la rĂ©forme. National Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières
Des services publics plus efficaces Assurer la délivrance de la carte d'identité nationale
  • Signature de contrat (0%) et production de la carte d'identité (0%)
0% Les opĂ©rations ont Ă©tĂ© suspendues aprĂšs la rĂ©siliation du contrat entre l'ONIP et AFRITECH. Il y a une nĂ©gociation en cours avec un nouveau partenaire ghanĂ©en en vue de la relance du processus Ă  travers un partenariat formel. RECOMMANDATIONS - Assurer la mise Ă  disposition effective des fonds prĂ©vus dans le budget ; - Renforcer le plaidoyer pour le financement public et/ou mixte du projet ; - Envisager le recours Ă  l’HĂŽtel de Monnaie de la Banque Centrale du Congo pour l’impression des cartes d’identitĂ© nationale et, ce, conformĂ©ment Ă  la dĂ©cision prise par votre AutoritĂ© lors de la soixante-douziĂšme rĂ©union du Conseil des Ministres, instruisant que la production de tous les imprimĂ©s de valeur soit dĂ©sormais assurĂ©e, de maniĂšre dĂ©finitive et exclusive; Cette option apparaĂźt comme une solution viable, Ă©conomiquement avantageuse et garantissant la souverainetĂ© nationale en matiĂšre de sĂ©curitĂ© documentaire. - Intensifier la communication autour de la gratuitĂ© de la carte d’identitĂ© pour rassurer la population. National Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières
Plus d'emplois Lancer 20 projets de forage d'eau par territoire par an
  • Nombre de forages construit sur l'an 1 du second Mandat
0% Le volet Eau par faute de financement adĂ©quat, ne permet pas l'accĂšs Ă  l'eau potable, ainsi qu’au renforcement des conditions d’hygiĂšne et d’assainissement des populations rurales.le Cpvs recommande l'Ă©valuation de la phase I , et une mise Ă  disposition des fonds. National Plan et Développement rural
Plus d'emplois Lancer 5 projets de parcs solaires par territoire par an.
  • Nombre de Parcs solaire construit sur l'an 1 du second Mandat
0% Dans les 145 territoires, l'accĂšs Ă  l’électricitĂ© est quasi-inexistant. Cela contraste fortement avec le potentiel Ă©nergĂ©tique du pays, estimĂ© Ă  100 000 mĂ©gawatts, soit 37 % du potentiel africain et 13 % du potentiel mondial. Seules trois provinces - Kinshasa (59,5 %), l’ex-Katanga (17,7 %) et le Kongo Central (16,5 %) - prĂ©sentent des taux d’électrification supĂ©rieurs Ă  la moyenne nationale, fixĂ©e Ă  16 %. Le reste des provinces affiche des taux infĂ©rieurs Ă  4,3 %, traduisant de profondes inĂ©galitĂ©s d’accĂšs Ă  l’électricitĂ©, en particulier entre les zones urbaines (31 %) et les zones rurales (1 %). Par faute de financement consĂ©quent, le Parc Solaire ne dĂ©marre pas encore,le Cpvs recommande une mise Ă  disposition des fonds afin de faciliter le dĂ©marrage du projet. National Plan et Développement rural
Plus d'emplois Réhabiliter/entretenir 10.000 kilomètres de routes de desserte agricole par an à travers les 145 territoires
  • Nombre de linéaires de routes réhabilité/entretenu en ml sur l'an 1 du second Mandat
0% Les routes de desserte agricole, l'ensemble du rĂ©seau parc Ovda (routes liquide et solide), hormis celles d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et les voiries urbaines, des 87.300 km de routes de desserte agricole. Ce rĂ©seau local est caractĂ©risĂ© par un Ă©tat de dĂ©labrement trĂšs avancĂ© et plonge les 145 territoires dans une situation de quasi-enclavement Ă  l’échelle de lnational du pays.Pour accroĂźtre 10.000 km par an, les mesures suivantes sont recommandĂ©es : - Intensification des travaux dans les territoires Ă  faible taux d’exĂ©cution ; - IntĂ©gration progressive des brigades de cantonnage manuels pour assurer les entretiens non mĂ©canisĂ©s; - Mobilisation complĂ©mentaire de financements auprĂšs des PTFs ; -Renforcement du systĂšme de suivi-Ă©valuation, notamment via des plateformes numĂ©riques gĂ©olocalisĂ©es du PDL-145T. National Plan et Développement rural
Plus d'emplois Créer 50.000 emplois par millions de tonne dans les villes grandes productrices de déchets solides (Mettre en place un mécanisme institutionnel national de gestion des déchets )
  • Nombre d'emplois existant dans le domaine de Gestion des déchets sur l'an1 du second Manbdat
0% Le Pays ne dispose pas encore d’un dĂ©cret spĂ©cifique en vigueur pour encadrer de maniĂšre cohĂ©rente la gestion nationale des dĂ©chets. Un projet de dĂ©cret est en cours d’élaboration par la direction des Ă©tablissement humain et protection de l’environnement. AccĂ©lĂ©rer la finalisation et adoption du dĂ©cret portant sur la gestion des dĂ©chets afin de disposer rapidement d’un cadre lĂ©gal d’action. Ceci facilitera la crĂ©ation d'emploi dans le domaine de la gestion des dĂ©chets. Le Conseil PrĂ©sidentiel de Veille StratĂ©gique (CPVS) recommande la mise Ă  disposition urgente des fonds nĂ©cessaires pour faciliter l’organisation des rĂ©unions techniques et des ateliers multisectoriels, en vue de la rĂ©daction et de la validation du projet de dĂ©cret portant sur la gestion des dĂ©chets. National Environnement
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Transformation des produits forestiers (Poursuite des réformes stratégiques pour la gestion durable des forêts; Élaborer et mettre en œuvre la politique nationale des forêts ; Élaborer le Plan stratégique de gestion durable des tourbières,)
  • Quantité de produits forestiers transformés sur l'an 1 du second Mandat
0% Les mĂ©canismes d’exĂ©cution ont Ă©tĂ© Ă©tablis sur le plan normatif, notamment Ă  travers l’élaboration et la signature de l’ArrĂȘtĂ© ministĂ©riel n°026/CAB/MINETAT/MIN-EDD/EBM/CBM/03/2024 du 29 avril 2025, fixant les modalitĂ©s pratiques et les procĂ©dures de matĂ©rialisation des limites et autres types de forĂȘts. À cela s’ajoutent l’élaboration, la validation, l’impression, la prĂ©sentation et la vulgarisation Ă  Kinshasa des guides opĂ©rationnels, canevas et protocoles affĂ©rents Ă  la dĂ©limitation des espaces forestiers. Cependant, l’exĂ©cution effective des travaux sur le terrain demeure bloquĂ©e, en raison de l’absence de dĂ©caissement rĂ©gulier des fonds. Il est donc impĂ©ratif d’assurer le dĂ©caissement Ă  temps des ressources financiĂšres prĂ©vues, afin de permettre la mise en Ɠuvre des mesures phares relatives Ă  la gouvernance environnementale et forestiĂšre. National Environnement
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Renforcement des financements Verts (Credits Carbone)
  • Un guide de 8 Tomes rédigé sur l'an 1 du second Mandat
0% Un guide opĂ©rationnel sur la carbonisation amĂ©liorĂ©e, structurĂ© en huit tomes, est prĂ©vu pour ĂȘtre Ă©laborĂ© sur la base des modĂšles techniques et pratiques existants, notamment : les fours amĂ©liorĂ©s adaptĂ©s aux diffĂ©rentes conditions locales, les mĂ©thodes de sĂ©chage efficaces pour optimiser le rendement, les types de biomasse utilisables en fonction des zones Ă©cologiques, ainsi que d'autres bonnes pratiques liĂ©es Ă  la production durable de charbon. Cette initiative vise Ă  promouvoir une transformation Ă©nergĂ©tique propre et efficiente, tout en rĂ©duisant la pression sur les ressources forestiĂšres.Toutefois, sa mise en Ɠuvre effective dĂ©pend d’un accompagnement financier consĂ©quent de la part du Gouvernement, afin de permettre Ă  la Direction technique concernĂ©e de conduire cette activitĂ© Ă  fort impact environnemental, social et Ă©conomique, notamment dans les zones rurales et pĂ©riurbaines. National Environnement
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Mise à la disposition de ARE et de ANSER des ressources suffisantes pour leur fonctionnement harmonieux
  • Budget d'investissement Frais de fonctionnement; effectivement décaissé dans le second Mandat
0% Les crĂ©dits prĂ©vus dans la Loi de Finances en faveur de l’Agence Nationale de l’Électrification et des Services ÉnergĂ©tiques en milieux rural et pĂ©riurbain (ANSER) ne sont pas effectivement dĂ©caissĂ©s. Ce manque des ressources freine le bon fonctionnement institutionnel de l’Agence ainsi que le dĂ©ploiement de ses activitĂ©s Ă  travers le Pays. Le besoin de financement du secteur reste en deçà des besoins rĂ©els de financement, estimĂ©s en moyenne Ă  250 millions USD par an, pour espĂ©rer relever Ă  50 % le taux d’accĂšs Ă  l’énergie dans les milieux rural et pĂ©riurbain, d’ici 2030. Recommandations: DĂ©caisser les ressources prĂ©vues au budget en faveur de ANSER dans la liste des institutions stratĂ©giques prioritaires devant bĂ©nĂ©ficier du Budget d’Investissement Prioritaire (BIP) et soumettre, en urgence, une communication spĂ©ciale au Conseil des Ministres en vue de : DĂ©bloquer une dotation exceptionnelle de 250 millions USD dĂšs l’exercice budgĂ©taire 2025 ; Lancer un plan national d’électrification rurale pluriannuel sur 5 ans (2025–2030) avec des engagements financiers progressifs. Le dĂ©caissement rĂ©gulier en faveur d' Anser permet de poser les bases d’un redĂ©ploiement structurĂ© des activitĂ©s de ANSER, afin d'augmenter l’offre Ă©nergĂ©tique nationale, et de matĂ©rialiser l’un des engagements phares du Chef de l’État en matiĂšre d’accĂšs universel Ă  l’électricitĂ©. National Ressources Hydrauliques et Electricité
Plus d'accès aux services de base Construction des logements sociaux
  • Nombre d' immeubles ABC Construit à Kisangani 20 Duplex construits; 5 Immeubles construits sur Mambaya à Kisangani ; 5 immeubles construit à Mbandaka ; 1Quartier résidentiel construit à Mbandaka; 1Quartier résidentiel construit à Kinshasa; *1000 Construite à Mont Ngafula (0,5) sur l'an 1 du second Mandat
  • Nombre de maisons construites Pour les agents du secteur public Nombre de maisons construites dans les 11 Chefs lieux de la RDC Cité Etienne Tshisekedi construite Cité domaine de Plazza contruite Nombre de maisons construite dans la cité des professeurs sur l'an 1 du second Mandat
  • Nombre de maisons construites (0,49)
  • Nombre immeubles acheté ou construit, Nombre de maisons construites, logements sociaux sur l'an 1 du second Mandat
0% Le MinistĂšre de l’Urbanisme et Habitat, a initiĂ© plusieurs mesures visant Ă  promouvoir l’accĂšs Ă  un logement dĂ©cent pour la population congolaise. Ces mesures incluent l’accompagnement de nouvelles structures telles que le FONHAB, l’ACOPRIM et le GUPEC. La faible mobilisation des ressources financiĂšres, en particulier l’absence de soutien du TrĂ©sor Public, freine considĂ©rablement la mise en Ɠuvre des projets planifiĂ©s. Le projet pilote de construction de logements Ă  Mont-Ngafula, lancĂ© en 2023 pour une durĂ©e prĂ©visionnelle de 7 mois, accuse un retard important, en raison de l'absence de coordination efficace entre les parties prenantes et du manque de moyens financiers allouĂ©s Ă  l’ACOPRIM, bras technique du ministĂšre. Par ailleurs, les activitĂ©s relatives Ă  la rĂ©daction du Plan Directeur du Logement n’ont jamais Ă©tĂ© engagĂ©es, faute : financement, de ressources techniques spĂ©cialisĂ©es, et d’outils de cadrage (diagnostic, Ă©tudes territoriales, ateliers de planification). Recommandations crĂ©er un fonds souverain dĂ©diĂ©, Ă  allouer prioritairement au FONHAB pour financer le dĂ©veloppement du logement dĂ©cent ; Renforcer les capacitĂ©s institutionnelles du ministĂšre et des services provinciaux de l’urbanisme ; Mobiliser un appui financier consĂ©quent (public et partenaire) ; Constituer une Ă©quipe pluridisciplinaire pour piloter le processus de planification ; Élaborer une feuille de route claire, assortie d’un calendrier rĂ©aliste et d’indicateurs de suivi-Ă©valuation. Nationale Urbanisme et Habitat
Plus d'accès aux services de base Projet d'extension de la ville de Kinshasa (CSSPEVK)
  • Nombre de cités Industrielles Construite Logements Construits Platte forme Hospitalière Construite Transport Fuvia opérationnel sur l'an 1 du second Mandat +D173:E173
0% Le projet d'extension de la ville de Kinshasa Ă©tant une solution structurelle tarde Ă  ĂȘtre mise en Ɠuvre. Un travail approffondi a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© par l'Ă©quipe de coordination qui a mis ensemble plusieurs partenaires dont China State et la plate forme hospitaliĂšre. Le premier dĂ©marre en prioritĂ©, Ă  savoir le centre industriel le China State qui a mobilisĂ© plus de 8 Milliards de Dollars pour construire le centre industriel avec 18 parcs industriels devant apporter 30 000 emplois direts dans cette ville . Il ne reste qu'un dernier engagement gouvernemental pour organiser le comitĂ© de pilotage du projet et mettre en place une feuille de route assorti des rĂ©sultats trimestriels et annuels. Kinshasa Urbanisme et Habitat
Plus d'accès aux services de base Aménager le Territoire National
  • Nombre de zones à risques identifiées Carte des inégalités sociales produite sur l'an 1 du second Mandat
0% ActivitĂ©s rĂ©alisĂ©es : Atlas National des InĂ©galitĂ©s Socio-Économiques - L’Atlas national des inĂ©galitĂ©s socio-Ă©conomiques couvrant huit provinces pilotes (KasaĂŻ, Kongo Central, Kinshasa, Kwilu, Haut-Katanga, Tshuapa, Équateur) est encours d'elaboration avec l'ANAT. - Dans ce cadres des ateliers mĂ©thodologiques ont Ă©tĂ© organisĂ©s avec les ministĂšres sectoriels. - Rapport condensĂ© est en cours de finalisation, intĂ©grant donnĂ©es documentaires, statistiques et gĂ©orĂ©fĂ©rencĂ©es. DĂ©caisser les ressources retenues dans la LOFIP 2025 pour la l'ANAT.. RĂ©fĂ©rentiel des zones Ă  haut risque Tshuapa (Boende, Bokungu) : travaux achevĂ©s, rapport de rĂ©sultats finalisĂ©. Kinshasa (Mont Amba) : projet en cours, en phase de traitement des donnĂ©es issues de la tĂ©lĂ©dĂ©tection. Zones impactĂ©es par les Rocades Sud-Est et Sud-Ouest - Les amĂ©nagements urbains prĂ©vus dans ces zones visent Ă  amĂ©liorer les conditions de vie en pĂ©riphĂ©rie . - Cependant, le projet n’a pas pu dĂ©marrer faute de financement. - Un plaidoyer est nĂ©cessaire pour une dotation initiale aux services compĂ©tents. Projet stratĂ©gique avec les FARDC Un projet conjoint ANAT – État-Major des FARDC a Ă©tĂ© conçu pour identifier et sĂ©curiser les terrains militaires Ă  dans tout le Pays. DĂ©caisser les ressources retenues dans la LOFIP 2025 pour la l'ANAT. Cadre lĂ©gislatif : Loi sur l’AmĂ©nagement du Territoire La loi a Ă©tĂ© adoptĂ©e par l’AssemblĂ©e nationale et est en attente de promulgation par la PrĂ©sidence.Le CPVS est invitĂ© Ă  assurer un suivi rapprochĂ©, afin de garantir une promulgation rapide.Cette loi est indispensable pour encadrer lĂ©galement les actions des structures techniques du MinistĂšre de l’AmĂ©nagement du Territoire, tant pour la planification, la gestion durable que pour la mise en Ɠuvre coordonnĂ©e des projets structurants. Recommandations : Il est recommandĂ© que le CPVS mĂšne un plaidoyer pour : La promulgation urgente de la Loi sur l’AmĂ©nagement du Territoire ; L’octroi d’une dotation initiale Ă  aux diffĂ©rents services techniques Nationale Aménagement du Territoire
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet de réhabilitation de la voirie de Kinshasa - Phase 2
  • Réhabilitation des artères ci-dessous : (1) Nombre de linéaires de la route Kindele, reliant Kimwenza mission -Kimwenza Gare, jusqu’au croisement By-pass (3,3 Km) sur 5 ans travaillés; (2) Nombre de linéaires de l'avenue Gambela, reliant Avenue Manifeste- Makala-Ngiri-Ngiri (2,4 Km) sur l'an 1 /5 ans travaillés; (3) Nombre de linéaires construit sur l'axe reliant Avenue Regideso, reliant Route de Matadi à la route Tuzolana-Caravane (avec deux ponts de 40 ml à 60 ml de portée et le traitement d’une érosion); réalisé sur l'an 1/5 ans, (5,5 Km) ; (4) Nombre de linéaires déjà réalisés sur l'an 1/5ans sur prolongement Croix Rouge, reliant Kasa-Vubu à Itaga, (1,6 Km) ; (5) Nombre de linéaires déjà réalisés sur l'An 1 / 5 ans sur l'Avenue Bantandu, reliant Boulevard Kimbuta-Route Cecomaf- rivière N’djili-de la paix (3,81 Km). Y compris deux ponts de 60 et 80 m, respectivement sur la rivière N’djili dans la Commune de N’djili et la rivière Lukunga dans la Commune de Ngaliema.
0% La Phase (2) deux du projet de rĂ©habilitation de la voirie urbaine de Kinshasa s’inscrit dans la continuitĂ© des efforts entrepris par le Gouvernement pour amĂ©liorer la mobilitĂ© urbaine, dĂ©senclaver les quartiers pĂ©riphĂ©riques, et rĂ©duire les coĂ»ts Ă©conomiques et sociaux liĂ©s Ă  l’état de dĂ©gradation avancĂ©e des routes. Cette phase vise Ă  Ă©tendre et renforcer les travaux rĂ©alisĂ©s lors de la phase 1, tout en intĂ©grant une approche plus structurĂ©e en matiĂšre d’assainissement, de signalisation et de durabilitĂ© des ouvrages. Contrat signĂ© avec le Groupement GECT et SET Tunisie le 26.03.2025. DĂ©marrage des prestations prĂ©vu le 01.05.2025 Travaux : Rien Ă  signaler pour le moment. Perspectives : AO courant dĂ©c. 2025 ; signature de contrat au T1-2026 et dĂ©marrage des travaux au T2-2026 Remarques : Suivi rapprochĂ© du planning des travaux vivement recommandĂ© (1) Communes de Lemba et Mont Ngafula; (2) Communes de Kasa-Vubu, Makala, Ngiri-Ngiri; (3) Commune de Mont Ngafula ; (4) Communes Kasa Vubu et Kinshasa-Barumbu ; (5) Communes de N’djili et de Ngaliema Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Rélance de la compagnie Congo Airways
  • Nombre d'avions acquis et opérationnel sur l'an 1
0% La compagnie nationale aĂ©rienne CONGO AIRWAYS fait face Ă  un problĂšme de manque d’avions depuis l’annĂ©e 2023.Les opĂ©rations sont souvent assurĂ©es par des avions pris en location, un mode qui n’est pas appropriĂ© Ă  leur activitĂ© compte tenu des charges Ă©levĂ©es liĂ©es aux conditions de location des avions pour des pays classĂ©s en zone rouge en matiĂšre de sĂ©curitĂ©. Pour permettre Ă  Congo Airways de sortir de la crise et amorcer un redressement durable, voici quelques recommandations clĂ©s : Mobiliser des financements stables via des partenariats public-privĂ© ou des bailleurs de fonds ; RĂ©duire les couts d’exploitation RĂ©habiliter et moderniser la flotte ; Assurer une maintenance prĂ©ventive ; AmĂ©liorer la ponctualitĂ© et la qualitĂ© de service
 Ces recommandations supposent un engagement politique fort, une vision stratĂ©gique et une rĂ©elle volontĂ© de changement structurel National Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Réhabilitation de la ligne Kinshasa-Matadi
  • Ligne Kinshasa-Matadi, rehabilité
0% L’ONATRA SA exploite, depuis 1898 le Chemins de fer Matadi-Kinshasa (CFMK) long de 366 kilomĂštres qui dĂ©bouche sur ces trois terminaux (Terminal Conteneurs de Kinshasa (TCK), le Terminal Conteneurs et Grumes du Port de Kinshasa (TCPK) et le Terminal Conteneurs de Matadi (TCM). Actuellement, le trafic sur la ligne Directe Matadi-Kinshasa qui matĂ©rialise le trafic multimodal au niveau du port de Matadi et du port de Kinshasa (points de jonction) est suspendu Ă  causes du mauvais Ă©tat de la voie. L’ONATRA SA exploite Ă©galement les chemins de fer interurbain sur trois axes :    Axe Kin Est-AĂ©roport de N’djili, long de 20,3Km (en rĂ©habilitation aprĂšs suspens suite Ă  la destruction de la voie par des riverains inciviques) : Axe Kin Est-Kasangulu, long de 45Km (opĂ©rationnel jusqu’à Kimwenza de suite de l’emportement de la plateforme au PK -    Axe Lemba–Kintambo–Kinsuka, long de 27,5Km (en suspens, suite Ă  la dĂ©pose du pont Flambeau, Ă  l’empiĂštement gĂ©nĂ©ralisĂ© de la voie de N’dolo Ă  Kintambo ainsi que la voie dĂ©posĂ©e de Kintambo Ă  Kinsuka). ) ; Outre l’état de la voie, l’exploitation des chemins de fer gĂ©rĂ©s par l’ONATRA SA se caractĂ©risent par l’insuffisance et la vĂ©tustĂ© des matĂ©riels ferroviaires, des engins et Ă©quipements ainsi que par le dĂ©labrement gĂ©nĂ©ralisĂ© des infrastructures. Il est important que le gouvernement mobilise les moyens financiers pour le Financement de la construction du nouveau tracĂ© de Chemins de Fer Matadi-Kinshasa (280Km) ; Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet de réhabilitation de l' L'AXE ROUTIER GARE DE TSHIMBULU - VILLE DE KANANGA DE 115 KM
  • Nombre de linéaires de l'axe routier réhabilité sur l'an 1 du second Mandat
0% Les Ă©tudes sont en cours par le Bureau Technique BKA Kananga, Kasaï-Central Infrastructures
Plus d'accès aux services de base Construire et équiper les centres de santé en matériels médicaux
  • Nombre de centres de santé nouvellement construits (hors PDL)
  • Nombre de nouveaux centres de santé équipés (hors PDL + PDL)
0% Sur les 2000 centres de santĂ© Ă  construire (hors PDL-145 T), il y a eu jusque-lĂ  295 construits. Recommandation: Mobiliser le fonds nĂ©cessaires de la part du Gouvernement et les partenaires pour poursuivre la construction d'autres centres de santĂ©. Sur les 2780 centres de santĂ© prĂ©vus (PDL-145 T+hors PDL 145 T), il y a aucun centre n'est dotĂ© en Ă©quipements mĂ©dicaux. Recommandations: Mobiliser le fonds nĂ©cessaires de la part du Gouvernement et des partenaires pour Ă©quiper les nouveaux centres de santĂ© construits. Toutes les provinces Santé

est
Engagement Mesure phare Indicateurs associĂ©s Taux État des lieux Localisation MinistĂšre
Plus de pouvoir d'achat En concertation avec le secteur privé, mettre en place des éléments d’ajustement des prix des produits alimentaires de grande consommation
  • Suspension de certaines taxes sur des produits de première nécessité pour réduire le fardeau fiscal sur les ménages (30%) ;
  • Elargissement des mesures d'allègement fiscal et douanier à d'autres produits de première nécessité, notamment les surgelés (0%) ;
  • Le Fonds de Régulation Économique (FOREC) est renforcé et opérationnel (10%) ;
  • Les espaces productifs nationaux sont identifiés et aménagés (10%)
8% Suspension de certaines taxes sur les produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ©(50%) : dans le souci de contenir la rĂ©currence de la flambĂ©e des prix des produits alimentaires de base et de quelques biens de premiĂšre nĂ©cessitĂ© sur le marchĂ© congolais, la Cheffe du Gouvernement avait signĂ© un DĂ©cret n°24/07 du 19 septembre 2024 portant suspension jusqu’au 31 dĂ©cembre 2025 de la perception de la taxe sur la valeur ajoutĂ©e et le rabattement Ă  hauteur de 50% maximum des taux des droits, taxes et redevances sur les produits alimentaires de 8 produits de grande consommation, Ă  savoir : (i) la viande, (ii) la volaille, (iii) le poisson, (iv) le poisson sale ; (v) le lait en poudre ; (vi) le riz ; (vii) le maĂŻs et ; (viii) le sucre. Ce dĂ©cret a permis de rĂ©duire les prix des 8 produits de grande consommation entre 20% et 25%. Le MinistĂšre de l’économie dĂ©ploie rĂ©guliĂšrement les inspecteurs sur terrain pour veiller au respect des engagements de baisse des prix. En dĂ©pit de la prise de ces mesures d’allĂ©gement fiscale visant Ă  allĂ©ger le coĂ»t de la vie, trois dĂ©fis majeurs persistent : (i) impact sur la production locale (ces mesures rendent les produits moins compĂ©titifs menaçant ainsi la viabilitĂ© du secteur agricole national) ; (ii) risque de dĂ©pendance aux importations (la dĂ©pendance accrue aux importations expose le pays aux fluctuations des prix sur les marchĂ©s internationaux) ; (iii) problĂšme de mise en Ɠuvre (malgrĂ© les dĂ©crets officiels, des obstacles subsistent dans l’application effective des mesures). Elargissement des mesures d'allĂšgement fiscal et douanier Ă  d'autres produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, notamment les surgelĂ©s (0%) : Sur le plan juridique, le paragraphe 4 des dispositions prĂ©liminaires du Tarif des droits et taxes Ă  l'importation, tel que prĂ©vu par l’Ordonnance-loi n° 011/2012 du 21 septembre 2012, autorisait le Premier Ministre, par dĂ©cret dĂ©libĂ©rĂ© en Conseil des Ministres et aprĂšs avis de la Commission tarifaire, Ă  prendre temporairement des mesures d’allĂšgement fiscal et douanier en cas de circonstances exceptionnelles. Cependant, l’article 13 de la Loi des finances n°24/011 du 20 dĂ©cembre 2024, telle qu’adoptĂ©e et promulguĂ©e Ă  ce jour, abroge ce fondement juridique en supprimant le paragraphe 4 prĂ©citĂ©. Cette abrogation empĂȘche dĂ©sormais tout recours aux allĂšgements tarifaires temporaires, y compris pour les produits surgelĂ©s initialement ciblĂ©s par l’élargissement des mesures de lutte contre la vie chĂšre. Face Ă  cette restriction lĂ©gale, le MinistĂšre de l’Économie Nationale a choisi d’adopter une approche rĂ©glementaire alternative et complĂ©mentaire. Cette approche vise Ă  accĂ©lĂ©rer l’opĂ©rationnalisation du Fonds de RĂ©gulation Économique (FOREC) -10%, qui sera un outil de rĂ©gulation directe des prix sur le marchĂ© national. Ceci Ă©tant, et Ă  ce jour, le projet de dĂ©cret modificatif du DĂ©cret n° 08/10 du 07 mai 2008, qui rĂ©visait l'organisation et le fonctionnement du FOREC, a Ă©tĂ© adoptĂ© par la Commission ECOFIRE du Gouvernement soumis au Conseil des Ministres et adoptĂ© en Conseil des Ministres le vendredi 04 avril 2025. Ainsi, la mise en place d'un mĂ©canisme institutionnel robuste tel que le FOREC s'inscrit dans une perspective de protection du pouvoir d'achat et de justice Ă©conomique Ă  long terme. Assurer le redressement productif pour la mise en valeur des espaces productifs (10%) : cette mesure va se rĂ©aliser en deux actions, Ă  savoir : (i) Ă©laborer la cartographie des espaces productifs et (ii) amĂ©nager les espaces productifs nationaux. Pour ce qui est de l’élaboration de la cartographie, les dĂ©marches sont en cours pour l’actualiser. Recommandations : (i) levĂ©e la mesure interdisant le recours aux allĂšgements tarifaires temporaires ; (ii) accĂ©lĂ©rer l’opĂ©rationnalisation du Fonds de RĂ©gulation Economique (FOREC) ; (iii) intensifier les contrĂŽles Ă©conomiques pour s’assurer de l’application des mesures d’allĂ©gement fiscal arrĂȘtĂ©es ; (iv) accĂ©lĂ©rer le processus d’actualisation de la cartographie des espaces productifs pour ainsi les viabiliser en vue de relancer la production locale et de rĂ©duire le risque de dĂ©pendance structurelle aux importations. Kinshasa Economie
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Finalisation de la cartographie et de la feuille de route de mise en œuvre du Plan d’industrialisation province par province, pour le développement d’au moins 2.600 nouvelles petites et moyennes industries (PMI)
  • Cartographie du plan d’industrialisation des PMI par province constituée (0%) ;
  • Feuille de route des PMI par province arrêtée et mise en œuvre (0%) ;
  • Au moins 2.600 nouvelles PMI accompagnées et développées (5,7%);
2% Cartographie du plan d’industrialisation des PMI par province (0%) : selon les informations en notre possession, aucune cartographie n’a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©e en faveur des Petites et Moyennes Industries, province par province, en dehors des six espaces industriels tels que prĂ©vus dans le Plan Directeur d’Industrialisation. Il s’agit notamment de : la ville-province de Kinshasa, Kongo central et l’ex Bandundu ; l’ancienne province de l’Equateur ; l’ancienne province Orientale ; l’espace KasaĂŻ ; l’ancienne province du Katanga et l’ancien Kivu. Ces six espaces concernent plus les projets de dĂ©veloppement des Zones Economiques SpĂ©ciales. Feuille de route des PMI province par province (0%) : pas de feuille de route des PMI en dehors de celle des Zones Economiques SpĂ©ciales (feuille de route du PDI 2025-2035) qui prĂ©voit 3 phases, Ă  savoir : (i) le dĂ©marrage – renforcement des bases (climat des affaires, filiĂšres industrielles et crĂ©ation des ZES) -2025-2027 ; (ii) accĂ©lĂ©ration – mise en place des Ă©cosystĂšmes industriels (2028-2032)- pĂŽles industriels, montĂ©s en puissance de la transformation locale et interconnexion logique et Ă©nergĂ©tique ; (iii) consolidation – intĂ©gration rĂ©gionale et montĂ©e en valeur (2032-2035) – intĂ©gration dans les chaĂźnes de valeur rĂ©gionales, exportation des produits semi-finis et finis et dĂ©veloppement de l’innovation et de la R&D industrielle. Accompagnement d’au moins 2.600 PMI (5,7%) : le FPI n’a pas pu Ă©tablir une classification claire pour les diffĂ©rencier des petites et grandes industries en fonction des emplois Ă  crĂ©er, du chiffre d’affaires et de la valeur des investissements injectĂ©s. Entre janvier 2024 Ă  mai 2025, on peut noter que le FPI a accordĂ© des prĂȘts Ă  20 projets pour une valeur totale de 57,34 millions de USD (8 pour Kinshasa, 1 Ituri, 1 Kongo -Central, 5 Nord-Kivu, 2 Haut-Katanga, 1 KasaĂŻ-Oriental, 1 Kwilu, 1 Tshopo) et des subventions en faveur de 10 projets pour une valeur de 72.597 426 (1 Sankuru, 2 Haut UĂ©lĂ©, 2 Tshopo, 1 Kwilu, 1 Sud-Kivu et 1 Nord-Kivu, 1 Kinshasa et 1 Haut-Katanga). Par ailleurs, le FPI a pris les mesures importantes suivantes : (i) une nouvelle politique de financement a Ă©tĂ© validĂ© en Conseil d’Administration qui dĂ©finit notamment les modes d’intervention en faveur des jeunes et femmes entrepreneurs ; (ii) un avenant au protocole d’accord a Ă©tĂ© signĂ© le 08 mai 2025 entre le FPI et le FOGEC pour le financement des jeunes entrepreneurs pour rĂ©pondre Ă  la question des garanties Ă  prĂ©senter, programme dĂ©nommĂ© VIJANA ; et (iii) des discussions ont Ă©tĂ© amorcĂ©es avec des partenaires potentiels (PNUD, ANSER, 
) pour rĂ©soudre la problĂ©matique du financement des entrepreneurs et de l’énergie en zone rurale et pĂ©riurbaine. Recommandations : (i) Ă©laborer une cartographie du plan d’industrialisation des PMI par province assortie de sa feuille de route de mise en Ɠuvre ; (ii) Ă©tablir une nette diffĂ©rence entre les PMI et les PME avec un plan de financement ad hoc. Kinshasa Industrie
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Mise en œuvre de la ZES dans le territoire de Kipushi dans le cadre du projet de production des composantes des batteries électriques
  • Etudes de préfaisabilité et de faisabilité réalisées (50%) - pond. 20%;
  • Fonds mobilisés et partenaires identifiés (50%) - pond. 20% ;
  • Sécurisation du site foncier (40%) - pond. 5% ;
  • Immatriculation de la Société du Portefeuille et de chaque Société d’Exploitation et demande formelle de création de la ZES dans chaque pays (10%) - pond. 5% ;
  • Travaux de viabilisation des infrastructures de base lancés et finalisés (0%) - pond. 40% ;
  • Première phase de la Zone effective (0%) - pond. 10%
4% RĂ©alisation des Ă©tudes de faisabilitĂ© (50%) : une Ă©tude de prĂ©faisabilitĂ© a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par la SociĂ©tĂ© ARISE IIP. Il ne reste que les Ă©tudes de faisabilitĂ© et celui d’impact environnemental et social. Initialement prĂ©vu Ă  Kipushi, le site est transfĂ©rĂ© Ă  Musompo Ă  Kolwezi au Lualaba. Cette ZES s’étendra sur plus de 900 hectares. Avec des prĂ©visions de crĂ©ation de plus de 25 000 emplois directs et 60 000 emplois indirects, elle jouera un rĂŽle clĂ© dans le dĂ©veloppement des infrastructures essentielles pour soutenir l'industrie des batteries et des vĂ©hicules Ă©lectriques. Mobilisation des fonds et identification des partenaires (50%) : des discussions sont en cours avec des institutions financiĂšres internationales (Commission Economique pour l’Afrique et la Banque Africaine d’Import-Export, Afriximbank) pour mobiliser les fonds nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation de ce projet stratĂ©gique visant Ă  transformer localement les ressources miniĂšres du pays. Le projet bĂ©nĂ©ficie du soutien d’un partenaire technique spĂ©cialisĂ©e qui n’est rien d’autre que la sociĂ©tĂ© ARISE IIP. Il sied de relever que l’implication des deux bailleurs prĂ©citĂ©s fait suite Ă  l’Accord-Cadre signĂ© en date du 29 avril 2022 entre la RDC et la Zambie visant Ă  Ă©tablir des ZES transfrontaliĂšres dĂ©diĂ©es Ă  la production des prĂ©curseurs des batteries, de batteries et vĂ©hicules Ă©lectriques. Une commission de suivi de cet accord-cadre a Ă©tĂ© mise en place. SĂ©curisation du site (40%) : deux mesures ont Ă©tĂ© prises jusqu’ici, notamment l’arrĂȘtĂ© provincial de cession des terres ainsi que la dĂ©limitation partielle du site. Deux mesures restent encore en attente, Ă  savoir : (i) l’arrĂȘtĂ© ministĂ©riel des Affaires FonciĂšres d’octroi de la propriĂ©tĂ© du site de Musompo et (ii) le recensement et indemnisation des occupants du site. CrĂ©ation de la sociĂ©tĂ© du portefeuille et d’exploitation (10%) : demande d’immatriculation de la sociĂ©tĂ© du portefeuille et du statut des ZES en cours. CrĂ©ation d’une sociĂ©tĂ© d’exploitation en attente. Travaux de viabilisation des infrastructures de base lancĂ©s et finalisĂ©s (0%) : la pose de la premiĂšre pierre a eu lieu le 26 mars 2025. PremiĂšre phase de la Zone effective (0%). Recommandation : accĂ©lĂ©rer la mise en oeuvre des diffĂ©rentes Ă©tapes clĂ©s du projet. Lualaba Industrie
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Lancement de la Zone Economique Spéciale Pool Malebo pour la transformation des produits forestiers
  • Etudes de préfaisabilité et de faisabilité réalisées (100%) ;
  • Fonds mobilisés et partenaires identifiés (75%) ;
  • Sécurisation du site foncier (100%) ;
  • Immatriculation de la Société de Portefeuille et de chaque Société d’Exploitation et demande formelle de création de la ZES dans chaque pays (100%) ;
  • Travaux de viabilisation des infrastructures de base lancés et finalisés (43%) ;
  • Première phase de la Zone effective (0%)
10% RĂ©alisation des Ă©tudes de faisabilitĂ© (100%) : Toutes les Ă©tudes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par la SociĂ©tĂ© SIDIC, filiale de la SociĂ©tĂ© ARISE IIP. La Zone concentrera ses activitĂ©s sur la transformation du bois, la transformation de volailles et la production de boissons dĂ©diĂ©es au marchĂ© local. La zone accueillera Ă©galement des entreprises spĂ©cialisĂ©es dans le secteur pharmaceutique, le recyclage du plastique, l’électromĂ©nager, les vĂ©hicules Ă©lectriques ainsi que d’autres industries de transformation. Mobilisation des fonds et identification des partenaires (75%) : la SociĂ©tĂ© ARISE IIP a signĂ© un accord-cadre avec le gouvernement congolais pour le dĂ©veloppement de la zone industrielle de Kin-Malebo en date du 16 septembre 2022 pour un coĂ»t de 187,4 millions de USD. L’Etat congolais dĂ©tient 40% et la sociĂ©tĂ© dont question 60%. Le coĂ»t global de la premiĂšre phase est Ă©valuĂ© Ă  91,86 millions de USD sur un total de 187,42 millions de USD et 180 hectares seront dĂ©diĂ©s uniquement au dĂ©veloppement industriel sur une superficie totale de 514 hectares. A ce jour, le partenaire SIDIC a dĂ©jĂ  dĂ©pensĂ© 36 millions de USD, soit 56% en termes d’exĂ©cution financiĂšre. Le Gouvernement n’a toujours rien injectĂ© alors que sa quotitĂ© (27,81 millions de USD) devrait permettre de construire des infrastructures publiques de base, notamment : (i) le bĂątiment du guichet unique ; (ii) la caserne de pompiers ; (iii) la station police ; (iv) la construction du poste dans lignes de transmission Ă©letrique. SĂ©curisation du site foncier (100%) : zones dĂ©jĂ  sĂ©curisĂ©es sur l’ensemble de la superficie. Immatriculation de la SociĂ©tĂ© de Portefeuille et demande formelle du statut d’amĂ©nageur-gestionnaire de la ZES (100%) : ladite sociĂ©tĂ© a signĂ© un contrat d’amĂ©nagement au dĂ©veloppement, Ă  l’exploitation et la gestion de la ZES Kin-Malebo avec l’Agence des Zones Economiques SpĂ©ciales (AZES) en date du 25 mai 2023. En outre, elle est immatriculĂ©e comme sociĂ©tĂ© relevant du MinistĂšre du Portefeuille de l’Etat ; Travaux de viabilisation des infrastructures de base lancĂ©s et finalisĂ©s (43%) : les travaux de viabilisation du site ont dĂ©marrĂ© : Les murs de clĂŽture ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s Ă  100%, le drainage routier et fluvial Ă  88%, le portique d’entrĂ©e Ă  93%, les lignes de transmission Ă  7%, les travaux Ă©lectriques Ă  l’intĂ©rieur de la zone Ă  4%, le bĂątiment de sĂ©curitĂ© Ă  8%, les rĂ©seaux d’eau et d’eaux usĂ©s Ă  9%, la construction du quai Ă  0% et la voirie urbaine Ă  100% (5km de route ont Ă©tĂ© dĂ©jĂ  construites). PremiĂšre phase de la Zone effective (0%). Recommandations : (i) la signature du contrat de maĂźtrise d’ouvrage (dĂ©finir les conditions de prĂ©financement de la ligne de transmission) et celui de l’accord d’achat d’électricitĂ© ; (ii) l’octroi d’un tarif prĂ©fĂ©rentiel en Ă©nergie Ă©lectrique ; (iii) le financement de la rĂ©alisation de 4 infrastructures publiques Ă  charge de l’Etat (les routes d’accĂšs et rond-point proposĂ©s par l’ACGT avec des pistes d’accĂšs, le bĂątiment du guichet unique, la station de police, la caserne de pompiers). Les plans de ces infrastructures sont Ă  la disposition de l’ACGT et l’AZES ; ainsi que (iv) la dĂ©signation d’un point focal pour prendre en charge toutes les dĂ©marches administratives de l’amĂ©nageur de la ZES. Kinshasa Industrie
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Mise en œuvre de la ZES pilote de Maluku à Kinshasa pour l’agro-industrie, les matériaux de construction, la valorisation métallurgique et les emballages
  • Etudes de préfaisabilité et de faisabilité réalisées (100%) ;
  • Fonds mobilisés et partenaires identifiés (75%) ;
  • Sécurisation du site foncier (25%) ;
  • Immatriculation de la Société de Portefeuille et de chaque Société d’Exploitation et demande formelle de création de la ZES dans chaque pays (100%) ;
  • Travaux de viabilisation des infrastructures de base lancés et finalisés (30%) ;
  • Première phase de la Zone effective (17%)
9% RĂ©alisation des Ă©tudes de faisabilitĂ© (100%) : Toutes les Ă©tudes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par la BAD. Mobilisation des fonds et identification des partenaires (75%) : un contrat fĂ»t signĂ© en date du 28 janvier 2020 avec un amĂ©nageur-gestionnaire de la ZES pilote de Maluku qui n’est rien d’autre que la SociĂ©tĂ© Strategos Group LLC aprĂšs un processus d’appel d’offre international lancĂ© en 2018. Pour cause de dĂ©faillance dans la mise en Ɠuvre du contrat d’amĂ©nagement relatif au dĂ©veloppement, Ă  l’exploitation et Ă  la gestion de la ZES pilote de Maluku, le statut d’amĂ©nageur-gestionnaire lui a Ă©tĂ© retirĂ© le 20 avril 2022 et l’AZES s’est substituĂ©e Ă  l’AmĂ©nageur et supervise depuis lors les travaux d’amĂ©nagement de la ZES Pilote de Maluku. Le coĂ»t global d’amĂ©nagement est estimĂ© Ă  103 millions de dollars amĂ©ricains. A ce jour, la Banque Africaine de DĂ©veloppement a financĂ© les infrastructures relevant de la responsabilitĂ© de l’Etat dans la ZES pilote de Maluku Ă  travers le projet PABRC pour un montant de 30 millions USD. Il s’agit d’un appui budgĂ©taire accordĂ© Ă  notre gouvernement, du restĂ©, gĂ©rĂ© par la Cellule d’ExĂ©cution de Financement en faveur des Etats Fragiles (CFEF) qui dĂ©pend du MinistĂšre des Finances. SĂ©curisation du site foncier (25%) : Ă©tendue sur une superficie de 885 hectares, la ZES pilote de Maluku va se dĂ©velopper en deux phases : (i) la premiĂšre phase porte sur une superficie de 234 hectares dont une grande partie a Ă©tĂ© sĂ©curisĂ©e - il ne reste que 13 hectares Ă  exproprier et (ii) la deuxiĂšme phase, quant Ă  elle, s’étend sur 641 hectares. Rien n’a encore Ă©tĂ© fait jusqu’ici. Immatriculation de la SociĂ©tĂ© de Portefeuille et demande formelle du statut d’amĂ©nageur-gestionnaire de la ZES (100%) : la sociĂ©tĂ© est dĂ©tenue Ă  100% de l’Etat congolais qui assure le rĂŽle d’amĂ©nageur-gestionnaire. Travaux de viabilisation des infrastructures de base lancĂ©s et finalisĂ©s (30%): L’appui de la BAD a permis de construire (i) une partie de la voirie interne de la ZES (route principale et voies secondaires) : 3,8 km dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ©es sur un total de 8 km, (ii) le bĂątiment administratif de l’AZES oĂč sera logĂ© le Guichet Unique de crĂ©ation d’entreprise : travaux finalisĂ©s et il ne reste que l’équipement non prĂ©vu malheureusement dans l’appui budgĂ©taire ainsi que (iii) un nouveau poste Ă©lectrique et d’autres infrastructures de base. PremiĂšre phase de la Zone effective (17%) : 10 entreprises ont, Ă  ce stade, signĂ© des conventions d’occupation avec l’AZES. Seulement 2 d’entre-elles sont effectivement opĂ©rationnelles, Ă  savoir : (i) la SociĂ©tĂ© Varun Beverage qui produit 1,2 millions de boisson Pepsi et Mirinda par jour et (ii) la SociĂ©tĂ© Saphir Ceramics, premiĂšre usine de carreaux en RDC d’une capacitĂ© de production de 70.000 m. Recommandations : (i) s’acquitter du solde des fonds pour la finalisation de la viabilisation du site (80%) ; (ii) payer les indemnitĂ©s compensatoires des expropriĂ©s de la zone Ă©valuĂ©es Ă  ce jour Ă  5 millions de USD devant permettre de rĂ©cupĂ©rer une superficie totale de 13 hectares – l’IGF a dĂ©jĂ  validĂ© cette dette qui traĂźne encore au niveau des Finances pour ĂȘtre payĂ©e afin de finaliser complĂštement cette premiĂšre phase; (iii) opĂ©rationnaliser le fonds spĂ©cial de financement des ZES dans le cadre de la matĂ©rialisation du Plan directeur d’industrialisation ; et (iv) rendre effectif l’octroi des tarifs prĂ©fĂ©rentiels de l’énergie Ă©lectrique. Kinshasa Industrie
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Finalisation des travaux de mise au point de l’usine de TRIOMF RDC SA, Société d’Economie Mixte pour la fabrication locale des fertilisants agricoles
  • Plan de relance élaboré (5%), validé (5%), financé (10%) et mis en œuvre (0%)
5% En juillet 2023, le PrĂ©sident de la RĂ©publique avait instruit le gouvernement d'examiner et de soutenir le plan de relance de TRIOMF RDC SA. Ce plan vise Ă  amĂ©liorer l'approvisionnement, Ă  promouvoir la production locale de fertilisants et Ă  encadrer les agriculteurs. En septembre 2024, le Ministre du Portefeuille a rencontrĂ© une dĂ©lĂ©gation de TRIOMF RDC pour discuter des dĂ©fis rencontrĂ©s par l'entreprise et de la suite des dĂ©marches entreprises au niveau du Fonds de Promotion de l'Industrie (FPI) pour obtenir un financement Ă  hauteur de 14,7 millions de USD destinĂ© Ă  la relance des activitĂ©s de cette sociĂ©tĂ© d’économie mixte (30% de l’état congolais et 70% du partenaire sud-africain Africom). IGF a dĂ©jĂ  validĂ© cette ligne de crĂ©dit. Le FPI a lancĂ© un avis d’appel d’offres qui est, du reste, en phase terminale pour recruter le Cabinet qui va accompagner TRIOMF dans l’acquisition d’équipements et de matĂ©riels. Seulement, deux facteurs sont susceptibles d’impacter nĂ©gativement le projet, Ă  savoir : (i) Afriland First Bank aurait prĂ©cĂ©dĂ© Ă  une mise en index ou Ă  une restriction des services Ă  l’encontre de Triomf ; et (ii) la condamnation du reprĂ©sentant de la sociĂ©tĂ© Sud-Africaine Africom, en l’occurrence, Monsieur Christo Grobler Stephanus dans l’affaire Bukanga-Lonzo. Recommandation : restructuration de l'actionnariat de la SociĂ©tĂ© TRIOMF, SociĂ©tĂ© d'Ă©conomie mixte. Kongo-Central Industrie
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Création de la Banque publique de Développement et d’un marché des valeurs mobilières
  • Partenaire technique identifié et projet lancé officiellement (pond. 5%) - 100%
  • Etudes réalisées (pond. 25%) - 10% ;
  • Stabilité financière renforcée ( pond. 15%) - 20%;
  • Capacités des acteurs financiers renforcés (pond. 5%) -0%;
  • Banque publique de développement et marché des valeurs mobilières mises en place ( pond. 50%)- 0%.
2% L’identification du partenaire technique et lancement officiel du projet (100%) : Le Conseil d’administration du Fonds africain de dĂ©veloppement, le guichet de prĂȘts concessionnels du Groupe de la Banque africaine de dĂ©veloppement, a approuvĂ©, le 1er dĂ©cembre 2022, Ă  Abidjan, l’octroi d’un don de 12 millions de dollars amĂ©ricains Ă  la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (RDC) pour mettre en Ɠuvre le Projet d’Appui au DĂ©veloppement du Secteur Financier et d’Inclusion financiĂšre dans le pays (PADSFI), du reste, mis en Ɠuvre sous la coordination du Ministre des Finances avec l’appui technique de la BAD. L’objectif principal du projet est de soutenir les rĂ©formes du secteur financier de la RDC et d’amĂ©liorer l’inclusion financiĂšre des populations vulnĂ©rables. Le PADSF s’inscrit dans le cadre de la StratĂ©gie Nationale d’Inclusion FinanciĂšre 2023-2028 et a pour objectifs spĂ©cifiques de contribuer Ă  : (i) l’appui au financement de long terme : soutien Ă  la mise en place de la Banque nationale de dĂ©veloppement, de la bourse de valeurs mobiliĂšres de la RDC, et du dĂ©veloppement du marchĂ© des titres publics ; (ii) l’appui Ă  l’inclusion financiĂšre : soutien aux jeunes, aux PME et aux populations rurales Ă  travers l’accĂšs facilitĂ© aux services financiers et une protection renforcĂ©e de leur droit et donnĂ©es personnelles. Cette mesure fait partie des promesses de campagne du Chef de l’Etat. En novembre 2024, une mission officielle de la BAD a sĂ©journĂ©e Ă  Kinshasa pour lancer officiellement le projet et une unitĂ© de gestion de projet a Ă©tĂ© mise en place. RĂ©alisation des Ă©tudes (10%) : trois types d’études vont ĂȘtre rĂ©alisĂ©es, Ă  savoir : (i) pour ce qui de la Banque Nationale de DĂ©veloppement : le PADSFI soutient l’élaboration d’une stratĂ©gie de mobilisation de ressources et l’identification des produits financiers adaptĂ©s aux besoins locaux, y compris le financement vert et le soutien aux jeunes entrepreneurs, (ii) s’agissant de la crĂ©ation d’une bourse des valeurs mobiliĂšres : une Ă©tude de faisabilitĂ© et d’un plan d’affaires doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e et en avril 2025, des appels Ă  manifestation d’intĂ©rĂȘt ont Ă©tĂ© lancĂ©s pour recruter des consultants chargĂ©s de l’élaboration de ces deux Ă©tudes ; (iii) pour ce qui est du dĂ©veloppement des marchĂ©s des titres publics : le projet appuiera la rĂ©vision du cadre rĂ©glementaire et opĂ©rationnel des Ă©missions de titres, ainsi que la mise en place d’une plateforme de nĂ©gociation multilatĂ©rale et d’une salle des marchĂ©s au sein de la BCC. Renforcement de la stabilitĂ© financiĂšre et l’inclusion (20%) : (i) interopĂ©rabilitĂ© des services financiers numĂ©riques : le projet travaille Ă  intĂ©grer davantage d’institutions financiĂšres au switch nationale pour amĂ©liorer l’accĂšs aux services financiers numĂ©riques ; (ii) opĂ©rationnalisation de la centrale des incidents de paiement : cette initiative vise Ă  renforcer la confiance dans le systĂšme financier en surveillant les incidents de paiement, et (iii) mise en place de l’observatoire de la qualitĂ© des Services Financiers (OQSF) qui est en cours de crĂ©ation pour surveiller et Ă©valuer la qualitĂ© des services financiers offerts aux consommateurs. Renforcement des capacitĂ©s des acteurs financiers (0%) : le projet prĂ©voit de former 14 banques commerciales et d’autres acteurs clĂ©s pour amĂ©liorer la qualitĂ© et la portĂ©e des services financiers. Mise en place d’une banque publique de dĂ©veloppement et marchĂ© des valeurs mobiliĂšres (0%). Recommandation : accĂ©lĂ©rer le processus Kinshasa Finances
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Créer une juridiction spécialisée chargée de la répression des crimes économiques et financiers
  • Cadre juridique et institutionnel élaboré, soumis, adopté et promulgué (pond. 40%) – 10% ;
  • Ressources humaines spécialisées recrutées et formées ( pond. 20%) – 0% ;
  • Moyens matériels et logistiques mobilisés ( pond.10%)- 0% ;
  • Coopération institutionnelle formalisée ( pond.10%) – 0%;
  • Activités judiciaires réalisées ( pond.10%) – 0% ;
  • Transparence et gouvernance garantie (pond.10%) – 0%
1% Mise en place du cadre juridique : un projet de loi a Ă©tĂ© apprĂȘtĂ© Ă  ce sujet. Lors de la 77Ă©me rĂ©union du Conseil des Ministres le 10 novembre 2024, le Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a prĂ©sentĂ© au Gouvernement un projet de loi visant Ă  crĂ©er un parquet national Ă©conomique et financier, ainsi que des chambres spĂ©ciales dĂ©diĂ©es aux affaires Ă©conomiques et financiĂšres. Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, il a par la suite prĂ©sentĂ© le projet de loi portant crĂ©ation d’un tribunal Ă©conomique et financier avec son parquet rattachĂ© lors de la 40Ă©me rĂ©union du Conseil des ministres, tenue le vendredi 18 avril 2025. Pour Ă©viter que ce projet loi soit recalĂ© au niveau du Parlement, un groupe de travail a Ă©tĂ© créé rĂ©unissant quelques dĂ©putĂ©s nationaux, sĂ©nateurs et membres du Gouvernement, lequel a produit un texte final qui a Ă©tĂ© Ă  ce jour soumis Ă  l’assemblĂ©e nationale. Il va donc ĂȘtre dĂ©battu au cours de cette session parlementaire. Recommandation : accĂ©lĂ©rer le processus Kinshasa Finances et Justice
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Modification du Code des Investissements pour l’adapter aux priorités de développement et le rendre attractif et compétitif
  • Recrutement d’un consultant international (33,75%) ;
  • Rédaction de l’avant-projet du code des investissements (mai-juin) – 0% ;
  • Validation technique interinstitutionnelle (juillet) – 0% ;
  • Atelier national de validation multisectorielle organisé (secteur privé, OSC, bailleurs) -0%
  • Dépôt du projet de loi au gouvernement (conseil des ministres) – 0% septembre ;
  • Transmission au Parlement pour adoption (fin 2025-début 2026) – 0%
6% La modification du code des investissements est inscrite dans la feuille de route de l’ANAPI relative Ă  l’amĂ©lioration du climat des affaires en RDC, du reste, validĂ©e le 21 fĂ©vrier 2025 en Conseil des Ministres. Datant de 2002 et devenu de surcroĂźt obsolĂšte, la rĂ©vision du Code des Investissements cherche Ă  rĂ©pondre aux enjeux de compĂ©titivitĂ© (incitations fiscales ciblĂ©es), de transition Ă©cologique (engagements environnementaux et sociaux), d’attractivitĂ© (prioritĂ©s sectorielles) et du genre. La Banque mondiale appuie cette rĂ©forme dans le cadre du Projet d’Appui Ă  la RĂ©forme des Entreprises et Ă  la CompĂ©titivitĂ© (PAREC). Un consultant a Ă©tĂ© recrutĂ© depuis mars 2025 pour accompagner ce processus. Il est chargĂ© d’élaborer les termes de rĂ©fĂ©rence de la mission (100%), d’élaborer le chronogramme de la mission (100%), d’élaborer la note de cadrage, la mĂ©thodologie et les Ă©tapes prĂ©vues (50%), de diagnostiquer le Code avec le secteur public et le Secteur PrivĂ© (0%), de se dĂ©ployer auprĂšs des parties prenantes (20%), d’élaborer le document d’évaluation du Code des Investissements, de proposer un nouveau code des investissements et d’élaborer un avant-projet du Code et de ses mesures d’application (0%). Recommandation : accĂ©lĂ©rer le processus Kinshasa Plan et Justice
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Poursuivre des efforts d’amélioration de la collecte de l’impôt des Sociétés et d’élargissement de l’assiette fiscale
  • Législation fiscale réformée et mise en oeuvre (10%) ;
10% LĂ©gislation fiscale rĂ©formĂ©e (10%) : la loi n°23/053 du 30 novembre 2023 a Ă©tĂ© promulguĂ©e et publiĂ©e au journal officiel le 29 dĂ©cembre 2023. L’objectif principal de cette loi est de simplifier le systĂšme fiscal congolais en remplaçant le systĂšme cĂ©dulaire par un systĂšme d’imposition directe des revenus, constituĂ© de deux impĂŽts distincts : (i) l’impĂŽt sur les sociĂ©tĂ©s (IS) et (ii) l’impĂŽt sur le revenu des personnes physiques (IRPP). Les diffĂ©rents textes rĂ©glementaires et lĂ©gislatifs ont Ă©tĂ© pris pour garantir l’exĂ©cution de la prĂ©sente Loi. La mise en application des dispositions susvisĂ©es est prĂ©vue le 1er janvier 2026. Il ne reste que la signature et la publication du DĂ©cret du Premier Ministre qui, au terme de l’article 129 de la loi susvisĂ©e, prĂ©voit la possibilitĂ© pour les entreprises de procĂ©der Ă  une réévaluation lĂ©gale de leurs actifs immobilisĂ©s. Cette disposition vise Ă  attĂ©nuer les effets de l’inflation et de la dĂ©prĂ©ciation de la monnaie nationale sur la valeur comptable des immobilisations. Ce projet de dĂ©cret a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© adoptĂ©e lors de la 39Ă©me rĂ©union du Conseil des Ministres tenue le 11 avril 2025. Recommandation : signer et publier ledit DĂ©cret par la Cheffe du Gouvernement Kinshasa Finances
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Développement des mécanismes alternatifs de règlement des différends dans les secteurs public et privé, notamment dans le domaine fiscal
  • Mécanismes alternatifs de résolution d’insolvabilité des assujettis développés (5%)
5% L’article 51 de la Loi des finances n°24/11 du 20 dĂ©cembre 2024 a ajoutĂ© l’article 108 bis de la Loi n°004/2003 du 13 mars 2003 portant rĂ©forme des procĂ©dures fiscales telle que modifiĂ©e et complĂ©tĂ©e Ă  ce jour. Ledit article a instituĂ© une commission nationale de mĂ©diation, instance consultative, paritaire et indĂ©pendante destinĂ©e Ă  formuler des avis au Ministre des Finances, en vue de la rĂ©solution des litiges persistants entre les contribuables et l’Administration des ImpĂŽts, Ă  l’issue de l’examen de la rĂ©clamation. Pour ce faire, le Ministre des Finances est censĂ© prendre un arrĂȘtĂ© fixant la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Commission susmentionnĂ©e. Recommandation : prendre un arrĂȘtĂ© Ă  ce sujet Dans l'entretemps, conformĂ©ment aux dispositions de l'article 105 bis de la Loi susmentionnĂ©e, les services traitent les rĂ©clamations contentieuses selon les montants contestĂ©s et sont dĂ©grĂ©vĂ©s par les autoritĂ©s compĂ©tentes comme suit : supĂ©rieur Ă  CDF 20 milliards (Directeur GĂ©nĂ©ral); infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  CDF 20 milliards (grandes entreprises); entre 20 millions et 20 milliards de CDF (Directeur urbain ou provincial pour les contribuables relevant des centres des impĂŽts), infĂ©rieurĂ  CDF 200 millions de CDF pour compĂ©tence du Chef de Centre des ImpĂŽts. Kinshasa Finances
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Formulation des stratégies de développement des entreprises structurantes : SNEL, REGIDESO, GECAMINES, MIBA, SNCC, ONATRA, SONAS, COMINIERE, SOKIMO, CONGO AIRWAYS
  • Politique générale des entreprises du portefeuille élaborée, validée et appliquée (18%)
18% Les stratĂ©gies de dĂ©veloppement des entreprises structurantes ont Ă©tĂ© coulĂ©es dans le document de politique gĂ©nĂ©rale des entreprises du portefeuille qui a Ă©tĂ© adoptĂ© lors de la rĂ©union du Conseil des Ministres tenue le 20 septembre 2024. Cette politique vise Ă  repositionner les entreprises publiques comme des acteurs clĂ©s du dĂ©veloppement Ă©conomique national. Cette politique gĂ©nĂ©rale adoptĂ©e s’articule autour de 4 objectifs, Ă  savoir : (i) assurer la diversification de l’économie : encourager la production de biens et services par les entreprises publiques pour rĂ©duire la dĂ©pendance Ă  un nombre limitĂ© de secteurs Ă©conomiques ; (ii) accroĂźtre la contribution des entreprises du portefeuille au budget de l’Etat : amĂ©liorer la rentabilitĂ© des entreprises publiques afin qu’elles versent des dividendes significatifs Ă  l’Etat actionnaire ; (iii) crĂ©er des emplois : stimuler l’emploi par le redressement et le dĂ©veloppement des entreprises ainsi Ă  la rĂ©duction du chĂŽmage ; (iv) amĂ©liorer de la gouvernance : mettre en place des mĂ©canismes de gestion transparente et efficace pour assurer la performance et la compĂ©titivitĂ© des entreprises publiques. MalgrĂ© l’adoption de cette politique gĂ©nĂ©rale des contraintes majeures subsistent, notamment le manque de financement, la lenteur dĂ©cisionnelle et une adhĂ©sion mitigĂ©e des parties prenantes. Il sera nĂ©cessaire d’accĂ©lĂ©rer la mise en Ɠuvre de la feuille de route des recommandations issues des Ă©tats gĂ©nĂ©raux, spĂ©cialement celles en rapport avec les Commissions III et IV dĂ©diĂ©es respectivement Ă  la relance et au redressement des entreprises du portefeuille. Kinshasa Portefeuille
Des services publics plus efficaces Mettre en place un mécanisme plus souple de transfert des ressources du pouvoir central aux provinces et aux ETD
  • Taux de transfert effectif par rapport au 40% prévu par la Constitution (45%)
  • Régularité des transferts (10%)
  • Nombre de rapports financiers produits et publiés annuellement (12%)
  • Niveau de digitalisation du processus de transfert (0%)
17% Taux de transfert effectif par rapport au 40% prĂ©vu par la Constitution (45%) : dans la pratique, ce taux de transfert est trĂšs loin d’ĂȘtre respectĂ©. D’aprĂšs les donnĂ©es disponibles des rapports officiels (cour des comptes, IGF, SĂ©nat et observatoires budgĂ©taires, en 2023, ce taux a avoinĂ© entre 16 Ă  18% en 2023 bien qu’ayant Ă©valuĂ© positivement par rapport Ă  2018 oĂč il s’est situĂ© environ 6 Ă  8%. La moyenne gĂ©nĂ©rale 2018-2023 est d'environ de 10 Ă  15%. Il sera nĂ©cessaire d'adopter une loi organique ou une ordonannce d'application prĂ©cisant les modalitĂ©s de calcul, de collecte et de transfert du 40% Ă  la source tout en dĂ©finissant clairement les ressources concernĂ©es (recettes douaniĂšres, fiscales et parafiscales, etc.). RĂ©gularitĂ© des transferts (10%) : il sied de souligner que la loi relative aux finances publiques ne prĂ©cise pas un mĂ©canisme automatisĂ© ni contraignant pour les transferts aux provinces et ETD qui d'ailleurs, ne sont pas effectuĂ©s d’une maniĂšre rĂ©guliĂšre. Il faudra publier un calendrier prĂ©visionnel des transferts en dĂ©but d'annĂ©e pour garantir la ponctualitĂ©. Nombre de rapports financiers produits et publiĂ©s annuellement (12%) : trĂšs peu de provinces publient rĂ©guliĂšrement des rapports financiers dĂ©taillants l’utilisation des fonds reçus. Sur les 26 provinces de la RDC, moins de 5 provinces produisent de maniĂšre rĂ©guliĂšre et formelle des rapports annuels de gestion budgĂ©taire. Il sera nĂ©cessaire de former les cadres provinciaux en comptabilitĂ© publique et en reporting budgĂ©taire et conditionner les transferts futurs Ă  la production du rapport prĂ©cĂ©dent. Niveau de digitalisation du processus de transfert (0%): le niveau de digitalisation du processus de transfert des ressources financiĂšres de l’Etat central vers les provinces et ETD reste trĂšs faible, voire quasi insistant. Il est recommandĂ© de : (i) dĂ©velopper un systĂšme intĂ©grĂ© de gestion des transferts ; (ii) mettre en place un portail public de transparence budgĂ©taire ; (iii) automatiser les dĂ©caissements et (iv) former et l’équiper les entitĂ©s locales. Kinshasa Finances
Plus d'emplois Créer des centres offrant des services de gestion et de coaching aux TPE
  • Nombre de centres d'innovation implantés (en raison d'un centre pour chacune de 39 villes)
13% Manque de financement de la part du Gouvernement, retard et irrégularité du versement de la quotité par l'ARSP. Recommandations : i) le Gouvernement devrait mobiliser le fonds nécessaires pour le financement des projets; ii) l'ARSP devrait assurer la régularisation et la régularité du versement de la quotité. 26 provinces Entreprenariat
Plus d'accès aux services de base Intensifier la formation des enseignants et le développement professionnel des inspecteurs du niveau primaire
  • Nombre d'enseignants et inspecteurs formés (5% : phase préparatoire)
5% Il y a eu un appel Ă  manifestation qui a expirĂ© en juillet 2024 pour le recrutement d'un Cabinet international en charge d'assistance en maĂźtrise d'ouvrage des IFME avec le financement de l'AFD et l'UNICEF. Outre, il n'y a pas une ligne spĂ©cifique dans le budget de l'État quant Ă  ce. Recommandation : mobiliser le fonds nĂ©cessaire pour la mise en oeuvre de la formation des enseignants et inspecteurs des Ă©coles primaires. Équateur, Mongala, Tanganyika et Kasaï Education
Plus d'accès aux services de base Lancer le programme de cantines scolaires
  • Nombe de cantines scolaires créées (5% : phase de lancement)
5% Ce programme est une composante de la StratĂ©gie sectorielle de l'Ă©ducation 2016-2025. Il a Ă©tĂ© annoncĂ© en 2023 pour commencer en 2024 avec quelques expĂ©riences pilotes Ă  Kinshasa et Ă  Beni. Sa feuille de route vient d'ĂȘtre validĂ©e en fĂ©vrier 2025 (StratĂ©gie nationale d'alimentation scolaire). Partenaires: PAM, UNICEF , FAO et MinistĂšre de l'Agriculure. Recommandations : Mobiliser le fonds nĂ©cessaire du Gouvernement et des partenaires impliquĂ©s pour la mise en oeuvre de ce programme. Toutes les 26 provinces Education
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Mise en œuvre du volet 2 (construction et réhabilitation de 40.459 km des routes de desserte agricole et des ouvrages d’arts) sur une période de 3 ans (2024-2026)
  • 39. 800 km de Linéaire à réhabiliter/entretenir (0%), 431 ouvrages d’art à réaliser (0%) et étude de faisabilité réalisée et actualisée.
0% Dans le cadre de la mise en Ɠuvre du deuxiĂšme volet du programme, relatif aux routes de desserte agricole et aux ouvrages d’art, le Gouvernement a procĂ©dĂ© au transfert de 12,41 millions USD aux trois Agences d’ExĂ©cution, afin de financer les Ă©tudes de faisabilitĂ© : 4,85 millions USD pour le PNUD ; 4,17 millions USD pour le BCECO et 3,84 millions USD pour le CFEF. À l’issue de ces Ă©tudes, le coĂ»t initial du volet 2, estimĂ© Ă  261 millions USD, a Ă©tĂ© réévaluĂ© Ă  1,26 milliard USD. Cette hausse significative s’explique par : L’augmentation du nombre d’ouvrages d’art, incluant des ponts en bĂ©ton armĂ© et mĂ©tallique, ainsi que des dalots simples et doubles ; L’introduction d’une nouvelle technique de stabilisation des routes, intĂ©grĂ©e en collaboration avec l’Office des Voies de Desserte Agricole (OVDA). Il est important de noter que sans l’adoption de cette nouvelle technique, le coĂ»t rĂ©visĂ© s’élĂšverait Ă  610 millions USD. Cependant, ces Ă©tudes ayant Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es il y a plus de deux ans, une actualisation technique et financiĂšre est devenue indispensable pour garantir la pertinence des donnĂ©es et des coĂ»ts. À ce jour, aucun dĂ©marrage effectif des travaux n’a Ă©tĂ© constatĂ©, en raison du manque de ressources financiĂšres mobilisĂ©es. Cette situation retarde considĂ©rablement l’opĂ©rationnalisation de ce volet crucial, alors mĂȘme que l’état de dĂ©gradation avancĂ©e du rĂ©seau routier dans l’arriĂšre-pays rend l’acheminement des biens, matĂ©riels et services extrĂȘmement difficile et onĂ©reux. L'urgence est donc de boucler le financement de ce volet, fortement attendu par les populations rurales, dont le dĂ©veloppement socioĂ©conomique dĂ©pend en grande partie de l’accessibilitĂ© aux marchĂ©s, aux intrants agricoles et aux services sociaux de base. National Agences d'exécutionPNUDBCeCoCFEF
Plus de sécurité pour tous Assurer le financement et opérationnaliser la loi de programmation militaire
  • Rationalisation de la gestion des ressources humaines
  • Formation et l’entrainement des militaires
  • Equipement militaire
  • Infrastructures militaires
  • Opérations militaires
  • Production militaire
7% Cet indicateur intĂšgre plusieurs dimensions clĂ©s, Ă  savoir : la mise Ă  la retraite des militaires, la dĂ©mobilisation des groupes armĂ©s, ainsi que l'amĂ©lioration des conditions de vie des troupes (logement, accĂšs aux soins de santĂ©, rĂ©munĂ©ration). Il ressort de l’évaluation ce qui suit : - Recrutement : plus de 20 000 nouveaux militaires ont Ă©tĂ© recrutĂ©s ; - Retraite : 10 955 militaires Ă©ligibles Ă  la retraite non dĂ©sengagĂ©s, 6 769 militaires inactifs intĂ©grĂ©s Ă  mettre Ă  la retraite, faute de moyens financiers ; - RĂ©munĂ©ration : la solde des militaires a Ă©tĂ© doublĂ©e, traduisant une amĂ©lioration notable ; - DĂ©cĂšs : aucune allocation n’a Ă©tĂ© versĂ©e pour les 11 327 dĂ©cĂšs recensĂ©s parmi les militaires ; - Protection sociale : le processus d’intĂ©gration des militaires Ă  la CNSSAP est en cours. RECOMMANDATIONS - DĂ©ployer un systĂšme numĂ©rique centralisĂ© de gestion ressources humaines des FARDC, interconnectĂ© aux autres ministĂšres (Budget, Finances, Fonction publique); - Mobiliser des ressources financiĂšres suffisantes pour permettre le dĂ©sengagement effectif des militaires actifs encore en attente de retraite; - AccĂ©lĂ©rer la mise en Ɠuvre d’un plan de dĂ©parts volontaires ou progressifs, en assurant un accompagnement social et mĂ©dical adĂ©quat; - Poursuivre les efforts de revalorisation salariale, avec indexation rĂ©guliĂšre en fonction du coĂ»t de la vie. PrĂ©voir le minimum de 500 USD pour un militaire de rang; - Payer les allocations pour les ayants droit des militaires dĂ©cĂ©dĂ©s; - AccĂ©lĂ©rer les dĂ©marches administratives pour l’intĂ©gration complĂšte des militaires Ă  la CNSSAP. - DĂ©velopper un programme de logement militaire structurĂ©, Ă  l’échelle nationale; - Investir dans des infrastructures de soins de santĂ© militaire adaptĂ©es (hĂŽpitaux, cliniques, pharmacies militaires). Au-delĂ  de la formation et de l’entraĂźnement des militaires – qu’il s’agisse des nouvelles recrues ou des anciens Ă©lĂ©ments, les programmes de formation rĂ©guliĂšre ciblĂ©s incluent l'instruction, la spĂ©cialisation, le perfectionnement des troupes, officiers, sous-officiers, instructeurs et formateurs a Ă©tĂ© trĂšs faiblement exĂ©cutĂ©e en raison d’un manque de financement. Il ressort de l'Ă©valuation qu'aucune des actions ci-aprĂšs a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e avec succĂšs. il s'agit notamment de (du): - recyclage de 4 000 militaires de la 31e Brigade de RĂ©action Rapide (RR) Ă  Lwama ; - l'entraĂźnement et reconditionnement de 39 600 militaires des 22 rĂ©giments ; - la remise Ă  niveau de 6 000 Ă©lĂ©ments issus des groupes armĂ©s en reddition ; - l’entraĂźnement de 2 763 finalistes de la Brigade RR du C.I. Mura ; - le conditionnement de 5 626 finalistes issus d'une rĂ©cente vague de recrutement rĂ©partis dans six brigades RR ; - la formation du personnel naviguant des Forces d’Action ExtĂ©rieure (FAE) en Afrique du Sud (100 militaires) ; - l’entraĂźnement de 204 militaires issus de l’UCORSM, de l’UMIR, du CMOB et du CMOA. RECOMMANDATIONS - Mobiser les ressources financiĂšres nĂ©cessaires pour les formations initiale, continue et spĂ©cialisĂ©e des militaires (officiers, sous-officiers, troupes, instructeurs); - Intensifier les partenariats bilatĂ©raux et multilatĂ©raux pour la formation Ă  l’étranger (ex. FAE en Afrique du Sud). Les FARDC ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs dotations en Ă©quipements et matĂ©riels militaires au cours de la pĂ©riode rĂ©cente. Toutefois, ces acquisitions n’ont malheureusement pas respectĂ© la procĂ©dure lĂ©gale en vigueur, qui exige qu’elles soient effectuĂ©es par l’intermĂ©diaire de la Direction des acquisitions et de l’approvisionnement (DAA) relevant du MinistĂšre de la DĂ©fense nationale et des Anciens combattants. En consĂ©quence, il est aujourd’hui difficile de recenser prĂ©cisĂ©ment la nature et la quantitĂ© des Ă©quipements et matĂ©riels acquis au profit des FARDC. L’exclusion de la DAA dans ce processus a non seulement conduit Ă  une inadĂ©quation entre les acquisitions et les besoins opĂ©rationnels rĂ©els du terrain, mais elle a Ă©galement eu un impact nĂ©gatif sur des aspects essentiels tels que : - l’entreposage (manque de lieux sĂ©curisĂ©s et adaptĂ©s), - la rĂ©partition (distribution non rationnelle ou dĂ©sĂ©quilibrĂ©e), - et le contrĂŽle des armes (absence de traçabilitĂ©). L’un des exemples les plus prĂ©occupants de cette situation reste l’abandon d’armes dans les villes de Goma et Bukavu, qui illustre les dĂ©rives et les risques liĂ©s Ă  la gestion d’équipements militaires en dehors des circuits officiels et rĂ©glementĂ©s. RECOMMANDATIONS - Rendre obligatoire l’implication de la DAA dans tout processus d’achat, d’importation ou de rĂ©ception d’équipements militaires; - CrĂ©er une base de donnĂ©es centralisĂ©e et sĂ©curisĂ©e permettant d’enregistrer chaque acquisition, y compris la nature, la provenance, les quantitĂ©s et l’affectation du matĂ©riel. Alors que la Loi de programmation militaire arrive Ă  son terme au cours de l’annĂ©e en cours, le bilan de la mise en Ɠuvre du volet relatif aux infrastructures militaires prĂ©voyant notamment la construction de nouvelles casernes destinĂ©es Ă  amĂ©liorer les conditions de logement et de travail des militaires des FARDC ainsi que la rĂ©habilitation et la construction d’infrastructures militaires essentielles (bĂątiments de commandement, centres de formation, entrepĂŽts, hĂŽpitaux militaires, etc.) sur l’ensemble du territoire national, accuse un grand retard. Ce plan s'exĂ©cutera pour la pĂ©riode allant de 2025 Ă  2027. L’insuffisance des moyens financiers constitue le principal obstacle Ă  la mise en Ɠuvre effective de diffĂ©rents projets d'infrastructure. Cette contrainte budgĂ©taire persistante a conduit Ă  des retards importants, voire Ă  des annulations de chantiers prioritaires. En l’absence de financements suffisants : - Plusieurs sites identifiĂ©s pour la construction de nouvelles casernes n’ont pu ĂȘtre opĂ©rationnalisĂ©s ; - La majoritĂ© des infrastructures existantes demeurent dans un Ă©tat de dĂ©labrement avancĂ©, compromettant la sĂ©curitĂ©, l’efficacitĂ© et le moral des troupes ; - Les conditions de vie et de travail des militaires n’ont connu qu’une amĂ©lioration marginale, en contradiction avec les objectifs initiaux de la LPM. RECOMMANDATION - Mobilisation accrue et sĂ©curisĂ©e des financements Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la Loi de programmation militaire, plusieurs opĂ©rations militaires ont Ă©tĂ© conduites par les Forces armĂ©es de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo (FARDC), notamment dans les zones Ă  haute insĂ©curitĂ© de l’Est du pays. Cependant, malgrĂ© ces efforts, la situation sĂ©curitaire demeure prĂ©occupante, marquĂ©e par : - la perte de contrĂŽle de vastes portions du territoire national, notamment dans les provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu ; - la prolifĂ©ration persistante de groupes armĂ©s locaux et Ă©trangers, souvent bien armĂ©s et organisĂ©s ; - la recrudescence des attaques terroristes attribuĂ©es aux ADF (Forces dĂ©mocratiques alliĂ©es), parfois en lien avec des rĂ©seaux djihadistes internationaux. Ces constats suscitent de vives interrogations quant Ă  l’efficacitĂ© rĂ©elle des opĂ©rations militaires menĂ©es dans le cadre de cette loi. MalgrĂ© les moyens engagĂ©s, les rĂ©sultats sur le terrain restent mitigĂ©s, voire dĂ©cevants Ă  certains Ă©gards. Il apparaĂźt donc impĂ©ratif de dresser un diagnostic stratĂ©gique approfondi de cette situation. Une telle dĂ©marche devrait inclure : - une analyse interne avec les Ă©tats-majors et les commandements militaires concernĂ©s ; - un Ă©change structurĂ© avec les services de renseignement afin d’évaluer la pertinence de l’anticipation, du ciblage et de la coordination interforces ; - une consultation Ă©largie de la sociĂ©tĂ© civile, en particulier des communautĂ©s affectĂ©es, pour recueillir leurs perceptions, leurs alertes et leurs attentes en matiĂšre de sĂ©curitĂ©. L’objectif de ce diagnostic n’est pas uniquement de constater les insuffisances, mais aussi d’identifier les causes profondes de cette performance opĂ©rationnelle moins Ă©logieuse : dĂ©ficits logistiques, faiblesse du renseignement, manque de coordination interarmes, moral des troupes, mauvaise prĂ©paration, infiltration, ou encore corruption dans la chaĂźne de commandement. RECOMMANDATIONS - AmĂ©liorer les capacitĂ©s de renseignement militaire; - Renforcer le commandement opĂ©rationnel et la coordination interforces; - Renforcer la logistique et le soutien des troupes sur le terrain; - Impliquer la sociĂ©tĂ© civile et les communautĂ©s locales. En ce qui concerne l'axe relatif Ă  la production militaire, il est Ă  dĂ©plorer qu'aucun des projets planifiĂ©s dans ce domaine n’a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un quelconque financement, malgrĂ© leur importance stratĂ©gique pour l’autonomie logistique et opĂ©rationnelle des FARDC. Les projets de production locale d’armements, d’équipements militaires, de munitions ou encore de tenues et rations de combat, censĂ©s rĂ©duire la dĂ©pendance extĂ©rieure et renforcer la rĂ©silience des forces armĂ©es, sont restĂ©s lettre morte faute de mobilisation budgĂ©taire. Cette situation constitue un frein majeur Ă  la montĂ©e en puissance et Ă  la professionnalisation de l’armĂ©e congolaise. RECOMMANDATION - Disponibiliser les fonds pour l'exĂ©cution des differents projets; - Mettre en place un comitĂ© de suivi dĂ©diĂ© Ă  la relance et Ă  la coordination des projets de production militaire, en lien avec le ministĂšre de la DĂ©fense et celui de l’Industrie. National Défense nationale et Anciens Combattants
Plus de sécurité pour tous Accélérer la loi instituant la Réserve Armée de la Défense
  • Révision du cadre juridique l
  • Recrutement du personnel et nomination des animateurs
  • Formation et Renforcement des capacités
  • Logistiques et Opérations
  • Mobilisation et Recrutement des reservistes
5% L’analyse des textes lĂ©gislatifs et rĂ©glementaires relatifs Ă  la RAD rĂ©vĂšle plusieurs incohĂ©rences de nature Ă  entraver son bon fonctionnement et Ă  crĂ©er des conflits institutionnels, notamment avec l’État-Major GĂ©nĂ©ral des FARDC. 1. Contradiction sur le statut juridique de la RAD L’article 1er de la Loi n° 23/014 du 22 mai 2023 institue la RAD en la dĂ©finissant comme un service des FARDC, ce qui l’intĂšgre implicitement dans la structure des Forces armĂ©es. Cette disposition entre toutefois en contradiction avec l’intitulĂ© mĂȘme de la loi qui prĂ©sente la RAD comme une entitĂ© distincte, ainsi qu’avec l’avant-dernier alinĂ©a de l’exposĂ© des motifs, qui la considĂšre comme un service autonome, instituĂ© en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo et non au sein des FARDC. Cette ambivalence sĂ©mantique et institutionnelle porte Ă  confusion sur la nature juridique et la chaĂźne de commandement de la RAD, compromettant ainsi son dĂ©ploiement opĂ©rationnel et son ancrage administratif. 2. Flou juridique dans les modalitĂ©s d'organisation L’article 5 de la mĂȘme loi prĂ©voit que les modalitĂ©s d'organisation et de fonctionnement de la RAD soient dĂ©terminĂ©es par voie rĂ©glementaire (dĂ©cret). Or, cette disposition entre en contradiction avec l’article 64 de la Loi organique n° 11/012 du 11 aoĂ»t 2011 portant organisation et fonctionnement des FARDC, qui stipule que l'organisation des corps et services des FARDC relĂšve d’une ordonnance prĂ©sidentielle, et non d’un dĂ©cret. En procĂ©dant par dĂ©cret (DĂ©cret n° 23/36), l’exĂ©cutif a dĂ©rogĂ© aux exigences hiĂ©rarchiques prĂ©vues dans la hiĂ©rarchie des normes, mettant ainsi en question la lĂ©galitĂ© des mesures d’application Ă©dictĂ©es pour la RAD. 3. AmbiguĂŻtĂ©s et chevauchements dans le dĂ©cret d’application Plusieurs articles du DĂ©cret n° 23/36 (notamment les articles 7, 8, 11, 15 Ă  19, et 34) prĂ©sentent des imprĂ©cisions ou des redondances qui compliquent la mise en Ɠuvre de la RAD, notamment en ce qui concerne : - la subordination hiĂ©rarchique de la RAD par rapport Ă  l’État-Major GĂ©nĂ©ral ; - la coordination entre les structures existantes des FARDC et les unitĂ©s de la rĂ©serve ; - les mĂ©canismes de recrutement, de formation, de mobilisation et de rĂ©insertion ; - les modalitĂ©s de financement et de gestion logistique de la RAD. Ces imprĂ©cisions nuisent Ă  la clartĂ© du dispositif juridique encadrant la RAD, et rendent son fonctionnement peu opĂ©rationnel sur le terrain. RECOMMANDATIONS - RĂ©viser l’article 1er de la Loi n° 23/014 afin d’harmoniser sa formulation avec l’intitulĂ© de la loi et l’exposĂ© des motifs. Il s’agira de dĂ©terminer clairement si la RAD est un service intĂ©grĂ© aux FARDC (cas des corps spĂ©cialisĂ©s) ou un service autonome placĂ© sous la tutelle du MinistĂšre de la DĂ©fense. Cette clarification Ă©vitera les conflits de compĂ©tence entre la RAD et l’État-Major GĂ©nĂ©ral. - Modifier l’article 5 de la loi n° 23/014 pour le mettre en conformitĂ© avec la Loi organique n° 11/012 du 11 aoĂ»t 2011, en prĂ©voyant que l’organisation et le fonctionnement de la RAD soient fixĂ©s par ordonnance prĂ©sidentielle, conformĂ©ment Ă  l’article 64. Cette rĂ©vision garantira la sĂ©curitĂ© juridique de la structure de la RAD et renforcera sa lĂ©gitimitĂ© institutionnelle. - ProcĂ©der Ă  une relecture technique et juridique du dĂ©cret afin de prĂ©ciser notamment les relations hiĂ©rarchiques entre la RAD, l’État-Major GĂ©nĂ©ral et le MinistĂšre de la DĂ©fense nationale et Anciens combattants et de structurer les modalitĂ©s de gestion des effectifs, des Ă©quipements et des ressources budgĂ©taires. L’absence de financement adĂ©quat constitue un obstacle majeur au bon fonctionnement de la RĂ©serve ArmĂ©e de DĂ©fense (RAD). Cette carence empĂȘche le dĂ©marrage effectif de ses activitĂ©s et compromet la montĂ©e en puissance de cette structure pourtant stratĂ©gique pour le renforcement du dispositif de dĂ©fense nationale. Selon les rĂ©sultats de l’évaluation : - Seuls 27 agents ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s Ă  ce jour, sur un total prĂ©vu de 347 membres du personnel, soit un taux de couverture en ressources humaines de 8 % ; - Le taux d’installation des structures est estimĂ© Ă  seulement 4 %, traduisant l’absence d’infrastructures administratives et opĂ©rationnelles suffisantes ; - Le niveau d’équipement atteint 33 %, grĂące essentiellement Ă  des dons et Ă  des rĂ©cupĂ©rations de matĂ©riel de seconde main. Depuis sa crĂ©ation, la RAD n’a jamais bĂ©nĂ©ficiĂ© de financements effectifs provenant du TrĂ©sor public, malgrĂ© l’existence d’un chapitre budgĂ©taire prĂ©vu dans la loi de finances pour l’exercice 2024. En l’absence de dotations officielles, le service fonctionne tant bien que mal avec les moyens de bord et l’appui ponctuel du Ministre de la DĂ©fense nationale et des Anciens combattants, sous forme de dons. Cette situation met en pĂ©ril l’atteinte des objectifs fixĂ©s par la loi, notamment en ce qui concerne le recrutement, l’équipement, la formation et la mobilisation des rĂ©servistes. RECOMMANDATIONS - Mettre Ă  disposition des ressources financiĂšres suffisantes et stables, par l’opĂ©rationnalisation du chapitre budgĂ©taire dĂ©diĂ© Ă  la RAD dans le budget national; - CrĂ©er un fonds spĂ©cial ou mĂ©canisme de financement complĂ©mentaire, alimentĂ© par des partenariats nationaux et internationaux, pour soutenir le dĂ©marrage effectif de ses missions; - Octroyer des bureaux Ă  la RAD; - Finaliser la dĂ©signation des animateurs; - Inclure la RAD dans la prochaine loi de la programmation militaire 2025 – 2028 ; - Nommer un conseiller du PrĂ©sident pour la RAD (un General actif ou en retraite ; figure respectĂ©e par les FARDC et les groupes locaux) ; - Mettre en veilleuse le P-DDRCS pendant la pĂ©riode de conflits armĂ©s et attendre la fin effective de la guerre. National Défense nationale et Anciens Combattants
Plus de sécurité pour tous Elaborer et mettre en œuvre la Loi de Programmtion de la Police Nationale Congolaise
  • Elaboration et promulgation - pond. 20%, Mise en oeuvre de la loi pond. 80%
12% L'AssemblĂ©e Nationale a adoptĂ©, le 13 juin courant, la Loi sur la programmation de la rĂ©forme de la Police nationale congolaise pour la pĂ©riode 2026-2030. Son budget s’élĂšve Ă  2,55 milliards USD. Elle prevoit les six axes suivants: 1. La construction de 1 046 commissariats Ă  travers le pays ; 2. L’ouverture de six Ă©coles de police ; 3. La formation de 10 000 policiers spĂ©cialisĂ©s dans divers domaines ; 4. La crĂ©ation d’une industrie nationale dĂ©diĂ©e Ă  la production d’équipements de la police ; 5. L’implantation de garages et centres de maintenance dans chacune des 26 provinces ; 6. Le renforcement du lien entre la police et la population, Ă  travers une approche communautaire et de proximitĂ©. En ce qui concerne les Ă©tapes de l'Ă©laboration, 3 Ă©tapes ont Ă©tĂ© franchies (diagnostic, planification, validation politique) sur les 5 prĂ©vues. Nous sommes au stade de la lĂ©gislation (Adoption de la loi au parlement). La derniĂšre Ă©tape portera sur sa budgĂ©tisation (inscription dans la loi de finances publiques) l'indicateur accuse un taux d'exĂ©cution physique de 12% (3/5 pond. 20%) RECOMMANDATIONS - Mettre Ă  disposition des ressources financiĂšres suffisantes et stables ; - ProtĂ©ger les fonds allouĂ©s Ă  la PNC de toute rĂ©affectation non justifiĂ©e et usage hors circuit lĂ©gale, par une gestion budgĂ©taire rigoureuse et transparente; - Organiser des missions semestrielles d’audit et d’évaluation sur l’état d’avancement des objectifs ; - Produire des rapports publics d’étape, en collaboration avec le Parlement et les partenaires techniques et financiers; - Instaurer un mĂ©canisme de suivi-Ă©valuation de la mise en oeuvre de cette Loi. National Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières
Plus d'emplois Création des 40 Pôles d'agropreneurs organisés en filières par province par an avec une capacité de 200 postes de travail par pôle.
  • Pôles d'agropreneurs crées et organisés par filière par province sur l'an 1 du second Mandat
15% Dans le cadre de la promotion de l’agro-industrie et de l’entrepreneuriat agricole, le MinistĂšre de l’Agriculture et SĂ©curitĂ© Alimentaire a initiĂ© l’opĂ©rationnalisation de pĂŽles d’agropreneurs uniquement dans la zone d'intervention de l'Agence de Transformation Agricole (ATA). RĂ©sultats enregistrĂ©s: 73 agropreneurs accompagnĂ©s Ă  ce jour, rĂ©partis comme suit :14 opĂ©rateurs d’usines agro-industrielles;4 franchises agro-industrielles;51 PME créées par des femmes et des jeunes, 4 usines de fabrication de Fufu. PĂŽles concernĂ©s : Nkuadi (KasaĂŻ-Oriental),Ruzizi (Sud-Kivu),Mongata (Kinshasa-Kwango)Lubumbashi (Haut-Katanga).La zone de la Ruzizi (Sud-Kivu) est devenue un modĂšle de rĂ©fĂ©rence en matiĂšre d’implantation progressive des pĂŽles Ă©conomiques agricoles en RDC. Contraintes majeures :Faible taux de dĂ©caissement budgĂ©taire : sur les 11 % du budget national allouĂ© au MinistĂšre de l’Agriculture, seulement 1 % est rĂ©ellement dĂ©caissĂ©, paralysant la mise en Ɠuvre de nombreuses activitĂ©s structurantes; Manque de fonds de roulement et d’équipements pour les jeunes entreprises agricoles installĂ©es., Absence de cadre incitatif harmonisĂ© pour les franchises agro-industrielles. Recommandations :CrĂ©er une ligne budgĂ©taire spĂ©ciale d’amorçage dĂ©diĂ©e aux pĂŽles d’agropreneurs et aux franchises agro-industrielles. AccelĂ©rer la procedure de promulgation des textes rĂ©gissant le secteur agricole (Politique de l'Agriculture Durable et la loi portant principes fondamentaux relative Ă  l'Agricultureset loi semenciĂšre). Nationale Agriculture et Sécurité Alimentaire
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Construction de 3,750 Km de routes faisant partie du réseau routier prioritaire
  • Nombre de linéaire réalisés sur l'an 1/5ans du second Mandat dans les sections , RN1 Mbuji Mayi-Nguba, RP709 Kananga - Kalamba Mbuji, RN5 Bukavu - Kamanyola, RN5 Kamanyola - Uvira, RN11 Mantene - Tshela, RN2 Route de la Passion, RN20 Indugi - Idiofa, RN25 Isiro -Poko, RN42 Lusambo - Lac Munkamba, RN1 Kamuesha - Kananga, RN1 Kananga - Kabeya Kamwanga, RN1 Kabeya Kamwanga - Mbujimayi, RN2 Mbujimayi - Kabinda - Mbanga, RN2 Kanyabayonga - Butembo, RN2 Bukavu - Nyamukubi, RN30 Uvira - Kavimvira Frontière, RN4 Kisangani - Komanda - Beni, RN4 Kasindi-Beni, RN2 Beni - Butembo, RN33 Kongolo - Kalemie, RP706 Tshikapa - Kamako, RP503 Bukavu - Shabunda, RN39 Kambululu - Sakabinda, RP Kolwezi - Sakabinda, RP Mvululu - Ndjili
10% Au regard des besoins croissants en infrastructures de dĂ©senclavement, l’objectif initial de 3.750 km de routes revĂȘtues prĂ©vu durant le second quinquennat a Ă©tĂ© réévaluĂ© Ă  12.000 km. Pour tout le pays, cette rĂ©vision vise Ă  atteindre, en cumulant les 3.000 km dĂ©jĂ  existants. Le linĂ©aire total de 15.000 km, correspondant Ă  la norme minimale recommandĂ©e pour l'ensemble du pays. À ce jour, 4.505,30 km de routes sont programmĂ©s dans le cadre du second mandat, rĂ©partis selon les mĂ©canismes de financement suivants : 9 axes routiers correspondant Ă  1.692 km dans le cadre du Programme Sino-Congolais (SICOMINES) ; 7 axes routiers coorespondant Ă  864,3 km sous financement des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) ; 9 axes pour un total de 1.949 km Ă  exĂ©cuter via des Partenariats Public-PrivĂ© (PPP). Les travaux sont dĂ©jĂ  amorcĂ©s sur 19 axes stratĂ©giques.Cependant, le dĂ©ploiement dans l’Est du pays reste entravĂ© en raison de l’instabilitĂ© sĂ©curitaire persistante, empĂȘchant le lancement effectif des chantiers dans cette rĂ©gion. Le dĂ©ficit en Ă©tudes techniques constitue un frein majeur Ă  l'exĂ©cution des projets de construction routiĂšre en RDC. Cette situation est principalement due Ă  l’insuffisance de financement dĂ©diĂ© par le TrĂ©sor public. En l’absence de donnĂ©es technico-Ă©conomiques fiables, les projets peinent Ă  atteindre la maturitĂ© requise pour mobiliser des financements. Pour ce faire : - Allouer annuellement au moins 35 millions USD pour la rĂ©alisation des Ă©tudes techniques. - Cette mesure permettra de constituer une base de donnĂ©es structurĂ©e, de faciliter l’accĂšs aux financements (PTF, bailleurs, PPP) et d’accĂ©lĂ©rer la mise en Ɠuvre des projets routiers pour couvrir tout le pays. National Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Intégration du réseau routier national prioritaire aux réseaux fluviaux et lacustre
  • Nombre de linéaires fluvial balisés sur l'An 1 /5 ans
9% RĂ©seau Fluvial : Le balisage est actuellement en cours le long des axes fluviaux majeurs, avec une forte mobilisation opĂ©rationnelle constatĂ©e sur le terrain. À ce jour :1 734 km ont Ă©tĂ© balisĂ©s sur le fleuve Congo et 605 km sur la riviĂšre KasaĂŻ. MalgrĂ© ces avancĂ©es notables, la durabilitĂ© et la sĂ©curitĂ© de la navigation demeurent fragiles en raison de plusieurs contraintes : Insuffisance d’effectifs qualifiĂ©s pour la surveillance et l’entretien rĂ©gulier ;Faible sĂ©curisation des financements pour les opĂ©rations de balisage et de dragage ;Absence d’un mĂ©canisme institutionnalisĂ© d’entretien permanent des voies fluviales ;Dans le bief infĂ©rieur, la CVM ne parvient pas Ă  assurer efficacement le balisage et le dragage de la section Banana–Matadi, faute de moyens financiers ; Dans les zones centrales et orientales, plusieurs riviĂšres demeurent non navigables, faute d’équipements et d’entretien. RĂ©seau Routier : Le rĂ©seau routier reste insuffisamment connectĂ© au rĂ©seau fluvial, notamment en raison de la dĂ©gradation avancĂ©e de certains tronçons des routes d’intĂ©rĂȘt national. Cela compromet sĂ©rieusement : La fluiditĂ© des Ă©changes entre les diffĂ©rents pĂŽles Ă©conomiques ; La mobilitĂ© sĂ©curisĂ©e des personnes et de leurs biens ; La synergie intermodale nĂ©cessaire pour le dĂ©veloppement du transport fluvial intĂ©rieur. Recommandations : Renforcer les effectifs techniques de la RVF et de la CVM pour couvrir durablement les opĂ©rations de balisage et d’entretien; Institutionnaliser un programme permanent d’entretien et de navigabilitĂ© des voies fluviales, en dotant la RVF d’un budget rĂ©current sĂ©curisĂ©. Allouer des financements spĂ©cifiques pour : Le bief supĂ©rieur via la RVF et le bief infĂ©rieur (Banana–Matadi) via la CVM. Rehabiliter les tronçons routiers stratĂ©giques pour assurer l’intĂ©gration du rĂ©seau routier au rĂ©seau fluvial. Assurer un pilotage intersectoriel (Transport – Infrastructures – Finances) pour une gestion coordonnĂ©e du transport multimodal National Transport et Voies de communication
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Accélération des travaux de construction du port en eaux profondes de BANANA, tâches réalisées sur l'an 1/5ans
  • Longueur de quai construite (600ml) de la phase 1, tirant d'eau en mètres (18) , zones de stockage (30 hecatres) sur l'an 1/5ans du second Mandat
2% Selon le rĂ©cent rapport du GĂ©nie Militaire, la base de la force navale est dĂ©localisĂ©e et reinstallĂ©e Ă  98%. Etapes rĂ©alisĂ©es : Etudes de faisabilitĂ© physique et Ă©conomique rĂ©alisĂ©es; Site pour la construction du port acquis; Site amĂ©nagĂ© (digue construit, Espace intĂ©rieur remblayĂ©, et Travaux de dragage rĂ©alisĂ©s); Base navale dĂ©localisĂ©e. Vu l'importance gĂ©opolitique et Ă©conomique de ce projet, il est indispensable d’accĂ©lĂ©rer l’exĂ©cution des travaux, notamment par : La levĂ©e urgente des contraintes administratives et fonciĂšres; Le suivi rapprochĂ© du planning par les organes de pilotage (cellule PPP, ministĂšre des Transports, ACGT); Le renforcement de la coordination entre les autoritĂ©s nationales, provinciales et les partenaires techniques; La sĂ©curisation des ressources financiĂšres prĂ©vues, y compris pour les compensations sociales et environnementales. Muanda, Kongo Central Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Finalisation du schéma directeur du projet INGA3
  • Schéma directeur du projet INGA3 phase I, sur l'an 1 du second Mandat
5% Le projet Inga III, pierre angulaire du dĂ©veloppement Ă©nergĂ©tique de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo (RDC), reste Ă  ce jour au stade de conception et de dĂ©livrance des permis, sans que les travaux physiques n’aient Ă©tĂ© lancĂ©s. EstimĂ© Ă  14 milliards USD, ce projet hydroĂ©lectrique d’envergure(11.000MW) vise Ă  exploiter le potentiel du fleuve Congo pour produire une Ă©nergie propre et abondante, tant pour le marchĂ© national qu’international. MalgrĂ© certaines turbulences du projet, plusieurs institutions financiĂšres internationales ont manifestĂ© leur intĂ©rĂȘt. La Banque africaine de dĂ©veloppement (BAD) a validĂ© un financement de 68 millions USD, tandis que la Banque mondiale a annoncĂ© une enveloppe de 250 millions USD pour soutenir le dĂ©veloppement du secteur Ă©lectrique en RDC, y compris Inga III. Le projet reste enlisĂ© dans des difficultĂ©s institutionnelles et politiques majeures : absence de leadership clair, absence de plan de financement consolidĂ©, et manque de visibilitĂ© sur les prochaines Ă©tapes concrĂštes. Inga III demeure ainsi une prioritĂ© stratĂ©gique de long terme, mais sa concrĂ©tisation exige : 1. Une dĂ©signation officielle d'un comitĂ© InterministĂ©riel ad hoc; 2. une réévaluation des options de partenariat public-privĂ© (PPP) et ouverture Ă  d'autres opĂ©rateurs internationaux fiables. 3. une AccĂ©lĂ©ration de la feuille de route diplomatique : relance des discussions avec les partenaires techniques et financiers (BAD, BM, China Exim Bank, Afreximbank). 4. Mobilisation d’un fonds d’études complĂ©mentaire pour rĂ©actualiser le plan directeur, les Ă©tudes d’impact environnemental et social, et les besoins d’infrastructures d’évacuation (lignes haute tension, postes). 5.Recommandation: - repositionner Inga III comme pilier du programme prĂ©sidentiel de transition Ă©nergĂ©tique et comme levier rĂ©gional d’intĂ©gration Ă©nergĂ©tique.- mettre des ressources Ă  disposition de ADEPI pour son fonctionnement . Matadi Ressources Hydrauliques et Electricité
Plus d'accès aux services de base Construction de la Centrale Hydro Electrique de Mbombo
  • Nombre d'usines de production électrique construite; Lignes de transport et réseaux de distribution construites; Puissance installées (MW); Nombre de Lignes alimentées; Nombre de villes alimentées; Nombre de populations connéctée
2% A ce jour, le projet Ă©volue sous deux volets. Pour le volet Ă©tude, l’ensemble des Ă©tudes de faisabilitĂ© pour les Ă©tudes d’amĂ©nagements hydroĂ©lectriques, les Ă©tudes gĂ©otechniques, la phase avant-projet des Ă©tudes d’impact environnementales et sociales, la voie d’accĂšs, la base-vie, les lignes d’évacuations d’énergie sont dĂ©jĂ  achevĂ©es et l’élaboration des cahiers des charges pour la contractualisation avec les entreprises d’exĂ©cution proprement dit des travaux est en cours. Le principal goulot d’étranglement reste la mise Ă  disposition des fonds par le pouvoir public comme contribution de l’Etat pour le financement du projet en raison de 20 millions $ U.S provenant du FOMIN et 5 millions $ U.S provenant du FPI. Kananga, Kasaï-Central Ressources Hydrauliques et Electricité
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Bitumage de 12,694 km de la voirie de Kinshasa, Lot 2 : (v) Route de Kinsenso dans la Commune de Kinsenso : 5,093 km)
  • Nombre de linéaires de la voirie bitumée (Route de Kinsenso )
19% La progression du projet reste conditionnĂ©e Ă  la finalisation du paiement des Personnes AffectĂ©es par le Projet (PAP), dont certaines n'ont pas encore Ă©tĂ© indemnisĂ©es, ce qui freine l’avancement des travaux sur plusieurs tronçons. Sur le tronçon de Kisenso, environ 50 % des PAP ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© indemnisĂ©es, permettant l’exĂ©cution partielle des travaux. Sur le tronçon de Bianda, le dossier de 11 nouvelles PAP est en attente de traitement, ce qui empĂȘche l’accĂšs total aux emprises concernĂ©es. Une rĂ©solution rapide de ce dossier est indispensable pour la continuitĂ© du projet. Par ailleurs, une nouvelle date d’achĂšvement du projet sera formellement prĂ©cisĂ©e dans un avenant contractuel, actuellement en cours de prĂ©paration, afin de tenir compte des retards accumulĂ©s et des ajustements opĂ©rationnels. Commune de Kinsenso Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet METROKIN
  • Nombre de Kms de réseau ferroviaire construit libéré; sur l'an 1 Nombre de personnes indemnisées; Nombre de Km de réseau ferroviaire moderne à double voies construit; Nombre de gares construites; Métro urbain construit; Nombre de personne transportés
2% La ville de Kinshasa connaĂźt une forte augmentation du nombre des dĂ©placements, de 13 millions en 2017 Ă  21,7 millions en 2030 et 30,2 millions en 2040. A ce jour, outre la phase de structuration et maturation du projet METROKIN (Conception, Ă©tudes de faisabilitĂ©, cadre du financement) dĂ»ment bouclĂ©e, ainsi que la manifestation d’intĂ©rĂȘt des plusieurs partenaires techniques et financiers (PTFs) dont la BAD, la BADEA, Ă  participer Ă  la mise en oeuvre de ce projet, l’exĂ©cution des travaux proprement dits du projet souffre et a dĂ©jĂ  enregistrĂ© un retard important de plusieurs mois, soit de 2 ans. Pour y rĂ©medier, le Gouvernement devrait: (i) la mise Ă  disposition des ressources nĂ©cessaires pour rĂ©aliser l’ensemble du processus de libĂ©ration des emprises ; (ii) DĂ©claration du projet comme Ă©tant projet d’utilitĂ© publique par le Gouvernement ; (iii) l’interruption des travaux en cours effectuĂ©s par l’Actionnaire ONATRA pour garantir une harmonisation, afin d’éviter de compromettre le projet sur les aspects techniques, environnementaux et sociaux ; (iv) Mettre fin aux dĂ©molitions qui ne respectent pas la procĂ©dure sur letrcĂ© et la mise en place d’un comitĂ© de pilotage. Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet de réhabilitation du tronçon de la route nationale RN1 partant de la cathédrale à l’aéroport de Kananga(11km sur une largeur de 16 m)
  • Linaire du Tronçon rehabilité
9% L’Entreprise (SAFRIMEX) est chargĂ©e de rĂ©aliser les travaux de rĂ©habilitation du tronçon de la route nationale RN1 partant de la cathĂ©drale Ă  l’aĂ©roport de Kananga(11km). Kananga, Kasaï-Central Infrastructures
Plus d'accès aux services de base Poursuivre la construction et la réhabilitation des grands hôpitaux et laboratoires
  • Nombre de grands hôbitaux construits/ réhabilités
  • Nombre de laboratoires construits/réhabilités
17% Sur les 19 grands hĂŽpitaux prĂ©vus, il y en a eu 4 qui sont jusque lĂ  rĂ©habilitĂ©, Ă  savoir: HGR Muya Ă  Mbuji-Mayi, CHU de Kinshasa (EX Maman Yemo), HGR Sendwe de Lubumbashi, HGR de Cmap Kokolo. RECOMMANDATION : Le Gouvernement doit disponibiliser le fonds pour la poursuite des travaux. Sur les 14 laboratoires mĂ©dicaux prĂ©vus, il en a eu 2 qui sont jusque-lĂ  rĂ©habilitĂ© tels que Laboratoire de santĂ© publique de Lubumbashi, l'INRB. RECOMMANDATION : Le Gouvernement doit disponibiliser le fonds pour la poursuite des travaux. Toutes les provinces Santé

Alertes : 5

est
Engagement Mesure phare Indicateurs associĂ©s Taux État des lieux Localisation MinistĂšre
Plus de pouvoir d'achat Limiter le Budget alloué aux frais de fonctionnement des institutions politiques et ministères à 9% des recettes courantes en réalisation
  • Frais de fonctionnement réduits à 9% des recettes courantes réalisées
41% Les frais de fonctionnement des institutions politiques et ministĂšres se sont chiffrĂ©s Ă  5.664,5 milliards de CDF Ă  fin dĂ©cembre 2024 en rĂ©alisation contre 4.003,5 milliards de CDF en 2023, soit une augmentation de 41,9% entre les deux exercices budgĂ©taires reprĂ©sentant environ 18,5 millions de dollars amĂ©ricains au taux budgĂ©taire moyen de 2024. Aussi, il sied de souligner que le Chef de l’Etat, lors de sa campagne Ă©lectorale pour le second mandat, avait fait la promesse de limiter le Budget allouĂ© aux frais de fonctionnement des institutions politiques et ministĂšres Ă  9% des recettes courantes en rĂ©alisation. A fin dĂ©cembre 2024, lesdits frais de fonctionnement se situent Ă  21,5% en rĂ©alisation contre 19,7% une annĂ©e plutĂŽt. La situation est quasiment restĂ©e le mĂȘme durant les deux exercices budgĂ©taires. Cependant, des mesures fortes ont Ă©tĂ© prises en termes de rĂ©duction du train de vie des institutions politiques et ministĂšres pour effectuer des coupes par rapport aux crĂ©dits votĂ©s dans la loi des Finances 2025. Ces mesures ont permis de dĂ©gager des Ă©conomies substantielles se chiffrant Ă  1.100,6 milliards de CDF (387 millions de USD) rĂ©parties comme suit : (i) 356,8 milliards de CDF provenant de la rĂ©duction de 30% du fonctionnement des cabinets et bureaux des institutions politiques; (ii) 48,9 milliards de CDF provenant de la rĂ©duction de 30% du fonctionnement des cabinets ministĂ©riels; (iii) 432,3 milliards de CDF provenant de la rĂ©duction de 30% sur les interventions Ă©conomiques de toutes les sections budgĂ©taires, exceptĂ© les secteurs de la dĂ©fense, intĂ©rieur, sĂ©curitĂ© et sports ; (iv) 132,8 milliards de CDF provenant de la rĂ©duction de 20% sur les rĂ©munĂ©rations des membres des institutions politiques et mandataires publics; (v) 44,5 milliards de CDF provenant de la suspension des dĂ©penses liĂ©es aux Ă©vacuations sanitaires non essentielles ; (vi) 85,4 milliards de CDF provenant de la suspension de l’acquisition des vĂ©hicules, exceptĂ© dans les secteurs de sĂ©curitĂ©, santĂ©, humanitaire, diplomatique et agricole. Ces Ă©conomies ainsi dĂ©gagĂ©es ont Ă©tĂ© rĂ©allouĂ©es pour amĂ©liorer les conditions des militaires, de leurs dĂ©pendants et des policiers dans le cadre de l’effort de guerre. Recommandations : poursuivre les coupes budgĂ©taires, impacter cette rĂ©duction du train de vie des institutions dans les prĂ©visions budgĂ©taires pour l’exercice 2026 et allouer une part importante des ressources mobilisĂ©es aux investissements. Kinshasa Budget
Plus de pouvoir d'achat Mettre en place un nouveau système de fixation des prix à la pompe
  • Baisse des prix moyen à la pompe entre 10% et 15% durant 3 années consécutives - 33%
  • Taux de subvention du Trésor public réduit à moins de 20% - 100%
  • Ecart de prix interrégional à moins de 10% - 34%
  • Indice de perception de la transparence tarifaire amélioré - 10 %
44% Baisse des prix moyen Ă  la pompe (33%) : il sied de rappeler que le 02 octobre 2024, le Ministre de l’Economie avait signĂ© un arrĂȘtĂ© rĂ©visant Ă  la baisse les prix des produits pĂ©troliers. Cette mesure, entrĂ©e en vigueur le 03 octobre 2024, a entraĂźnĂ© une rĂ©duction de 13% des prix Ă  la pompe dans la zone Ouest (le prix du litre de l’essence est passĂ© de 3.340 CDF Ă  2.990,49 CDF et le gasoil est de passĂ© de 3.435 CDF Ă  2.979, 73). Des ajustements similaires ont Ă©tĂ© effectuĂ©s dans les zones Est et Sud, avec des prix respectifs de 3 776 CDF et 3.856 CDF pour l’essence et de 3.762FC et 3.923 FC pour le Gasoil (13%). Cette baisse des prix Ă  la pompe des produits pĂ©troliers rĂ©sulte des travaux effectuĂ©s par la Commission ad hoc Ă©largie aux sociĂ©tĂ©s pĂ©troliĂšres concernĂ©es qui ont permis de rĂ©duire, voire d'Ă©liminer, des niches sous forme de rubriques superflues qualifiĂ©es d'injustifiĂ©es, sinon d'exagĂ©rer, celles en effet qui plombaient la structure des prix existant au niveau du diffĂ©rentiel de transport. Il s'agit entre autres de la suppression de la rĂ©munĂ©ration accordĂ©e Ă  la DGM, des frais payĂ©s par les armateurs pĂ©troliers aux LMC aux titres de frais de droit de trafic, des frais d'Ă©tude de 2,5USD/la tonne mĂ©trique de l'essence Ă  la SOCIR sur le projet sea-line et de la rĂ©duction de 6 Ă  3 USD la tonne mĂ©trique du coĂ»t de coloration de l’essence, et de la suppression des frais de commission aux fournisseurs. La prise en compte de cet effort d'assainissement a permis de baisser le prĂ©mium Ă  hauteur de 87 USD/m3 se situant sous la barre de 100 USD conformĂ©ment aux instructions du PR05 lors de la rĂ©union du Conseil des Ministres du 09 octobre 2024. Ces travaux se sont inscrits dans un contexte de tendance baissiĂšre du Prix Moyen FrontiĂšre (PMF) influencĂ©e par les prix bas observĂ©s sur le marchĂ© pĂ©trolier international. La combinaison de ces deux facteurs (PMF et prĂ©mium bas) a permis l'ajustement Ă  la baisse des prix des produits pĂ©troliers Ă  la pompe. A cela, il convient d'ajouter la correction du taux de change pour rĂ©duire les pertes et manques Ă  gagner qui est passĂ© de 2.500 CDF/USD Ă  2.600 CDF/USD. L'objectif est de le relever Ă  2.800 CDF/USD. Cette situation a entraĂźnĂ© la hausse de la demande dans l'ensemble des zones Ouest, Sud et Est autour de 30 Ă  40% des volumes mis en consommation. A titre illustratif, la SEP CONGO est passĂ©e des livraisons sur Kinshasa de 45.000 m3 en moyenne mensuelle Ă  70.000m3 en octobre et dĂ©cembre 2024. Taux de subvention du TrĂ©sor public (100%) : les pertes et manques Ă  gagner dans le secteur pĂ©trolier est passĂ© de 281 millions en 2023 Ă  31 millions en 2024, soit un gain de 89%. Ecart de prix interrĂ©gional (50%) : l’écart maximal des prix de l’essence entre la zone la moins chĂšre (zone Ouest : 2990 CDF le litre Ă  la pompe) et la plus chĂšre qui est la zone Sud (3856 CDF le litre Ă  la pompe), est de 29%, soit un Ă©cart de 866 CDF. Les zones Nord et Est ont les mĂȘme prix (3.776 CDF le litre). L’indice de perception de la transparence tarifaire (50%) : entre janvier 2022 et avril 2024, la RDC a connu 9 hausses des prix du carburant, ce qui conduit Ă  une faible confiance des consommateurs. Il sera nĂ©cessaire de dĂ©ployer une bonne stratĂ©gie de communication, et dans le mĂȘme temps, d’impliquer activement les consommateurs et des acteurs indĂ©pendants. Recommandations : (i) remplacer les subventions universelles par les aides ciblĂ©es (supprimer les aides automatiques et gĂ©nĂ©ralisĂ©es sur le prix Ă  la pompe et rediriger cette dĂ©pense publique vers les transferts directs) ; (ii) simplifier et clarifier la structure des prix (communiquer publiquement la composition du prix Ă  la pompe, et afficher les marges, taxes et coĂ»ts en ligne ou en station-service pour renforcer la confiance) ; (iii) amĂ©liorer la logistique pĂ©troliĂšre (investir dans le stockage, les pipelines , les ports pour rĂ©duire les frais logistiques, encourager la concurrence dans le transport et la distribution) ; (iv) stimuler la production locale et le raffinage (relancer les raffineries locales pour rĂ©duire la dĂ©pendance aux importations) ; et (v) mettre en place un dialogue structurĂ© avec les parties prenantes (impliquer les syndicats, associations de consommateurs, opĂ©rateurs pĂ©troliers, sociĂ©tĂ© civile et construire un pacte social d’accompagnement de la rĂ©forme). Kinshasa Economie
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Mettre en place la chaîne de valeurs des minerais stratégiques
  • Recherches géologiques et minières réalisées (10%) ;
  • Valorisation des substances minérales stratégiques (20%) ;
  • Assainissement et traçabilité de la chaîne d'approvisionnement des minerais stratégiques (64,3%) ;
  • Industrie de transformation des substances minérales stratégiques promue et valorisée (20%) ;
29% Recherches gĂ©ologiques et miniĂšres (10%) : La Service GĂ©ologique National du Congo (40%) a signĂ© un contrat de partenariat technique et scientifique avec la firme EXCALIBURE (60%), spĂ©cialisĂ©e en exploration gĂ©ophysique et cartographie gĂ©ologique. L’objectif du projet est de moderniser la connaissance gĂ©ologique dans les zones stratĂ©giques (Katanga et KasaĂŻ). Par la suite, deux avenants ont Ă©tĂ© signĂ©s : l’un en rapport avec l’extension du pĂ©rimĂštre d’étude vers les zones additionnelles (nord du KasaĂŻ et Lualaba et l’autre, signĂ© le 05 avril 2022 dĂ» au redimensionnement logistique et Ă  la modification du calendrier. A ce jour, le projet de cartographie gĂ©ophysique aĂ©roportĂ©e a Ă©tĂ© fini dans le Bloc Katanga 1A avec un taux d’exĂ©cution de 90%. Le bloc KasaĂŻ est Ă  70% alors que celui de l’Equateur est Ă  20%. Le coĂ»t global du projet est de 61 millions de USD. Plus de 120.000 Km de lignes de levĂ©s magnĂ©tiques et radiomĂ©triques ont Ă©tĂ© acquises en termes de donnĂ©es. Les prĂ©-rapports d’interprĂ©tation ont Ă©tĂ© transmis Ă  la SGNC. Des Ă©quipements ont Ă©tĂ© fournis (stations SIG, serveurs de stockage, logiciels spĂ©cialisĂ©s) et 28 gĂ©ologues et gĂ©ophysiciens congolais ont Ă©tĂ© formĂ©s. Ce projet est financĂ© par le Fonds minier pour les gĂ©nĂ©rations futures (FOMIN). Processus bloquĂ© Ă  ce stade. Le financement des projets d’investissements par FOMIN est autorisĂ© par la PM. Cinq projets de recherche gĂ©ologique miniĂšre ont Ă©tĂ© rĂ©digĂ©s par le SGN-C et sont soumis pour financement. Il s’agit de : (i) Ă©tudes gĂ©ologiques dĂ©taillĂ©es pour la mise en Ă©vidence et la certification de gisements potentiels dans le bloc Katanga 1A – coĂ»t : 16,2 millions de USD ; (ii) cartographie gĂ©ologique des zones cibles pour la mise en Ă©vidence et la certification de gisements potentiels dans le Kongo Central – coĂ»t : 43,8 millions de USD ; (iii) installation du Laboratoire d’analyse des empreintes (Analytical Finger Print-AFP) des prĂ©concentrĂ©s de minerais 3T en RDC – coĂ»t : 11 millions de USD ; (iv) viabilisation des Zones d’Exploitation Artisanale (ZEA) dans les provinces du Haut-Katanga, Lualaba et Tanganyika – coĂ»t : 7,9 millions de USD ; et (v) valorisation des indices d’Or, de niobium-tantale et de Wolframite pour l’identification et la certification – 9,1 millions de USD. De ces 5 projets, 3 ont Ă©tĂ© retenus et un seul a, Ă  ce jour, obtenu l’approbation du Gouvernement pour un financement. Il s’agit du projet relatif aux Ă©tudes gĂ©ologiques dĂ©taillĂ©es pour la mise en Ă©vidence et la certification de gisements potentiels dans le bloc Katanga 1A. Les taux d’exĂ©cution de ces 5 projets sont Ă  0%. Valorisation des substances minĂ©rales stratĂ©giques (20%) : le laboratoire de Musompo a Ă©tĂ© mis en service depuis 2023 grĂące au financement de FOMIN Ă  hauteur de 6,4 millions de USD par le Centre d’Expertise, d’Evaluation et de Certification (CEEC) pour renforcer la traçabilitĂ©, la transparence et la valorisation des minerais issus de l’exploitation artisanale et industrielle. Ce laboratoire est Ă©quipĂ© en instruments de pointe conforme aux normes internationales. L’optimisation de ses activitĂ©s et la construction du deuxiĂšme laboratoire est en cours. D’autres laboratoires sont prĂ©vus pour la pĂ©riode 2025-2026, notamment dans la province du Haut -Katanga (Lubumbashi, kipushi et Sakania). Pour ce faire, le CEEC a signĂ© des contrats d’acquisition des Ă©quipements des laboratoires de derniĂšre gĂ©nĂ©ration avec les fabricants ANALYTICA JENA ; AMETEK et TWEVEL SAS pour Ă©quiper ces laboratoires. Le FOMIN a mis Ă  disposition du CEEC un montant de 194,8 millions de USD pour l’effectivitĂ© de ces trois laboratoires. Assainissement et traçabilitĂ© de la chaĂźne d'approvisionnement des minerais stratĂ©giques (moyenne globale : 64,3%) Assainissement et traçabilitĂ© de la chaĂźne d’approvisionnement des minerais stratĂ©giques (51,7%) : Plusieurs actions ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es par l’Entreprise GĂ©nĂ©rale du Cobalt Ă  ce sujet, notamment : (i) la formalisation en cours des sites artisanaux : Tombolo, Menuiserie, Kamilombe, Shabara, Sites ERG... (50%) ; (ii) la formalisation et renforcement des capacitĂ©s des coopĂ©ratives en cours (40%) ; (iii) L’implĂ©mentation des normes ESG en cours (25%) ; (iv) la prĂ©sentation des Standards EGC d'approvisionnement Ă©thique et responsable des minerais d'exploitation artisanale approuvĂ©s(100%) ; (v) l’acquisition des entrepĂŽts au centre de nĂ©goce de Musompo (50%) ; (vi) Ă©laboration d’un plan stratĂ©gique pilote de 3T (45%). Ce plan en cours d’élaboration comprend 7 axes stratĂ©giques dont la formalisation et l’encadrement du secteur artisanal en vue de rĂ©duire entre autres la fraude et la contrebande et ls pratiques informelles. Eradication des pratiques illicites et instauration d'une gouvernance plus rigoureuse (61,25%) : 4 mesures ont Ă©tĂ© prises par l’EGC, Ă  savoir : (i) un protocole d'accord avec la Direction GĂ©nĂ©rale du SAEMAPE en cours de signature (75%) ; (ii) contrat de collaboration avec les entitĂ©s de traitement en cours de signature (60%) ; (iii) crĂ©ation d'un cadre de collaboration avec le gouvernorat de la province du Lualaba pour le contrĂŽle du marchĂ© du Cobalt artisanal (100%); et (iv) processus de crĂ©ation d'un cadre de collaboration avec la province du Haut-Katanga en cours (10%). AmĂ©lioration notable des cours du cobalt (80%) : Hausse de plus de 50% du LME, passant ainsi de 21.150 Ă  33.300 dollars amĂ©ricains la tonne mĂ©trique Ă  la suite de la dĂ©cision prise le 22 fĂ©vrier 2025, les exportations de cobalt sont suspendues en RDC pour 4 mois. Industrie mĂ©tallurgique et sidĂ©rurgique promue et valorisĂ©e (20%) : la transformation est encore marginale. Plus de 90% des substances minĂ©rales stratĂ©giques sont encore exportĂ©es Ă  l’état brut. Deux indicateurs permettent d’évaluer cette sous-mesure : (i) part des minĂ©raux transformĂ©s actuellement (moins de 15%) sur un objectif de plus de 40% et (ii) nombre d’usines de traitement secondaires (moins de 10%) sur un objectif de plus de 25%. Recommandations : (i) accĂ©lĂ©rer l’adoption et la mise en Ɠuvre des 5 projets alignĂ©s en matiĂšre de recherches gĂ©ologiques et miniĂšres ; (ii) accĂ©lĂ©ration la mise en place d’un deuxiĂšme laboratoire, en sus de celui de Musompo ; (iii) S’agissant de l’assainissement et la traçabilitĂ© de la chaĂźne d'approvisionnement des minerais stratĂ©giques : a) maintenir la suspension des exportations conformĂ©ment Ă  la dĂ©cision prise par l’ARECOMS jusqu’à son Ă©chĂ©ance prĂ©vue ; b) accompagner la finalisation du projet stratĂ©gique pilote (3T) portĂ© par l’Entreprise GĂ©nĂ©rale du Cobalt ; et c) la supervision et l’accĂ©lĂ©ration du processus d’élaboration des projets de dĂ©veloppement le long du corridor de Lobito en RDC. En ce qui concerne (iv) la promotion et la valorisation de l’industrie mĂ©tallurgique et sidĂ©rurgique, il est suggĂ©rĂ© d’accĂ©lĂ©rer les investissements dans les infrastructures industrielles, de crĂ©er un fonds national pour la transformation locale ; de dĂ©velopper des partenariats public-privĂ© ; de former la main-d’Ɠuvre technique et d’assurer la traçabilitĂ© environnementale et sociale. Kinshasa, Lualaba et Haut Katanga Mines
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Recapitalisation de la Banque centrale du Congo
  • Créances de la BCC sur le Trésor Public régularisées (70%);
  • Capital social de la BCC augmenté à 213 milliards de CDF conformément à l’article 6 de la Loi organique du 13 décembre 2018 (50%);
  • Fonds propres de la BCC ajustés au minimum à 10% de ses actifs rentables conformément à l’article 93 de la Loi organique sus-évoquée (0%)
40% RĂ©gularisation des crĂ©ances de la BCC (100%) : un protocole d’accord a Ă©tĂ© signĂ© le 28 dĂ©cembre 2021 entre la BCC et le MinistĂšre des Finances. Par ce protocole d’accord, le Gouvernement s’était engagĂ© d’émettre des obligations du TrĂ©sor remboursables au profit de la BCC pour atteindre une moyenne de 8 milliards de CDF par mois au cours des premiĂšre annĂ©es et ce, en vue couvrir ses pertes d’exploitation et Ă©carts de conversion, et partant, d’assurer son Ă©quilibre financier. Un avenant Ă  ce protocole a Ă©tĂ© signĂ© en 2022 et prĂ©voit la mise Ă  disposition mensuelle d’un montant de 8 milliards de CDF. L’Etat honore effectivement cet engagement. Augmentation du Capital Social de la BCC (50%) : une convention de recapitalisation de la BCC a Ă©tĂ© signĂ©e le 20 novembre 2023 entre la Gouverneure de la BCC et le Ministre des Finances en vue de doter de la BCC d’un capital social conformĂ©ment Ă  l’article 6 de la Loi organique n°18/027 du 13 dĂ©cembre 2018. Un Ă©chĂ©ancier d’augmentation du capital de la BCC a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© en 4 tranches, Ă  savoir : (i) premiĂšre tranche (24 mai 2024 : 53,2 milliards de CDF reprĂ©sentant 25% du total de 213 milliards de CDF) ; (ii) deuxiĂšme tranche (22 novembre 2024 : 31,9 milliards de CDF, soit 15% du total) ; (iii) troisiĂšme tranche (23 mai 2025 : 63,9 milliards de CDF, soit 30% du total) ; et (iv) quatriĂšme tranche (21 novembre 20235 :63,9 milliards de CDF, soit 30% du total). A ce jour, deux tranches ont Ă©tĂ© dĂ©jĂ  honorĂ©es par le TrĂ©sor Public par dĂ©bit d’office du Compte GĂ©nĂ©ral du TrĂ©sor. Ce processus devrait permettre Ă  terme d’augmenter le capital social de la BCC de 60 CDF Ă  213 milliards de CDF. Ajuster les fonds propres de la BCC Ă  un minimum de 10% de ses actifs rentables (0%) : les modalitĂ©s d’ajustement des fonds propres de la BCC se feront aprĂšs la recapitalisation totale de la BCC Ă  fin 2025 et le rapport de l’auditeur externe Deloitte pour l’exercice clos le 31 dĂ©cembre 2025 en vue de dĂ©gager les besoins rĂ©els en termes de fonds propres. Kinshasa Finances
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Promotion de l’intermédiation financière par les investisseurs institutionnels (CNSS, CNSSAP et Sociétés d’assurance)
  • Epargne nationale des investisseurs institutionnels mobilisée (Assurances : 10%, CNSSAP : 20%) -15%
  • Projets de développement économique et social financés par ces investisseurs (4% Assurances et 70% CNSSAP)- 37%
26% Epargne nationale collectĂ©e par les sociĂ©tĂ©s d’assurance (10%) : les informations obtenues auprĂšs de l’AutoritĂ© de RĂ©gulation et de ContrĂŽle des Assurances Ă  fin dĂ©cembre 2024 font Ă©tat que le marchĂ© de l’assurance non-vie a enregistrĂ© une progression, atteignant 319 391 596 USD contre 304 317 514 USD en 2023. La branche vie a connu une croissance notable, passant de 20 977 413 USD Ă  32 761 368 USD sur la mĂȘme pĂ©riode. Depuis l’ouverture du marchĂ© en 2019, l’ARCA a dĂ©ployĂ© une politique rĂ©solument orientĂ©e vers le dĂ©veloppement du marchĂ©. Cette stratĂ©gie a permis de porter le chiffre d’affaires global du secteur de 66,7 millions USD Ă  plus de 352 millions USD en 2024, traduisant Ă  la fois l’enracinement progressif de la culture assurantielle et le renforcement des capacitĂ©s de mobilisation de l’épargne. La moyenne Ă  mobiliser par an en termes d’augmentation est de 58,7 millions de USD, ce qui fait un total 293 millions de USD d’augmentation, soit 645 millions de USD. Epargne nationale collectĂ©e par la Caisse Nationale de SĂ©curitĂ© Sociale des Agents Publics de l’Etat (20%) : en 2024, le recouvrement des cotisations sociales des agents de l’Etat et de l’Etat-employeur s’élĂšvent Ă  460,3 milliards de CDF contre 325,3 milliards en 2023, soit une augmentation de 42,3%. Cette augmentation significative est due Ă  la hausse des effectifs des cotisants de 198.399 en 2022, Ă  1.004.106 et Ă  1.161.821 rĂ©sultant de la mise en Ɠuvre de la Loi n°22/031 de 2022 portant rĂ©gime spĂ©cial de sĂ©curitĂ© social des agents publics de l’Etat alors qu’à l’opĂ©rationnalisation de la CNSSAP en 2019, une seule catĂ©gorie des agents Ă©tait gĂ©rĂ©e Ă  son niveau (les agents de carriĂšre des services publics de l’Etat). Cette nouvelle a Ă©tendu la catĂ©gorie des cotisants (forces armĂ©es, police nationale, magistrats, personnels de l’enseignement primaire, secondaire, supĂ©rieur et universitaire). Financement des projets de dĂ©veloppement par les sociĂ©tĂ©s d’assurances (4%) : les placements effectuĂ©s par les sociĂ©tĂ©s d’assurances ont atteint 267 917 768 USD, contre 249 295 957 USD l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Parmi ceux-ci, les investissements dans les titres publics sont passĂ©s de 2 842 253 USD Ă  5 322 163 USD, traduisant l’implication accrue du secteur dans le financement de l’action publique. Toutefois, ces rĂ©sultats demeurent en deçà du potentiel rĂ©el de notre marchĂ©. La prĂ©dominance de la branche non-vie, principalement gĂ©nĂ©ratrice de ressources Ă  court terme, limite encore l’ampleur des investissements Ă  long terme nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation des projets structurants de l’État. Conscient de cet enjeu, une double stratĂ©gie a Ă©tĂ© engagĂ©e : (i) le contrĂŽle Ă©quilibrĂ© du marchĂ© dans ses deux composantes (contrĂŽle du respect des assurances obligatoires, Ă©valuation des risques assurables en particulier l’assurance incendie et endiguer l’évasion des primes en ce qui concerne le marchĂ© de rĂ©assurance), et (ii) stimuler l’assurance de l’assurance-vie (une table ronde sera organisĂ©e au second semestre sous le haut patronage du Chef de l’Etat sur l’offre des produits Ă  vie et les mesures fiscales incitatives Ă  prendre, encadrement d’une sociĂ©tĂ© d’assurance dans la conception et la commercialisation d’un produit de micro assurance vie, lancement du tout premier produit d’assurance paramĂ©trique en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo, dans le cadre du Programme National de DĂ©veloppement de l’Agriculture). Financement des projets de dĂ©veloppement par la CNSSAP (70%) : entre 2023 et 2024, le portefeuille d’investissement de la CNSSAP a connu une augmentation de 150%, passant de 102,2 millions de USD en 2023 Ă  255,9 millions de USD en 2024 (55% par rapport Ă  la collecte globale des fonds). Les investissements ont Ă©tĂ© orientĂ©s dans trois volets, Ă  savoir : (i) dĂ©pĂŽts Ă  terme ; (ii) les titres publics (bons et obligations du trĂ©sor) et l’immobilier, lesquels ont connu respectivement les variations positives de 122%, 640% et 36%. En termes de poids en 2024, c’est les dĂ©pĂŽts Ă  terme qui occupent la premiĂšre place. Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, un fonds spĂ©cial dĂ©diĂ© Ă  l’action sociale et sanitaire, dĂ©nommĂ© « LISALESI » a Ă©tĂ© mis en place. Ce fonds a Ă©tĂ© alimentĂ© par 1% des rĂ©sultats prĂ©visionnels de l’exercice 2023. Il a permis de rĂ©aliser les activitĂ©s suivantes en 2024 : (i) la distribution de plus de 800 kits scolaires aux orphelins des rentiers scolarisĂ©s Ă  Kinshasa, (ii) plus de 12.000 retraitĂ©s ont bĂ©nĂ©ficiĂ© des colis de fin d’annĂ©es ; et (iii) 20 demandes de prise en charge des frais de funĂ©raires de retraitĂ©s et d’actifs dĂ©cĂ©dĂ©s ont Ă©tĂ© honorĂ©s. Recommandation : inviter les investisseurs institutionnels d'intermĂ©diation financiĂšre Ă  investir davantage dans des projets de dĂ©veloppement Kinshasa Finances, Fonction Publique et Prévoyance sociale
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Renforcement du rôle du CENAREF pour une application rigoureuse de la loi n°22/068 du 27 décembre 2022 portant lutte contre le blanchissement des capitaux et le financement du terrorisme ainsi que la prolifération des armes de destruction massive
  • Infrastructures de la CENAREF améliorées (80%) ;
  • Plan d’actions d’évaluation des risques nationaux selon les recommandations de GAFI élaboré et mis en œuvre (80%) ;
  • Enquêtes et poursuites (10%)
57% Le CENAREF dispose d’un bĂątiment propre et sĂ©curisĂ© rĂ©pondant aux standards internationaux recommandĂ©s par toutes les Cellules de Renseignements Financiers et d’une plateforme pour la rĂ©ception des dĂ©clarations des opĂ©rations suspectes et l’échange d’information de maniĂšre sĂ©curisĂ©e (100%) ; Sous l’impulsion du PrĂ©sident de la RĂ©publique, la CENAREF a Ă©laborĂ© et conclu un plan d’actions avec le Groupe d’Action FinanciĂšre « GAFI » pour une sortie rapide du pays de la liste des juridictions sous surveillance renforcĂ©e. Ledit Plan d’actions de la RDC est Ă  plus de 80% de sa mise en Ɠuvre. Poursuites ou condamnations (10%) : force est de noter peu de poursuites ou de condamnations liĂ©es Ă  la LBC/FT. Recommandations : lors de la plĂ©niĂšre d’octobre 2024, le GAFI a soulignĂ© que la RDC devrait poursuivre ses efforts pour remĂ©dier Ă  ses dĂ©faillances stratĂ©giques, notamment : (i) Ă©laborer et mettre un plan de contrĂŽle fondĂ© sur le risque ; (ii) renforcer la capacitĂ© de la CENAREF Ă  mener des analyses opĂ©rationnelles et stratĂ©giques ; (iii) amĂ©liorer les capacitĂ©s des autoritĂ©s impliquĂ©es dans les enquĂȘtes et poursuites en matiĂšre de blanchissement de capitaux et de financement du terrorisme ; ainsi que (iv) dĂ©montrer une mise en Ɠuvre efficace des sanctions financiĂšres ciblĂ©es liĂ©es au financement du terrorisme et de la prolifĂ©ration. Kinshasa Finances et Justice
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Intégration complète des composantes du Guichet Unique de Création d’Entreprises (GUCE) et son interconnexion avec la DGI et le Ministère de l’Economie
  • Interconnecter les services du GUCE avec les administrations clés (DGI et Ministère de l’Economie) -60%
60% Le GUCE, créé par dĂ©cret en 2010 et opĂ©rationnel depuis 2013, vise Ă  faciliter la crĂ©ation d’entreprise en centralisant les formalitĂ©s administratives. Depuis janvier 2025, grĂące Ă  un appui financier du Gouvernement, la dĂ©livrance du NumĂ©ro d’Identification Nationale et celui du numĂ©ro d'impĂŽt a Ă©tĂ© pleinement automatisĂ©e et se donnent directement au GUCE. Seulement, l’interconnexion DGI-Economie nationale - GUCE pose toujours des problĂšmes occasionnant des pannes techniques rĂ©currentes en raison des systĂšmes informatiques non conformes. Recommandation : assurer l'interopĂ©rabilitĂ© des serveurs Kinshasa Plan et Justice
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Renforcement de la gestion de la TVA et accélération des efforts visant à rationnaliser et à mieux cibler les droits d’accises
  • La facture normalisée est opérationnelle (10%) ;
  • Démarches fiscales des contribuables facilitées avec les NTIC (70%) ;
  • Système de Traçabilité des Droits Accises (STDA) installé et opérationnel sur les autres produits d’accises (boissons alcoolisées et non alcoolisés et tabacs) – 50%
43% OpĂ©rationnalisation de la facture normalisĂ©e (30%) : La DGI a organisĂ© plusieurs activitĂ©s de vulgarisation Ă  travers les corporations professionnelles, les institutions publiques et son personnel conformĂ©ment au calendrier Ă©tabli. L’avis Ă  manifestation d’intĂ©rĂȘt pour l’agrĂ©ment des fournisseurs des dispositifs Ă©lectroniques fiscaux, rĂ©fĂ©rencĂ© AMI-DEF-2025-01 du 18 avril 2025, a Ă©tĂ© lancĂ©. ConformĂ©ment au calendrier Ă©tabli prĂ©voyant l’obligation d’utiliser la facture normalisĂ©e et les dispositifs Ă©lectroniques fiscaux (DEF) pour tous les assujettis Ă  la TVA Ă  partir du 1er mars 2025. A ce propos, la FEC a recommandĂ© le report de la phase obligatoire en raison de plusieurs prĂ©alables non remplis : (i) homologation des systĂšmes de facturation : les logiciels existants des entreprises n’ont pas encore Ă©tĂ© homologuĂ©s par la DGI ; (ii) expĂ©rimentation des dispositifs Ă©lectroniques fiscaux (DEF) : les entreprises sĂ©lectionnĂ©es pour la phase pilote n’ont pas encore exploitĂ© les DEF, faute de prise en charge technique par la DGI ; (iii) sensibilisation en provinces : les sĂ©ances de formation et de sensibilisation n’ont pas Ă©tĂ© amorcĂ©es dans les provinces ; et (iv) liste des distributeurs agrĂ©es : aucune liste des distributeurs agrĂ©es pour les DEF physiques ou Ă©diteurs homologuĂ©s pour les logiciels de facturation n’a Ă©tĂ© publiĂ©e. DĂ©marches fiscales facilitĂ©es (70%) : la DGI a mis en place plusieurs services en ligne pour faciliter les dĂ©marches fiscales des contribuables. Il s’agit principalement du portail de la DGI : le site officiel de la DGI offre un accĂšs centralisĂ© Ă  divers services et informations fiscales (la tĂ©lĂ©dĂ©claration ; l’obtention du numĂ©ro d’identification (NIF) en ligne ; i-impĂŽt employĂ© et i-nif employĂ© (services dĂ©diĂ©s Ă  la gestion des impĂŽts sur les salaires et Ă  l’identification fiscales des employĂ©s ; DDR Banque (dĂ©claration des retenues Ă  la source effectuĂ©es par les institutions financiĂšres ; l’immatriculation des vĂ©hicules (demande de la carte rose pour les vĂ©hicules automoteurs) TraçabilitĂ© des droits d’accises installĂ© et partiellement opĂ©rationnel (60%) : Le systĂšme vise Ă  : (i) contrĂŽler la circulation des produits soumis aux accises ; (ii) lutter contre la fraude fiscale, la contrebande et la contrefaçon ; (iii) assurer une juste perception des recettes publiques ; (iv) faciliter la transparence et le suivi des opĂ©rations. Les outils et mĂ©canismes suivants ont Ă©tĂ© mise en place : (i) code Ă  barres / Timbres fiscaux sĂ©curisĂ©s : collĂ©s sur les produits pour permettre une lecture automatique ; (ii) contrĂŽles physiques et post dĂ©douanement : pour vĂ©rifier la conformitĂ© des produits sur le marchĂ© ; (iii) collaboration avec les producteurs/importateurs : pour assurer la mise en Ɠuvre de la traçabilitĂ© Ă  la source ; (iv) le systĂšme est installĂ© dans 4 provinces. ProblĂšmes et dĂ©fis rencontrĂ©s : (i) manque d’interconnexion entre les services de contrĂŽle (DGDA, DGI, DGRAD et OCC) ; (ii) couverture nationale incomplĂšte Ă  cause de la guerre Ă  l’Est ; (iii) corruption et complicitĂ© dans la chaĂźne de perception ; (iv) absence d’un systĂšme centralisĂ© de traçabilitĂ© en temps rĂ©el ; (v) difficultĂ© Ă  contrĂŽler le secteur informel et les petits commerçants ; (vi) manque de communication sur l’importance de ce systĂšme ; (vii) coĂ»t de la prise en charge Ă©levĂ© (c’est depuis septembre 2024 que le contrat de monitorage signĂ© avec la SICPA, une entreprise suisse spĂ©cialisĂ©e dans les technologies de sĂ©curitĂ© et de traçabilitĂ©, a Ă©tĂ© a suspendu sur demande de la DGDA). Kinshasa Finances
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Numérisation de toutes les taxes et meilleure coordination entre les administrations fiscales
  • Collecte des taxes et recettes non fiscales numérisée (50%) ;
  • Coordination inter régies assurée et améliorée (5%).
28% NumĂ©risation de la collecte des taxes et recettes non fiscales (50%) : la DGRAD a procĂ©dĂ© en 2024 Ă  la mise en service de la plateforme LOGIRAD 1.0 permettant aux contribuables de consulter les informations relatives aux droits, taxes et redevances, d’effectuer les paiements Ă©lectroniques sĂ©curisĂ©s et de suivre en temps rĂ©el l’évolution de leurs obligations fiscales. Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es, le Ministre des finances, tutelle de ladite rĂ©gie financiĂšre, a pris une circulaire ministĂ©rielle n°001 du 18 janvier 2024 fixant les modalitĂ©s de perception des impĂŽts, droits, taxes et redevances du pouvoir central par des canaux digitaux, renforçant ainsi le processus de digitalisation de la collecte des recettes de l’Etat. Comme perspectives en 2025, la DGRAD envisage amĂ©liorer et Ă©tendre les fonctionnalitĂ©s de la plateforme LOGIRAD, notamment en intĂ©grant de nouveaux services en ligne, en renforçant la sĂ©curitĂ© des transactions, assurant une couverture internet adĂ©quate dans toutes les rĂ©gions et en sensibilisant les contribuables. Interconnexion des rĂ©gies financiĂšres (DGI, DGRAD et DGDA) : Le manque de coordination entre les rĂ©gies financiĂšres a longtemps freinĂ© (i) la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale ; (ii) le partage d’informations fiscales et douaniĂšres ; (iii) l’optimisation du recouvrement des recettes de l’Etat. Le Ministre des Finances a inscrit cet indicateur parmi ses prioritĂ©s. Seulement, les limites actuelles sont Ă  Ă©pingler : (i) les systĂšmes informatiques restent encore non intĂ©grĂ©s ; (ii) les divergences de prioritĂ©s institutionnelles (chaque rĂ©gie poursuit ses propres objectifs de performance), (iii) l'absence de rĂ©fĂ©rentiel fiscal consolidĂ© (manque d’une base de donnĂ©es centralisĂ©e de tous les contribuables et redevables) et (iv)faible mutualisation des contrĂŽles de terrain. Recommandation : accĂ©lĂ©rer l'interconnexion des rĂ©gies financiĂšres en se penchant spĂ©cifiquement sur les limites prĂ©citĂ©es. Kinshasa Finances
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Adoption des règles claires de gouvernance des entreprises du portefeuille (fonctionnement des conseils d’administration, profils des membres, procédures de redevabilité devant le parlement, ...)
  • Etats généraux des entreprises du portefeuille organisés avec la production d’un rapport final (100%) ;
  • Feuille de route des recommandations des état généraux produite et mise en œuvre (38%) ;
69% Etats gĂ©nĂ©raux organisĂ©s Ă  Kinshasa du 09 au 14 dĂ©cembre 2024 (100%). L’objectif principal des Ă©tats gĂ©nĂ©raux des entreprises du Portefeuille Ă©tait d’examiner les voies et moyens pour amĂ©liorer des performances opĂ©rationnelles et financiĂšres des entreprises publiques, en vue de faire du Portefeuille de l’Etat un puissant levier de la croissance Ă©conomique et du dĂ©veloppement social conformĂ©ment Ă  la vision du Chef de l’Etat. Plusieurs recommandations ont Ă©tĂ© formulĂ©es suivant les 6 thĂ©matiques retenues, Ă  savoir : (i) le cadre juridique portefeuille de l’Etat et la rĂ©forme des entreprises publiques ; (ii) la gouvernance des entreprises du Portefeuille de l’Etat ; (iii) la relance des entreprises du Portefeuille de l’Etat ; (iv) le contrĂŽle de gestion, lutte contre la spoliation, la corruption et le dĂ©tournement ; (v) l’amĂ©lioration de la performance des entreprises publiques ; (vi) le prĂ©feuille de l’Etat et le dĂ©veloppement social. Un rapport final a Ă©tĂ© produit Ă  ce sujet. Elaboration et mise en Ɠuvre de la feuille de route des recommandations des Ă©tat gĂ©nĂ©raux : il sied de prĂ©ciser que les recommandations issues des Ă©tat gĂ©nĂ©raux du portefeuille ont Ă©tĂ© coulĂ©es dans une feuille de route et sont regroupĂ©es en 4 grandes thĂ©matiques donnant lieu Ă  4 commissions suivantes : (i) la commission « cadre juridique et institutionnel » ; (ii) la Commission « Gouvernance des entreprises publiques » ; (iii) Commission « relance des entreprises du Portefeuille de l’Etat » ; et (iv) Commission « Redressement des entreprises publiques ». Les commissions travaillent de maniĂšre sĂ©parĂ©e et ont proposĂ©, chacune, une feuille de route reprenant les recommandations, les actions Ă  mener, l’autoritĂ© chargĂ©e de la mise en Ɠuvre des actions proposĂ©es. S’agissant de la mise en Ɠuvre des activitĂ©s prĂ©vues dans cette feuille de route, ces derniĂšres ont dĂ©jĂ  dĂ©marrĂ©, surtout celles n’exigeant pas un financement. Si bien qu’état des lieux formel n’a pas encore Ă©tait Ă©tabli par les 4 Commissions, nos Ă©changes avec le point focal du Ministre du Portefeuille rĂ©vĂšle ce qui suit : De la Commission « cadre juridique et institutionnel » : le taux d’exĂ©cution globale de 90%. Les textes ci-aprĂšs ont Ă©tĂ© publiĂ©s : (i) le DĂ©cret n°24/08B du 04 octobre 2024 modifiant et complĂ©tant celui n°13/056 du 13 dĂ©cembre 2023 portant statut des mandataires publics dans les Ă©tablissements publics. Les modifications opĂ©rĂ©es visaient Ă  harmoniser le traitement des mandataires, renforcer les critĂšres de nomination et Ă  amĂ©liorer le fonctionnement interne des Ă©tablissements publics ; (ii) la politique gĂ©nĂ©rale du portefeuille de l’Etat a Ă©tĂ© adoptĂ©e formellement en Conseil des Ministres ; (iii) le DĂ©cret n°24/04 du 21 aoĂ»t 2024 portant sauvetage du patrimoine des entreprises publics, Ă©tablissements publics des services publics a Ă©tĂ© publiĂ©s au journal officiel. Ce dĂ©cret vise Ă  protĂ©ger le patrimoine des entitĂ©s publiques contre les saisies abusives. Un projet de loi modifiant et complĂ©tant la loi n°08/10 portant organisation et gestion du portefeuille de l’Etat est dĂ©jĂ  apprĂȘtĂ© et attend la validation de la Commission. Il en est de mĂȘme de plusieurs projets et arrĂȘtĂ©s considĂ©rant les actions rĂ©aliser telles que reprises dans la feuille de route ad hoc. De la Commission « Gouvernance des entreprises publiques » : les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es accusent un taux d’exĂ©cution globale de 60%. Des actions suivantes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es : (i) mise Ă  jour des plans de redressement existants de quelques entreprises du portefeuille ; (ii) prendre les arrĂȘtĂ©s fixant les mesures d’application de deux dĂ©crets du PM ; (iii) instauration des missions d’audit pĂ©riodique d’évaluation ; (iv) instituer un comitĂ© de suivi des recommandations des Ă©tat gĂ©nĂ©raux (en cours) ; (v) dĂ©finir les profils et critĂšres de sĂ©lection rigoureux et transparente bas sur la compĂ©tence ; (vi) circulaire prise ordonnant la stricte application des textes de loi et rĂ©glementaires rĂ©gissant le statut des mandataires publics ; (vii) signature le 24 juillet 2024 du contrat-mandat entre les mandataires des entreprises publiques de l’Etat et celles d’Economie Mixte et le Ministre du Portefeuille, conformĂ©ment Ă  l’article 17 de la loi n°08/010 du 07 juillet 2008, fixant les rĂšgles relatives Ă  l’organisation et la gestion du portefeuille de l’Etat sous la haut patronage du Chef de l’Etat avec objectifs d’amĂ©liorer la gouvernance, la gestion orthodoxe du patrimoine et l’engagement Ă  rĂ©aliser des rĂ©sultats performants de ces entreprises. De la Commission « Relance des entreprises du Portefeuille » : les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es accusent un taux d’exĂ©cution globale de 0%. De la Commission « Redressement des entreprises publiques » : les activitĂ©s rĂ©alisĂ©es accusent un taux d’exĂ©cution globale de 0%. Recommandation : accĂ©lĂ©rer la mise en oeuvre de la feuille de route d'activitĂ©s de chaque Commission et impliquer la PrĂ©sidence de la RĂ©publique Kinshasa Portefeuille
Plus d'accès aux services de base Finalisation des travaux du volet 1 du PDL-145T : construction, réhabilitation et équipement de 2.130 ouvrages dont 1198 écoles, 787 centres de santé et 145 bâtiments administratifs
  • 2.130 ouvrages du volet 1 achevés
43% Sur base de donnĂ©es Ă  fin mars 2025, le taux d’achĂšvement global des ouvrages est de 43,4%. La CFEF occupe la premiĂšre position avec 56,7%, suivi du BCECO (43,6%) et du PNUD (29,8%). Le taux de dĂ©marrage global est de 92,9%. Beaucoup d’ouvrages sont encore en cours (50%). Certains ouvrages sont encore en arrĂȘts (6,6%) Ă  cause de plusieurs contraintes sur le terrain parmi lesquelles l'insĂ©curitĂ© particuliĂšrement dans l'Est du pays, mais aussi et surtout, les difficultĂ©s d'acheminement des matĂ©riels sur certains sites, Ă  la suite du mauvais Ă©tat des routes. Ces contraintes ont constituĂ© des obstacles majeurs pour le bon avancement des travaux et ont impactĂ© significativement le chronogramme d’activitĂ©s. Il sied de souligner que le PNUD accuse un taux Ă©levĂ© des ouvrages restants (soit en arrĂȘt ou soit non dĂ©marrĂ©) comparĂ© aux deux autres agences d’exĂ©cution qu’il faudra scruter en profondeur. S’agissant de l’exĂ©cution financiĂšre et au dĂ©but du deuxiĂšme semestre 2022, le Gouvernement a transfĂ©rĂ© la totalitĂ© des ressources du volet 1, soit 511 millions de USD aux Agences d’ExĂ©cution (183,87 pour le PNUD, 170,5 pour le BCECO et 156,7 pour la CFEF) –ces ressources sont tirĂ©es des Droits de Tirages SpĂ©ciaux (DTS) du FMI. En raison des diverses contraintes rencontrĂ©es au cours de la mise en Ɠuvre dudit volet, son coĂ»t est passĂ© de 511 millions de USD Ă  623 millions de USD, crĂ©ant un gap de 112 millions de USD. Au mois d’octobre de l’annĂ©e derniĂšre, le Gouvernement a transfĂ©rĂ© la somme de 59.729.397,42 USD, soit 52,6% du gap, au profit des Agences d’exĂ©cution. Le solde d’un montant de 52,27 millions USD aurait dĂ» ĂȘtre dĂ©caissĂ© aux mois de novembre et dĂ©cembre 2024. Recommandation : libĂ©rer gap restant pour clĂŽturer le volet 1 National Agences d'exécution PNUD BCeCo CFEF
Plus de pouvoir d'achat À la fin du deuxième trimestre 2024, publier l'échelle harmonisée des rémunérations des agents de l'État dans toutes les institutions publiques
  • Grille des rémunérations des agents publics harmonisée et publiée (20%)
20% À ce jour, 176.767 agents, longtemps dĂ©signĂ©s sous le vocable de "Non-payĂ©s" depuis plus de 15 ans, ont Ă©tĂ© mĂ©canisĂ©s au salaire de base. Cette mesure constitue un pas concret vers la rĂ©duction des inĂ©galitĂ©s salariales historiques. Recommandation : Assurer que tous les cas d'agents non-payĂ©s ont Ă©tĂ© mĂ©canisĂ©s. Toutes les provinces Travail & emploi
Plus de pouvoir d'achat Achever le contrôle des agents de l'État en vue de leur mécanisation intégrale à fin 2025
  • Nombre d'agents mécanisés
80% Les effectifs bruts dĂ©clarĂ©s par les administrations sectorielles sont de 1.425 086 agents mĂ©canisĂ©s. Le Fichier de rĂ©fĂ©rence de l'Administration publique (FRAP) est en train d'ĂȘtre asseni pour dĂ©celer les agents irrĂ©guliers et certifier les effectifs totaux des agents rĂ©guliers. Actuellement, ces effectifs sont maĂźtrisables. Recommandations : Finaliser l'assainissement du Fichier de rĂ©fĂ©rence de l'Administration publique (FRAP). Toutes les provinces Travail & emploi
Plus d'accès aux services de base Étendre la gratuité des accouchements et soins des nouveau-nés dans toutes les provinces
  • Nombre de provinces couvertes (nombre d'accouchements et de nouveaux-nés pris en charge) sur les 26 provinces
58% Le programme s'installe actuellement (avril 2025) Ă  la province de la Tshopo. Il s'ensuivra dans 10 autres provinces restantes. Recommandation : poursuivre l'extension de la gratuitĂ© des accouchements et soins des nouveaux-nĂ©s dans les autres provinces restantes. Kinshasa, Kongo-Central, Kasaï Oriental, … Santé
Plus de sécurité pour tous Valoriser la position géostratégique de la RDC et restaurer l'image de la diplomatie
  • Numérisation et digitalisation des services
  • Formation et recyclage les diplomates
  • Améliorer les conditions de vie des diplomates et de l’outil diplomatique
  • Rationalisation de la présence de la RDC dans les Organisations internationales et régularisation du paiement des arriérés
44% L’évaluation de l’indicateur liĂ© Ă  la transformation numĂ©rique du MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres met en lumiĂšre une avancĂ©e progressive mais encore largement insuffisante, aussi bien sur le plan technique que budgĂ©taire. Le taux de financement global demeure extrĂȘmement faible, atteignant Ă  peine 0,35 % des 11,5 millions USD nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre complĂšte du processus de digitalisation. Les rĂ©sultats se prĂ©sentent comme suit: - DĂ©marrage du processus de digitalisation administrative: la premiĂšre phase du programme a Ă©tĂ© lancĂ©e en partenariat avec le PNUD, notamment par la formation des Directeurs et Chefs de service du MAE Ă  l’utilisation du logiciel de gestion Ă©lectronique des courriers « FingerDOCs ». À ce jour, ce partenaire a dĂ©bloquĂ© 0,35 % du budget total estimĂ© du projet, soulignant un dĂ©marrage timide sur le plan financier. - Digitalisation de la procĂ©dure du passeport biomĂ©trique: le processus de numĂ©risation de la chaĂźne de demande et de dĂ©livrance du passeport biomĂ©trique est en phase de finalisation, avec la mise en place d’un nouveau prestataire technique ; de la coordination interinstitutionnelle impliquant la banque partenaire, la DGRAD, la DGI, l’ANR et le MAE. Le taux d’exĂ©cution est estimĂ© Ă  90 %, ce qui augure un lancement imminent conforme aux normes internationales de sĂ©curitĂ© et de traçabilitĂ© des documents. - Digitalisation de la paie des diplomates en poste: un partenariat avec VISA et Access Bank est en cours pour la mise en place d’une carte bancaire diplomatique, dans le but de moderniser et sĂ©curiser les paiements Ă  l’étranger. Les discussions finales sont engagĂ©es avec le MINAEFFET, le MinistĂšre des Finances, le MinistĂšre du Budget, la BCC, et les deux prestataires bancaires. Le taux de rĂ©alisation est de 50 %. RECOMMANDATION - Disponibiliser les moyens financiers L’évaluation des activitĂ©s liĂ©es Ă  la formation et au perfectionnement du personnel diplomatique du MinistĂšre des Affaires Ă©trangĂšres rĂ©vĂšle des rĂ©sultats globalement encourageants, bien qu’encore partiels au regard des besoins du ministĂšre en matiĂšre de dĂ©veloppement des compĂ©tences. Formation initiale des jeunes diplomates : - Un total de 1 305 diplomates ont Ă©tĂ© formĂ©s, reprĂ©sentant un taux d’exĂ©cution de 60 % par rapport aux prĂ©visions du programme. Parmi eux, 1 273 jeunes fonctionnaires ont suivi une formation Ă  l’AcadĂ©mie Diplomatique, dans le cadre de leur intĂ©gration au sein du corps diplomatique. Par ailleurs, 32 jeunes diplomates ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une formation spĂ©cialisĂ©e Ă  New Delhi, axĂ©e sur la diplomatie publique, dans le cadre d’une coopĂ©ration bilatĂ©rale. Recyclage des cadres supĂ©rieurs : - 76 cadres ont Ă©tĂ© recyclĂ©s, rĂ©partis comme suit : - 56 directeurs ont Ă©tĂ© formĂ©s sur l’éthique professionnelle et la lutte contre la corruption, en partenariat avec l’Observatoire de Surveillance de la Corruption et de l'Éthique Professionnelle (OSCEP). - 8 directeurs et 12 agents administratifs ont Ă©tĂ© formĂ©s Ă  l’utilisation du logiciel “FingerDOCs”, dĂ©diĂ© Ă  la gestion Ă©lectronique des courriers du ministĂšre. RECOMMANDATIONS - Multiplier et renforcer la coopĂ©ration avec des instituts diplomatiques Ă©trangers pour la formation d'un plus grand nombre de dipmates; - Doter l’AcadĂ©mie Diplomatique de moyens pĂ©dagogiques, technologiques et humains accrus pour en faire un centre d’excellence sous-rĂ©gional. L’évaluation des mesures relatives Ă  l’amĂ©lioration des conditions de vie des diplomates congolais ainsi qu’au renforcement de l’outil diplomatique rĂ©vĂšle des progrĂšs significatifs dans certains domaines, mais Ă©galement des retards et des limites notables qui freinent la pleine mise en Ɠuvre des engagements pris dans le cadre des rĂ©formes diplomatiques. Il resort de l'Ă©valaution ce qui suit: - Application de la nouvelle grille salariale barĂ©mique issue des recommandations de la 12? ConfĂ©rence diplomatique : 30 % de mise en Ɠuvre, reflĂ©tant un dĂ©marrage partiel du processus. - Paiement effectif des loyers des diplomates en poste : rĂ©alisĂ© Ă  100 % pour l’annĂ©e 2025 et partiellement pour l’annĂ©e 2026, permettant une certaine stabilitĂ© rĂ©sidentielle dans les postes extĂ©rieurs. - Dotation en frais de fonctionnement : les 73 missions diplomatiques ont perçu leurs allocations pour le 1er trimestre 2025, assurant la continuitĂ© minimale de leurs services. - Renouvellement du charroi automobile : sur les 91 vĂ©hicules prĂ©vus pour les missions diplomatiques et postes consulaires, le taux de rĂ©alisation est de 30 %. Le gouvernement a dĂ©jĂ  versĂ© 18,5 millions USD au concessionnaire SADA Motors, en vue de la livraison des 49 vĂ©hicules restants. - StratĂ©gie de rapatriement des diplomates rappelĂ©s : sur environ 120 diplomates attendus Ă  la centrale, le taux d’exĂ©cution est de 50 %, freinĂ© par le retard du dĂ©caissement de prĂšs de 11 millions d’euros, dossier encore en traitement au MinistĂšre des Finances. - Acquisition, rĂ©habilitation ou construction de chancelleries et rĂ©sidences officielles : seules 6 missions diplomatiques sur 73 ont Ă©tĂ© bĂ©nĂ©ficiaires, soit un taux trĂšs faible de 8,2 %, rĂ©vĂ©lant l’ampleur des besoins en infrastructures diplomatiques. - Renforcement des relations bilatĂ©rales : 17 accords de coopĂ©ration ont Ă©tĂ© signĂ©s avec des pays partenaires (Chine, Japon, Tchad, Égypte, Hongrie, Pologne, Russie) et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), contribuant au rayonnement diplomatique de la RDC. - Mise en place d’une Commission d’experts pour l’élaboration de la politique extĂ©rieure de la RDC : le taux de rĂ©alisation reste trĂšs faible (10 %), alors que cet outil est essentiel pour guider l’action diplomatique nationale. - DĂ©ploiement du visa unique (timbre et Ă©lectronique) dans les Ambassades : Ă©galement Ă  10 %, ce projet stratĂ©gique peine Ă  se concrĂ©tiser, bien qu’il soit attendu pour moderniser les services consulaires et renforcer les recettes publiques. RECOMMANDATION - AccĂ©lĂ©rer la mise en Ɠuvre des engagements budgĂ©taires. L'indicateur montre une avancĂ©e partielle mais significative dans les efforts de rationalisation de la participation de la RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo aux organisations internationales. À ce jour, environ 40 % du travail de rationalisation a Ă©tĂ© accompli. La Commission mixte Adhoc est mise en place au MINAFFET avec toutes les entitĂ©s publiques. Un premier rapport technique d’analyse a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©, identifiant les structures internationales auxquelles l’adhĂ©sion de la RDC prĂ©sente un faible retour stratĂ©gique, Ă©conomique ou diplomatique. Sur cette base, une dĂ©cision politique sera arrĂȘtĂ©e en vue de rĂ©duire le nombre d’adhĂ©sions de la RDC de prĂšs de 360 Ă  moins de 200 organisations, dans une logique de rentabilitĂ© institutionnelle et de meilleure gestion des engagements financiers internationaux. Par ailleurs, la rĂ©gularisation des arriĂ©rĂ©s demeure un enjeu majeur. Plusieurs organisations ont suspendu ou restreint la participation active de la RDC faute de paiement des contributions statutaires. RECOMMANDATION - RĂ©gulariser les arriĂ©rĂ©s de maniĂšre progressive et stratĂ©gique. National Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie
Plus d'emplois Organisation des filières sémencières selon les cultures en collaboration avec les Instituts de recherche agronomiques.
  • Nombre (ha) enregistrés sous la production semencière (Manioc, Mais, soja, haricots, riz et bananes) ; Nombre de producteurs de semences ; Nombre d'Unités de production aliments pour poisson , sur l'an 1 du second Mandat
20% 7 filiĂšres semenciĂšres ont Ă©tĂ© créées dans la zone d'intervention d'ATA, Il s'agit de : 1 Manioc par boutures : 6.280.180 mĂštres lineaires, 2. Manioc par semi-Autotrophe Hydroponiuqes (SAH): 244.000 plantules; 3. Mais : 850 tonnes; 4. Riz :1.800 tonnes; 5. Soja : 86 tonnes; 6. Haricots: 11 tonnes; 7. Alevins : 187.240 poissons. Contraintes majeures :Faible taux de dĂ©caissement budgĂ©taire : sur les 11 % du budget national allouĂ© au MinistĂšre de l’Agriculture, seulement 1 % est rĂ©ellement dĂ©caissĂ©, paralysant la mise en Ɠuvre de nombreuses activitĂ©s structurantes; Manque de fonds de roulement et d’équipements pour les jeunes entreprises agricoles installĂ©es., Absence de cadre incitatif harmonisĂ© pour les franchises agro-industrielles. Recommandations :CrĂ©er une ligne budgĂ©taire spĂ©ciale Ă  l'organisation des filiĂšres sĂ©menciĂšres. Nationale Agriculture et Sécurité Alimentaire
Plus d'emplois Opérationalisation des registres des coopératives/Plateforme d'accompagnement, de promotion et professionalisation des paysans
  • Nombres d'agriculteurs engagés Nombre de Brigades fomés Nombres de boulangers formés Nombres d'unités mobiles créées Nombres de jeunes et femmes sensibilisés sur l'an 1 du second Mandat
20% Les rĂ©sultats liĂ©s Ă  l'opĂ©rationalisation ont connu une progression significative au cours de la deuxiĂšme annĂ©e du projet dans la zone d'intervention d'ATA, grĂące Ă  l’utilisation combinĂ©e des rĂ©seaux sociaux et des programmes de sensibilisation ciblĂ©s, 260 agriculteurs engagĂ©s dans des rĂ©gimes de contrats: 8 Brigades de jeunes formĂ©s; 382 boulangers et mamans mikatis (vendeuses des beignets); 2 unites mobiles de traitement de manioc; 50k jeunes et femmes touchĂ©s par les reseaux sociaux. Contraintes majeures :Faible taux de dĂ©caissement budgĂ©taire : sur les 11 % du budget national allouĂ© au MinistĂšre de l’Agriculture, seulement 1 % est rĂ©ellement dĂ©caissĂ©, paralysant la mise en Ɠuvre de nombreuses activitĂ©s structurantes; Manque de fonds de roulement et d’équipements pour les jeunes entreprises agricoles installĂ©es., Absence de cadre incitatif harmonisĂ© pour les franchises agro-industrielles. Recommandations :CrĂ©er une ligne budgĂ©taire spĂ©ciale d’amorçage dĂ©diĂ©e Ă  l'opĂ©rationnalisation des regsitres coopĂ©ratives. Nationale Agriculture et Sécurité Alimentaire
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Finalisation de projet de centrale hydroélectrique de KAKOBOLA
  • Usine de production électrique construite; Lignes de transport et réseaux de distribution construites; Puissance installées (MW); Nombre de Lignes alimentées; Nombre de villes alimentées; Nombre de populations connectée
97% La construction de la centrale d’une capacitĂ© installĂ©e de 10,5 MW a Ă©tĂ© achevĂ©e depuis septembre 2016. Ce projet est destinĂ© Ă  alimenter en Ă©lectricitĂ© les villes de Kikwit et Idiofa, la citĂ© de Gungu, le village de Batshamba, ainsi que les missions catholiques de Totshi et Aten. La situation de connexion des abonnĂ©s finaux est la suivante: 5200 abonnĂ©s monophasĂ©s connectĂ©s sur 9.500 prĂ©vus; 247 abonnĂ©s triphasĂ©s connectĂ©s sur 500 prĂ©vus; 826 abonnĂ©s monophasĂ©s sur 950 prĂ©vus; 32 abonnĂ©s triphasĂ©s sur 50 prĂ©vus. La principale contrainte rĂ©side dans la faible capacitĂ© de consommation actuelle de la ville de Kikwit, estimĂ©e Ă  seulement 600 kW, soit bien en deçà de la capacitĂ© de production de la centrale. Cette sous-utilisation a nĂ©cessitĂ© l’extension du rĂ©seau de distribution vers d'autres localitĂ©s : Gungu, Idiofa, Batshamba, Totshi et Aten, afin d’optimiser l’exploitation de l’infrastructure. Un partenariat a Ă©tĂ© Ă©tabli avec la REGIDESO, qui s’est engagĂ©e Ă  consommer 1,5 MW dans le cadre du lancement des tests techniques prĂ©vus pour le 10 juillet 2025. Le projet est actuellement en attente de la livraison des isolateurs, indispensables pour la finalisation de la mise en service effective du rĂ©seau.Pour la finalisation du projet, il y a besoin d’un appui financier du Gouvernement pour les dossiers suivants: - Mise Ă  disposition de USD 852.551,3 pour le paiement des matĂ©riels manquants pour la finalisation des travaux. Prise en charge d’un montant de USD 30.000 pour permettre la modification du rĂ©seau SNEL dans la ville de Kikwit - Paiement de la somme de USD 267.500 due aux prestations de l’IngĂ©nieur - conseil - DĂ©ploiement du personnel de sĂ©curitĂ© dans les diffĂ©rentes sous-stations (4 sous-tations). - Le coĂ»t annuel pour les quatre sous-stations est estimĂ© Ă  USD 48.000 - Prise en charge du personnel Ă  dĂ©ployer pour l’opĂ©rationnalisation et maintenance des lignes et rĂ©seaux. Kwilu Ressources Hydrauliques et Electricité
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Finalisation de projet de centrale hydroélectrique KATENDE
  • Barrage construit Nombre de population connéctée
45% Le barrage hydroĂ©lectrique de Katende, un projet Ă©nergĂ©tique structurant d’une capacitĂ© prĂ©vue de 64 MW, est destinĂ© Ă  alimenter en Ă©lectricitĂ© les cinq provinces du Grand KasaĂŻ. InitiĂ© dans le cadre d’une coopĂ©ration RDC–Inde, ce projet est restĂ© inachevĂ© depuis 2017. Etat actuel du projet : La relance des travaux de construction de la centrale hydroĂ©lectrique de Katende, ainsi que des rĂ©seaux de transport et de distribution d’électricitĂ© associĂ©s, est dĂ©sormais effective. Une mission conjointe composĂ©e de reprĂ©sentants du MinistĂšre des Ressources Hydrauliques et de l'ÉlectricitĂ© et du MinistĂšre des Finances s’est rĂ©cemment rendue sur le site pour Ă©valuer l’état des installations et identifier les actions prioritaires Ă  entreprendre. À la suite de cette visite, le processus de rĂ©acheminement des matĂ©riels nĂ©cessaires a Ă©tĂ© engagĂ©. Les Ă©quipements sont actuellement en cours de transfert vers le site de Katende, en vue de permettre la reprise concrĂšte et accĂ©lĂ©rĂ©e des travaux. Il y a nĂ©cessitĂ© que le Gouvernement : - DĂ©bloque rĂ©guliĂšrement les paiements des contractants pour maintenir un bon rythme dans l’exĂ©cution des travaux. - Facilite l’obtention des titres pour les diffĂ©rents emplacements des postes. - Assure reguliĂšrement le dĂ©blocage des Fonds nĂ©cessaire au suivi et surveillance des travaux. Kasai Ressources Hydrauliques et Electricité
Plus d'accès aux services de base Construction des centrales hydro-électriques en milieu rural ( 49 projets)
  • Nombre de centrales hydro-électriques en milieu rural construites, Nombre de ménages raccordés Taux d'accès à l'electricité
34% À ce jour, 17 centrales ont Ă©tĂ© entiĂšrement achevĂ©es, grĂące notamment au prĂ©financement assurĂ© par des opĂ©rateurs privĂ©s. Ces infrastructures sont capables de raccorder plus de 80 000 mĂ©nages. Elles sont en attente d’inauguration officielle ainsi que de la dĂ©signation d’un exploitant. Cependant, l’absence d’un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel – tel que mentionnĂ© dans la section des rĂ©formes institutionnelles – dĂ©finissant le processus de recrutement des exploitants constitue un obstacle majeur Ă  leur mise en service effective. Un projet d’ArrĂȘtĂ© a Ă©tĂ© soumis au ministĂšre de tutelle, mais reste en attente d’approbation et de signature. Entre temps, ces centrales sont maintenues en phase d’essai technique par les opĂ©rateurs qui les ont construites. Une connexion provisoire de certains mĂ©nages a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e afin de tester la fonctionnalitĂ© du rĂ©seau. Afin de lever les blocages institutionnels et financiers liĂ©s Ă  l’opĂ©rationnalisation de ces infrastructures, les recommandations suivantes sont formulĂ©es : (i) Instruire le Ministre des Ressources Hydrauliques et de l’ÉlectricitĂ© Ă  prendre l’arrĂȘtĂ© ministĂ©riel activant la redevance sur l’usage de l’eau au bĂ©nĂ©fice de l’ANSER ; (ii) Instruire le Conseiller SpĂ©cial du Chef de l’État Ă  saisir les Ministres des Finances et de l’Environnement pour : activer les quotitĂ©s sur les redevances environnementales au profit de l’ANSER, conformĂ©ment Ă  la lettre du Directeur de Cabinet du Chef de l’État (RĂ©f. : 1449/06/2024) ; signer l’arrĂȘtĂ© interministĂ©riel (Finances – Ressources Hydrauliques – Environnement) fixant les quotitĂ©s et modalitĂ©s de prĂ©lĂšvement sur les redevances issues de l’exploitation industrielle du bois, des activitĂ©s polluantes, et pour l’activation de la quotitĂ© sur la rĂ©trocession des crĂ©dits carbone. 55 territoires Ressources Hydrauliques et Electricité
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet de TSHILEJELU
  • Nombre de linéaires de la voirie entretenue (ou réhabilitée) Kinshasa (92%)
  • Linéaire de la voirie entretenue (ou réhabilitée) Mbuji-mayi (58%)
  • Linéaire de la voirie entretenue (ou réhabilitée) Kananga (34%)
  • Linéaire de la voirie entretenue (ou réhabilitée) Tshikapa (5%)
  • Linéaire de la voirie entretenue (ou réhabilitée) Mwene-ditu (0%)
  • Linéaire de la voirie entretenue (ou réhabilitée) Lusambo (0%)
  • Linéaire de la voirie entretenue (ou réhabilitée) Kabinda (0%)
27% Le projet Tshilejelu est un programme phare lancĂ© par le Chef de l’État pour amĂ©liorer les infrastructures routiĂšres urbaines, avec un accent particulier sur les voiries secondaires et de desserte dans les grandes agglomĂ©rations, dont Kinshasa. Le projet a Ă©tĂ© confiĂ© Ă  l’entreprise CREC 7 sous la supervision du Bureau Technique de ContrĂŽle (BTC), en partenariat avec l’Office des Voiries et Drainage (OVD). Travaux en cours d'exĂ©cution : Environ 60 % des linĂ©aires prĂ©vus ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s, mais de maniĂšre inĂ©gale selon les communes.Voies bitumĂ©es livrĂ©es : Plusieurs tronçons ont Ă©tĂ© effectivement modernisĂ©s, notamment Ă  Kalamu, Matete et Lemba.Travaux inachevĂ©s : Dans de nombreuses zones, les travaux sont suspendus ou inachevĂ©s (routes terrassĂ©es sans bitume, caniveaux non fermĂ©s, absence d’éclairage).DĂ©gradation rapide : Certaines artĂšres dĂ©jĂ  livrĂ©es prĂ©sentent aujourd’hui des signes de dĂ©gradation Ă  cause d’une mauvaise qualitĂ© de l’exĂ©cution ou de l’absence d’entretien post-livraison.DĂ©cisions rĂ©centes: RĂ©cupĂ©ration du projet par l’HĂŽtel de Ville : En 2025, face aux lenteurs et Ă  la dĂ©gradation des tronçons, l’HĂŽtel de Ville a dĂ©cidĂ© de reprendre le pilotage du projet pour engager une rĂ©qualification par bĂ©tonnage sur les axes non achevĂ©s ou endommagĂ©s.Une nouvelle Ă©valuation technique est en cours avec les services de l’OVD. Recommandations : RĂ©aliser une Ă©valuation prĂ©cise du gap de financement pour achever les chantiers inachevĂ©s, avec possibilitĂ© de financement additionnel via le Budget d’Investissement Prioritaire ou des bailleurs techniques; Assurer la rĂ©gularitĂ© des dĂ©caissements afin de limiter les interruptions de chantiers, particuliĂšrement dans les zones oĂč les travaux ont Ă©tĂ© suspendus faute de trĂ©sorerie; Deux projets de construction et de modernisation de voiries urbaines sont en cours dans les villes de Miabi (8,077 km) et de Mbuji-Mayi (14,40 km), respectivement exĂ©cutĂ©s par SAFRIMEX et JMC, pour le compte de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo. À ce jour, 58 % des linĂ©aires prĂ©vus ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dans les deux villes. Toutefois, les travaux connaissent un ralentissement prĂ©occupant du fait du faible taux de dĂ©caissement, limitĂ© Ă  23 %. ConsĂ©quences : DĂ©passement des dĂ©lais contractuels :Miabi : 15 mois au lieu de 9 prĂ©vus. Mbuji-Mayi : 20 mois au lieu de 9 prĂ©vus. Risque Ă©levĂ© de dĂ©tĂ©rioration des ouvrages partiellement rĂ©alisĂ©s, ce qui pourrait nĂ©cessiter une requalification coĂ»teuse si les travaux ne reprennent pas rapidement. Recommandations prioritaires : AccĂ©lĂ©rer les dĂ©caissements complĂ©mentaires pour permettre la reprise et l’achĂšvement rapide des travaux. Mettre en place une cellule conjointe de supervision composĂ©e du Gouvernorat, du BCECO et de l’OVD, afin de renforcer la coordination, le contrĂŽle technique et la gestion contractuelle. ProcĂ©der Ă  une revue contractuelle, avec la possibilitĂ© de signer des avenants pour ajuster les dĂ©lais et conditions d’exĂ©cution, tout en prĂ©servant la qualitĂ© et l’intĂ©gritĂ© des ouvrages. L’objectif spĂ©cifique pour le Kananga est de rĂ©habiliter 35 km de voirie urbaine pour amĂ©liorer la mobilitĂ©, la salubritĂ© et les conditions socioĂ©conomiques. Il vise 18 artĂšres urbaines. ExĂ©cutĂ© par l’OVD avec l’entreprise chinoise CREC-7, ce projet a dĂ©marrĂ© en 2021 avec un accent sur l’assainissement, la lutte antiĂ©rosive, le drainage et l’asphaltage.À ce jour, le taux d’exĂ©cution global est estimĂ© Ă  environ 10.3 %, avec une perspective de finalisation des grands axes dans les mois Ă  venir. MalgrĂ© un dĂ©marrage prometteur avec l’installation des bases logistiques et la construction avancĂ©e des caniveaux (≈95 % rĂ©alisĂ©s fin 2022), le projet a souffert de retards majeurs dus Ă  : la non-disponibilitĂ© immĂ©diate des Ă©quipements de production (concasseurs, centrale d’enrobĂ©s) ; des pĂ©nuries de matĂ©riaux (ex. ciment) ; des tensions contractuelles et des lenteurs dans la coordination avec l'entreprise exĂ©cutante. Recommandations : AccroĂźtre la cadence de bĂ©tonnage pour rattraper le retard sur la chaussĂ©e; Assurer la disponibilitĂ© continue des matĂ©riaux via des facilitĂ©s d’approvisionnement local/rĂ©gional; Impliquer Ă©troitement la mairie de Kananga pour la sĂ©curisation, la sensibilisation communautaire et le suivi de proximitĂ©. L’entreprise a perçu un acompte de 3 000 000 USD pour le dĂ©marrage des travaux, lesquels concernent un total de 12 avenues Ă  moderniser.A ce stade, les travaux initiaux sont principalement visibles sur les avenues Likasi 1 et Likasi 2, oĂč les premiĂšres interventions ont Ă©tĂ© engagĂ©es.Dans le cadre de la prĂ©paration du chantier, des opĂ©rations de dĂ©molition de constructions anarchiques ont Ă©tĂ© entreprises le long des voiries ciblĂ©es. Ces actions visent Ă  libĂ©rer les emprises routiĂšres et Ă  clarifier les zones d’intervention en vue du dĂ©marrage des travaux d’asphaltage. Les travaux ont Ă©tĂ© lancĂ©s en septembre 2022 pour 5 km de voirie (avenues Bandaka ~1,1 km et Kinshasa ~4,15 km), comprenant assainissement et bĂ©tonnage rigide. aprĂšs rĂ©siliation du contrat avec CREC‑7, redĂ©marrage en 2023 avec nouvelle organisation logistique. L’entreprise a perçu un acompte de 3 000 000 USD pour le dĂ©marrage des travaux. Le dĂ©marrage des travaux est imminent. Le projet est encore Ă  la recherche de mĂ©canisme de remboursement. Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet Alliance des Bâtisseurs du Congo (ABC/Kinshasa)
  • Nombre de linéaires de la voirie entretenue (ou réhabilitée) sur l'an 1 du second Mandat
62% LancĂ© le 28 juin 2021, le Projet ABC constitue une initiative stratĂ©gique de rĂ©habilitation de 13,24 km de voirie urbaine, exĂ©cutĂ©e dans le cadre d’un Partenariat Public-PrivĂ© (PPP) avec le Groupement d’entreprises congolaises ABC. Avec un coĂ»t global de 20 millions USD, le projet est structurĂ© autour d’un mĂ©canisme de prĂ©financement bancaire, censĂ© permettre Ă  l’État d’honorer les engagements Ă  travers des remboursements Ă©chelonnĂ©s via le FONER. Taux d’exĂ©cution physique : 62,51 % Montant dĂ©caissé : 14,56 millions USD (soit 72,78 %). DurrĂ©e des Travaux : 30,75 mois pour une prĂ©vision initiale de 16 mois. DifficultĂ©s : DĂ©passement considĂ©rable du dĂ©lai contractuel, soit prĂšs du double du temps prĂ©vu. Blocages dans le mĂ©canisme de prĂ©financement, liĂ©s Ă  des lenteurs dans l’acheminement des fonds par la banque de l’entreprise. Deux mises en demeure adressĂ©es Ă  ABC, tĂ©moignant de retards jugĂ©s inacceptables par le maĂźtre d’ouvrage. Travaux en relance partielle : certains axes sont opĂ©rationnels, d'autres attendent rĂ©activation. Recommandations: Une concertation quadripartite (OVD – ABC – SOFIBANQUE – FONER – BTC) a Ă©tĂ© menĂ©e pour requalifier le cadre de remboursement et lever les blocages financiers. Ces discussions ont abouti Ă  un procĂšs-verbal signĂ©, qui devrait permettre de relancer les travaux dans des conditions amĂ©liorĂ©es de trĂ©sorerie et de coordination Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet de modernisation de l'avenue KULUMBA Lot2
  • Nombre de linéaires Construits Nombre d'ouvrages d'art Construit sur l'an 1 du second Mandat
43% L’avenue KULUMBA constitue un axe structurant dans la commune de Selembao, facilitant la mobilitĂ© des personnes et l’écoulement des marchandises vers les artĂšres principales (notamment l’avenue Elengesa et la Route By-Pass). Avancement physique des travaux est estimĂ© Ă  43 % (Travaux de terrassement RĂ©alisation des Caniveaux, pose de pavĂ©, Ouvrage d'assainissement) Contraintes majeures : Financement irrĂ©gulier entraĂźnant des interruptions de chantier; Occupation anarchique des abords de la route ralentissant les travaux (refus par la sociĂ©tĂ© SEP CONGO d’exproprier un lopin de terre de 5 mĂštres large).; DifficultĂ©s logistiques liĂ©es Ă  l’accĂšs des engins en zones d’habitat dense; Recommandations : SĂ©curiser les ressources budgĂ©taires complĂ©mentaires via fonds d’investissement public, Mettre en place un comitĂ© de pilotage multi-acteurs incluant la commune, l’OVD et les services de base. Assurer une sensibilisation communautaire pour favoriser l’adhĂ©sion des populations riveraines. Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet desenclavement du quartier Camp LUKA Lot1
  • Nombre de linéaires de voirie construite
93% En complĂ©ment du coĂ»t contractuel initial, des travaux indispensables ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s au niveau des ouvrages de crĂȘte du bassin versant de l’avenue LUYI, pour un montant de 1.973.223,45 USD, dĂ»ment payĂ© Ă  l’entreprise adjudicataire. Ce montant additionnel porte le coĂ»t total du Lot 1 Ă  29.925.669,61 USD.Sur les tronçons prĂ©vus au contrat, 8 avenues ont d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tĂ© achevĂ©es et 5 sont en cours de rĂ©habilitation. Il est important de noter que le projet accuse un dĂ©passement des dĂ©lais contractuels. Une harmonisation de l’état d’avancement est actuellement en cours entre l’OVD, le Bureau Technique de ContrĂŽle (BTC) et l’entreprise exĂ©cutante, en vue de fixer les Ă©lĂ©ments techniques et financiers restants et d’organiser l’achĂšvement effectif des travaux. Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet desenclavement du quartier Camp LUKA Lot2
  • Nombre de inéaires de voirie construite
39% Les travaux portent sur la construction du pont Lubudi 2, la rĂ©habilitation de l’avenue Kiamvu, et la rĂ©habilitation de l’avenue Haute Tension. Cependant, l’exĂ©cution des travaux rencontre des difficultĂ©s majeures liĂ©es Ă  l’expropriation des occupants des emprises, problĂšme jusqu’ici non rĂ©solu. Cette situation impacte nĂ©gativement le rythme d’avancement du chantier.Une commission d’expropriation mise en place a procĂ©dĂ© Ă  l’évaluation des impayĂ©s lesquelles s’élĂšvent Ă  un montant de 3.647.722,19 USD. Ce coĂ»t n’avait pas Ă©tĂ© intĂ©grĂ© dans le budget initial du projet, ce qui crĂ©e un besoin de financement additionnel pour permettre la libĂ©ration effective des emprises et la poursuite normale des travaux. Recommandations : Urgente mobilisation des fonds pour les indemnisations, soit par rĂ©allocation, soit par budget additionnel en collaboration avec le ministĂšre des Finances; RĂ©activation de la Commission d’expropriation, pour enclencher les paiements et sĂ©curiser les emprises des travaux; Renforcement du suivi contractuel, notamment sur l’usage des fonds dĂ©jĂ  perçus par l’entreprise, Ă©tant donnĂ© le faible taux d’exĂ©cution physique. Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Lutte Antiérosive Kinshasa
  • Erosion du site Masikita maîtrisée (0,03) sur l'an 1 du second Mandat
  • Erosion site de DUMEZ maîtrisée (0,8663) sur l'an 1 du second Mandat
  • Erosion site de Kindele maîtrisée (1)
  • Erosion Site ZAMBA Télécom maîtrisée (1) sur l'an 1 du second Mandat
  • Erosion site MBALA maîtrisée (0,35)
68% Il est Ă  signaler ces travaux indispensables sont consĂ©cutifs au 1er contrat de ce site anti Ă©rosif pour lequel la totalitĂ© du montant total du marchĂ© avait Ă©tĂ© payĂ© Ă  l’entreprise. Les travaux sont en cours avec l’exĂ©cution des postes suivants : COLLECTEUR HAUT CONGO : 100 ml achevĂ© ; COLLECTEUR 4 :200 ml en cours ; COLLECTEUR 3 :100 ml en cours ; COLLECTEUR 2 MASIKITA : 85 ml achevĂ© Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Construction des 73 Km des Rocades Sud-Est, Sud-Ouest, et Nord-Ouest (2x2Voies)
  • Nombre de linéaires de voiries construits et réhabilités à Kinshasa sur l'an 1 du second Mandat
27% À ce jour, seuls 5 km de routes ont Ă©tĂ© enrobĂ©s sur les 16 km prĂ©vus, rĂ©partis entre :11 km Ă  la Rocade Sud-Ouest, 5 km Ă  la Rocade Sud-Est. RĂ©alisation des Travaux de terrassement (Remblais, dĂ©blais, purges des sols non adĂ©quats, etc), Travaux d'assainissement (construction des caniveaux, des collecteurs, des dalots et pose des buses, etc,), Travaux des ouvrages d'art (construction des fondations des ponts Ă  poutres en bĂ©ton prĂ©contraint), Travaux de soutĂšnement des talus (pĂ©rrĂ© maconnĂ© avec structure en bĂ©ton armĂ©) Le projet connaĂźt des retards majeurs dus Ă  deux contraintes principales :Le manque de ressources financiĂšres ; Le blocage des procĂ©dures d’expropriation. Recommandations prioritaires : Le TrĂ©sor public est appelĂ© Ă  contribuer Ă  hauteur de 150 millions USD pour accĂ©lĂ©rer les travaux de construction des rocades Sud-Est et Sud-Ouest, Le financement des pĂ©nĂ©trantes et Bretelles, dont le coĂ»t est estimĂ© Ă  496,1 millions USD, devrait ĂȘtre examinĂ© par le TrĂ©sor public. Il est urgent de diligenter la signature de l’arrĂȘtĂ© ministĂ©riel instituant la mercuriale officielle de rĂ©fĂ©rence pour l’évaluation immobiliĂšre, afin de faciliter les indemnisations et la libĂ©ration des emprises, Il est recommandĂ© de prĂ©voir dĂšs maintenant l’amĂ©nagement urbain dans les zones impactĂ©es par les grands travaux, afin de maĂźtriser l’urbanisation et prĂ©venir les occupations anarchiques post-infrastructure. Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet de bitumage de 5 artères de la voirie urbaine de la Ville de Kinshasa / Bitumage de 12,694 km de la voirie de Kinshasa, Lot 1
  • (i) Nombre de linéaires de l'artère Biangala sur l'an 1 travaillés (ii) Nombre de linéaires de l'artère Bianda sur l'an 1 travaillés; (iii) Nombre de linéaires de l'artère de la Chaussée de Kimwenza sur l'an 1 travaillés (iv) Nombre de linéaires de l'artère de la Croix Rouge sur l'an 1 travaillés
33% Les travaux qui avaient repris sur l’artĂšre Bianda en juin 2022, sont de nouveau Ă  l’arrĂȘt depuis fĂ©vrier 2023. Le taux d’exĂ©cution physique des travaux, par artĂšre, Ă  la date de l’arrĂȘt des travaux se prĂ©sente comme ci-dessous : (1) Biangala : 80,00% ; (2) Bianda : 71,50% ; (3) ChaussĂ©e de Kimwenza : 0% ; (4) Croix Rouge : 0% et (5) Route de Kinsenso : 15,84%.La reprise effective du chantier est conditionnĂ©e par le paiement du gap de financement, Ă©valuĂ© Ă  9.456.046 USD, que doit mobiliser le Gouvernement. À ce jour, le dossier technique et financier est en instance de traitement au niveau du MinistĂšre des Finances, en attente du DĂ©caissement du Titre d’Ordonnancement (DTO). (i) Commune de Lemba; (ii) Commune de Mont Ngafula; (iii) Commune de Makala; (iv) Commune de Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet de Développement Multisectoriel et de Résilience Urbaine de Kinshasa « Kin-Elenda » / Travaux de réhabilitation et d’aménagement des avenues Lwemba et Me Croquet (4,02 km) dans les communes de Ndjili et Kimbanseke à Kinshasa
  • Nombre de linéaires de voirie réhabilitée et aménagée sur l'an 1
60% Le Projet de DĂ©veloppement Multisectoriel et de RĂ©silience Urbaine de Kinshasa – Kin-Elenda est une initiative soutenue par le Gouvernement de la RDC avec l’appui financier de la Banque Mondiale, visant Ă  renforcer la rĂ©silience climatique, sanitaire et infrastructurelle de la ville de Kinshasa, notamment dans les zones urbaines Ă  forte vulnĂ©rabilitĂ©. Les travaux sur les avenues Lwemba et Me Croquet, d’un linĂ©aire total de 4,02 km, s’inscrivent dans la composante infrastructurelle du projet, en rĂ©ponse aux enjeux de mobilitĂ©, d’érosion, et de drainage dans les communes de Ndjili et Kimbanseke. Les travaux de terrain viennent de commencer. Enjeux et recommandations : *LibĂ©ration complĂšte des emprises Ă  finaliser pour assurer l’accĂšs continu au chantier ; *Suivi rigoureux de la qualitĂ© des ouvrages d’assainissement afin d’éviter toute reprise d’érosion ; *Mobilisation communautaire autour du projet pour limiter les dĂ©gradations post-travaux. Communes de Ndjili et Kimbanseke Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet de reconstruction du Marché Central de Kinshasa
  • Marché Central de Kinshasa , reconstruit
98% L'ouvrage est achevĂ© Ă  98% et est prĂȘt Ă  ĂȘtre utilisĂ©. Il necessite juste la construction et rĂ©habilitation des voies d'accĂšs et d'assainissement qui sont en cours. Cependant, il y a un serieux problĂšmes de gouvernance qui risque d'entraver la bonne Ă©xecution du projet. Vu son importance et impact hautement stratĂ©gique pour les populations Kinoises, vu son niveau d’exĂ©cution, ainsi que les contraintes et dĂ©fis identifiĂ©s du projet, une implication directe de Son Excellence Monsieur le Chef de l’État est indispensable pour la crĂ©ation et la mise en place d’une commission ad hoc chargĂ©e de : (i) recruter une mission indĂ©pendante de contrĂŽle technique (BTC et privĂ© avec expĂ©riences avĂ©rĂ©es et pertinentes) et d’audit financier du projet ; (ii) assurer les travaux de raccordement au collecteur principal d’évacuation des eaux usĂ©es (rĂ©seau de l’OVD) ; (iii) assurer la finalisation des travaux de construction et de rĂ©habilitation de la voirie autour du marchĂ©, de raccordement au rĂ©seau d’eau potable (REGIDESO), de raccordement au rĂ©seau Ă©lectrique (SNEL) ; (iii) revisiter le contrat existant et de rĂ©examiner la clĂ© de rĂ©partition des revenus, afin de garantir un partage Ă©quilibrĂ© et conforme Ă  l’intĂ©rĂȘt public ; (iv) Mobiliser les fonds additionnels et lever les blocages restants afin de respecter les dĂ©lais de livraison fixĂ©s et de permettre la rĂ©installation rapide et dans de bonnes conditions des commerçants.et d’accĂ©lĂ©rer ; (v) Planifier sans dĂ©lai l’organisation de la cĂ©rĂ©monie inaugurale accompagnĂ©e d’une communication transparente Ă  l’attention des commerçants et de la population sur l’état d’avancement du projet et les Ă©chĂ©ances prĂ©visionnelles. Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet de Modernisation de la Voirie de Kananga
  • Linéaires (42 km) de voiries urbaine à réhabiliter et à moderniser dans 5 Communes (0,413);Pont moderne de 17,5 ml construit et érosions maîtrisées (0,172 sur l'an 1
41% Les travaux d’assainissement sur plus de 30Km ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans les communes de Katoka,Ndesha ,Kananga et Nganza. Les travaux d'asphaltage sont en cours aprĂšs le lancement de la centrale d'enrobĂ©s en dĂ©cembre 2024. L’Enterprise (SAFRIMEX) a signĂ© le contrat le 27 septembre 2024 pour rĂ©aliser les Travaux de construction et modernisation de 41,536 km de la voirie urbaine de la ville de Kananga et d’un pont Ă  Tshibaji d’une portĂ©e de 17,50m. Ceci suite Ă  la contreperformance de l’entreprise TOHA Investment. Kananga, Kasaï-Central Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Projet suppression des points chauds
  • Nombre de linéaire de voirie entretenue ou réhabilitée sur l'an 1 du second Mandat
62% Le projet vise Ă  traiter durablement les sections critiques de la voirie urbaine de Kinshasa, appelĂ©es « points chauds », qui entravent gravement la circulation et posent des risques sĂ©curitaires. Sur 64 points identifiĂ©s, dont 48 prioritaires, 21 ont Ă©tĂ© traitĂ©s Ă  ce jour, soit un taux d’exĂ©cution estimĂ© Ă  62 %. Les travaux consistent principalement en rechargement, bĂ©tonnage et ouvrages de franchissement, pilotĂ©s par l’Office des Voiries et Drainage (OVD) avec l’appui de PME locales. Le projet rencontre plusieurs contraintes : financement insuffisant, coordination technique faible, et risque de rĂ©apparition de dĂ©gradations faute d’entretien. Face Ă  cette situation, l’HĂŽtel de Ville de Kinshasa a dĂ©cidĂ© de reprendre le projet, avec une approche axĂ©e sur le bĂ©tonnage des tronçons critiques et la priorisation des zones Ă  fort impact socio-Ă©conomique. Kinshasa Infrastructures
Une économie plus diversifiée et plus compétitive Construction de la route Kananga Kalamba Mbuji 230 Km
  • Nombre de lineaire construit
50% Le projet de construction de la route Kananga – Kalamba Mbuji, long de 230 km, reprĂ©sente un axe stratĂ©gique pour dĂ©senclaver la province du KasaĂŻ Central, renforcer l’intĂ©gration rĂ©gionale et stimuler les Ă©changes transfrontaliers avec l’Angola. A ce jour,le taux de rĂ©alisation physique global du projet de construction de la route Kananga – Kalamba Mbuji est estimĂ© Ă  55%. Les travaux ont permis de rendre praticable plus de 120 km, avec une accĂ©lĂ©ration sensible constatĂ©e depuis le premier trimestre 2025. MalgrĂ© les dĂ©fis liĂ©s Ă  l’approvisionnement en matĂ©riaux, aux conditions climatiques et Ă  la topographie, l’objectif gouvernemental de livrer une route praticable jusqu’à la frontiĂšre d’ici juillet 2025 semble atteignable. Le revĂȘtement en bĂ©ton bitumineux est programmĂ© pour la saison sĂšche, marquant une nouvelle phase vers la modernisation dĂ©finitive de cet axe. Kananga Infrastructures
Plus d'accès aux services de base Poursuivre l'effort de construction des infrastructures scolaires au niveau primaire pour désengorger les classes
  • Nombre d'écoles construites (en dehors de PDL-145 T)
39% Sur les 2.675 écoles prévues en déhors de PDL-145T, il y a eu 1.051 écoles construites/réhabilitées (soit 39%), dont 756 du projet STEP2, 133 de Redevance miniÚre, 35 du Projet 300 écoles, 62 du FSRDC sur 100, 25 de Cordaid, 12 de l'Unicef sur 200, 3 de la Vision Mondiale sur 1.000, 4 de la DINAC, 4 de FPEF, 3 de FPI et 14 du Projet 150 écoles. Recommandation: Mobiliser le fonds nécessaires de la part du Gouvernement et des partenaires pour poursuivre la construction/réhabilitation des écoles restantes. Toutes les 26 provinces Education
Plus d'accès aux services de base Prise en charge des enseignants du primaire
  • Nombre d'enseignants payés
  • Nombres d'enseignants retraités
25% Sur les 751.765 enseignants ayant un numéro matricule, il y a eu 698.507 enseignants qui sont payés et 53.258 qui ne sont pas encore payés. Malheureusement, la régularisation de salaire de ceux derniers n'est pas pris en compte dans le Budget 2025. RECOMMANDATION : i) Régulariser dans la mesure du possible le cas de ces enseignanst non-payés. Sur les 87.132 enseignants éligibles à la retraite, il y a eu 4.432 sont déjà retraités (avec une indemnité de sortie 2.500$/enseignant) contre 82.700 non-retraités. RECOMMANDATIONS : i) Validation du Document accordant aux enseignants un statut particulier et statut d'agent de la Fonstion Publique pour leur affiliation à la CNSAP (selon l'instruction du Chef de l'Etat lors du Conseil de Ministres du 19 juillet 2024); ii) Régulariser le paiement des indemnités de retraite pour les 82.700 enseigants restants. Toutes les 26 provinces Education

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Engagement Mesure phare Indicateurs associĂ©s Taux État des lieux Localisation MinistĂšre
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